Avis : Precious - Page 9

Un très beau film sur la différence , la tolérance, le respect. Un chef d'ouvre sur les afro-américaines maltraitées dans les quartiers de Harlem à la fin des années 80. Avec la participation de Mariah Carey et Lenny Kravitz qui jouent dans un très beau film d'auteur.

Ce film montre les pires horreurs et c'est vrai que la vue d'ensemble est un peu "too much", on veut nous présenter un personnage à qui il n'arrive que des malheurs et qui n'a que des défauts, c'est un peu lourd, pas très réaliste. Mais au delà de ça, on est quand même emporté par l'histoire, et on ne peut que féliciter Mo'nique pour son interprétation remarquable, elle incarne le modèle de la pire mère qu'on puisse avoir avec beaucoup de talent. La voix off de Precious est l'un des points forts de ce film car elle nous offre l'émotion qu'il manque à beaucoup de scènes au niveau des dialogues. La scène finale, par contre, est poignante. On soulignera la grande force morale dont fait preuve Precious et la volonté qu'elle a d'être une bonne mère pour ses enfants, de vouloir les garder dans sa vie et se battre pour ça alors qu'elle les aura mis au monde à la suite de viols. Il faut surtout retenir le message du film : Ne jamais abandonner, accepter l'aide d'autrui, trouver la force de se reconstruire après de durs moments.

Precious, film social indé peine à convaincre, ce mélo sordide inspiré pourtant d'une histoire vraie est bien trop chargé de pathos ( la pauvre fille subit toutes les horreurs possibles) pour être parfaitement crédible. La mise en scène tape à l'oeil à l'excès ponctuée de scènes pseudos oniriques aussi kitch qu'affligeante nattire guère. Mais ce mauvais goût ambiant ( gos plan su un bout de lard et puis precious se fait battre ou violé) est aussi l'une des force du film car il réussit, par intermitence seulement, à nous faire sentir l'aspect pesant de la relation qui unit Precious à sa mère. L'interprétation excellente, Gabourey Sinide, une vraie révélation est parfaite dans le rôle titre,Mo'Nique, la mère violente n'évite pas toujours la caricature ma propose une interprétation saisissante d'un personnage difficile, quant à Mariah Caey, elle est surprenante de sobriété dans rôle de l'assistante sociale. En bref un film bancal entre mélo trash et drame social pas toujours abouti mais sauvé par la justesse de l'interprétation.

Si l'on devait comparer "Precious" à un plat cuisiné, disons que son goût n'est pas désagréable mais que l'ensemble est un peu trop épicé. Cette tendance à en faire trop (trop de malheurs s'abatte sur la pauvre Precious, les gentils sont trop gentils, les méchants trop méchants...) fait barrage à l'émotion et le film perd une bonne part de sa crédibilité.

Precious est un film sans charme qui n’offre aucune fuite aux spectateurs. Certains trouveront leur compte mais c’est qu’ils prendront l’œuvre comme une catharsis sur eux même, malheureusement cela ne suffit à un film pour être appréciable. De plus la réalisation manque souvent de délicatesse et la mise en scène est trop limitée. En revanche le jeu d’acteur est assez bon, Gabourey Sibide dans son premier film, brille de virtuosité et Mo’Nique (sa mère dans le film) fait preuve d’une bonne poigne et d’une dextérité saisissante. Mais Precious demeure trop « poussé» pour émouvoir, les faits sont fréquemment présentés de façon simples par rapport à leurs gravités et la force sentimental qu’aurait du dégager le film s’évapore avec des scènes qui s’emboitent comme des Lego et parfois sans suite.

Un peu déçu... A force de malheurs qui lui tombent dessus, on n'y crois plus du tout au final. Par contre le jeu des actrices est vraiment très bon! Mo'nique mérite son Oscar.

Si Lee Daniels tombe parfois dans les méandres du cliché hollywoodien, son film est suffisament puissant pour que l'on soit totalement épris de ce destin à la fois tragique et malsain d'une jeune femme noire et obèse américaine. Effrayant, cruel, mais fort.

En 2009, le réalisateur américain Lee Daniels signe son deuxième long-métrage. Bien qu’inspirée d’une histoire vraie, le cumul de la misère humaine et sociale semble inimaginable. En effet, la vie quotidienne de cette jeune femme, martyrisée par une mère tyrannique (Mo'Nique, obtenant l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle), dépasse l’entendement moral. Même si cette surenchère de détresse peut sembler racoleuse, le récit évite le larmoyant gratuit. Il parvient même à apporter une note d’espoir lucide. Bref, un sujet sordide traité sans concession, loin de la guimauve hollywoodienne.

Lee Daniels révèle une histoire déroutante, mais toute aussi émouvante. Gabourey Sidibe donne une puissance émotionnelle à son personnage, une jeune adolescente qui tente de redonner un sens à une vie déjà brisée.

Fait parti des films plombant et en même temps ça nous remet à notre place quand on se plaint pour des conneries. Quelle force permet à des humains de s'en prendre autant dans la tronche et de continuer à avancer ? Film très dur et très émouvant . Bizarre et interessant de voir Mariah Carey normale sans son air niais de gamine attardée doublé de manières de grosse "bip" .

"Precious est une espèce de croisement entre Monster's Ball et Dancer in the Dark. Sans mièvrerie, ni pathos, cette histoire vous bouscule. Precious (Gabourey Sidibe), la mère oisive et violente (Mo'Nique), l'assistante sociale (Mariah Carey, méconnaissable) ainsi que la prof lesbienne jouée par Paula Patton sont bouleversantes. Precious est un film coup de poing, politique ou sociologique. Par-dessus tout, c'est un film à ne pas manquer."

"Le plus long voyage commence par un petit pas"...Sombre et violent, "Precious" est aussi un puissant message d'espoir! Toutes deux nominèes aux Oscars 2010, Gabourey Sidibe (dans le rôle fort de Precious, le jury prèfèrant les paillettes en dècernant l'Oscar de la meilleure actrice à Sandra Bullock) et Mo'Nique (qui incarne de façon èpoustouflante sa mère et qui n'aura pas volè son Oscar dans un second rôle) sont bouleversantes! D'un quotidien sordide èmerge une fille admirable, où l'on admire son courage à vouloir s'en sortir malgrè tout! Avec ègalement deux "guest star" mèconnaissables et convaincants: Mariah Carey qui incarne une assistante sociale et Lenny Kravitz qui campe un infirmier rèdempteur! Ni larmoyant, ni mèlodramatique, le film de Lee Daniels est avant tout dèdiè à toutes les "Prècieuses" du monde entier...

En attente d'un film vraiment fort, vraiment puissant, j'avoue ma déception de ce côté-là. La mise en scène en fait trop dans le tape-à-l'oeil ; ce qui ne fait qu'accentuer la distance qu'on avait déjà sans cela par rapport aux personnages en n'affrontant pas toujours frontalement le vif du sujet malgré l'emploi de la voix-off. Le peu de force du film est surtout à trouver dans l'interprétation des acteurs en particulier Gabourey Sidibe et Mo'Nique. En faisant beaucoup plus dans la sobriété, je parle pour ce qui est de la mise en scène en elle-même et pas de l'interprétation, et en allant carrément en plein dans son sujet grave "Precious" aurait pu être un film coup de poing.

Dès son deuxième long-métrage, Lee Daniels, plus connu jusque-là surtout connu comme producteur de films très durs et fervent défenseur des droits de ses deux communautés, afro-américaine et homosexuelle, réalise avec Precious, directement adaptée d'une autobiographie saisissante, ce qui semble être le plus beau drame social que nous ait offert le cinéma indépendant américain de ce début de siècle. Certes, on pourra regretter que quelques scènes de trop, les "cours alternatifs" par exemple ne permettent qu'à des stéréotypes du ghetto de se donner en spectacle. Les quelques bonnes idées de mise en scène, comme le choix des couleurs ou les scènes oniriques sont la preuve de la maitrise du réalisateur mais il faut admettre les deux gros atouts de son film sont surtout, d’une part, le jeu des actrices principales qui est terriblement poignant (on s’étonne de voir que Mariah Carrey est parfaitement crédible!) et, d’autre part, la violence avec laquelle est dépeint, non pas la communauté black, mais le système en général.

J’attendais beaucoup plus de ce film, mais il reste néanmoins très réussi.

L’histoire est poignante, le récit de cette jeune fille qui a tous les malheurs du monde est touchante. Precious est obèse, analphabète, battue par sa mère, violée par son père qui lui a fait des enfants et est malade du sida. Et pourtant jamais elle ne baissera les bras, ainsi elle survit grâce à l’espoir d’une vie meilleure. La mise en scène de Lee Daniels est très réussie, le réalisateur réussi à émouvoir son public et on ressort du film avec une impression un peu étrange. Le reproche que je ferais, c’est sur la fin qui à mon sens n’est pas dans l’esprit du début du film (même si le message est positif).
Les acteurs sont tous corrects dans leurs rôles même si je n’ai pas trouvé Gabourey Sidibe exceptionnelle dans son interprétation. En revanche, Mo'Nique est vraiment très convaincante et elle a vraiment mérité son oscar.

Je dirais donc que c’est un film particulièrement intéressant et qui vaut le coup d’être vu.