Avis : Alice au Pays des Merveilles - Page 6

C'est toujours difficile de s'avoir à quoi s'attendre avec Tim Burton. Et c'est souvent là, la marque de son chef d'oeuvre.
Mais ici, Timmy se fourvoie dans le film en CGI comme nombre de ses prédécesseurs, et échoue de la même manière.
ça aurait pu être la version de Robert Zemeckis, David Bowers, Stephen J. Anderson, Steve Williams, Mark Dindal et bien d'autres.
C'est du pareil au même, ils ne savent pas se servir de la technologie, qui se transforme en fardeau plutôt qu'en atout.
Et montre au passage, qu'il faut une réelle maîtrise et savoir où l'on veux emmener le spectateur pour ne pas se perdre dans les effets spéciaux.
N'est pas James Cameron qui veux...
Au-delà de l'aspect technique, c'est l'absence d'empathie pour les personnages, de mise en scène inspirée et audacieuse, et de réelle but au film, qui le transforme en vulgaire faire-valoir pour Disney, noyé dans la masse des films d'animation et du "tout-3D" imposé par les grands studios hollywoodiens.
Même la musique de Danny Elfman était mauvaise, on aurait cru entendre du Brian Tyler...
On se dit que Tim Burton aurait du rester dans le monde de la '2D old school', et ne pas s'inspirer du navet Numéro 9 de Shane Acker.
PS : En espérant que Zack Snyder ne commettra pas la même erreur avec son prochain Le Royaume de Ga'Hoole qui sortira fin octobre.

Du Tim Burton pur et dur . Ce qui m'a le plus marqué dans ce film , ce sont les personnages (dont le chat du cheshire ,image de mon profil)d'une finition et d'une crédibilité incroyable . Jonnhy Depp est imbattable dans son rôle , ainsi que Boham Carter ou Matt Lucas ...Les effets spéciaux créent une atmosphère originale et tiennent très bien le poids. Seul point négatif:ils restent trop longtemps dans le chateau de la reine ,au lieu de rester dans la forêt ...mais bon -)un très bon film !

Une étoile et c'est parce que je suis généreux avec Tim. Franchement, après un début plutôt alléchant, le film devient d'un ennuie et d'une niaiserie assez terrifiante. La 3D n'arrangeant rien à l'affaire, j'espère que l'on reviendra vite à la bonne vieille 2D qui n'expose pas les yeux et ne nous impose pas un regards restrictif.
Vivement que Tim se remette à la poésie.

Après avoir été l'un des dessins animés les plus atypiques (les plus dérangeants ?) des studios Disney, le roman de Lewis Caroll revient au cinéma en live et sous la direction du génie Tim Burton. J'espérais néanmoins une adaptation sombre et gothique, comme les aime le réalisateur de "Sleepy Hollow" et "Sweeney Todd". Malheureusement, comme pour "La Planète des Singes" (une autre commande), Burton voit sa créativité bridée au profit d'un maelstrom d'effets spéciaux en tout genre, de couleurs chatoyantes et de codes atypiques (voir le nom des monstres ou certaines expressions, impossibles à retenir !), étrange mélange entre le monde de Disney et les romans absurdes de Caroll dont résulte un univers assez anxiogène et au final peu crédible (en comparaison, "Avatar " permettait une véritable immersion du spectateur). Et ce n'est pas la mise en scène des plus classiques (avec, en prime, une intro et une conclusion expédiées manu militari) qui vient arranger ce problème. Dès lors, le film ne peut prétendre au statut de réussite incontestable et plaira surtout aux enfants (qui préféreront cette version au dessin animé, moins abordable) malgré quelques moments effrayants (la mare de têtes coupées, le duel final...). Reste une galerie de personnages sympas et décalés même si l'on retiendra davantage l'hystérique Reine Rouge (Helena Bonham Carter, décidemment trop rare au cinéma), la nunuche Reine Blanche (Anne Hathaway, génialement insupportable) et l'amusant Chat (Stephen Fry en VO) que la fade Alice (Mia Wasikowska, clone de Gwyneth Paltrow qui fait plus prostituée russe que jeune bourgeoise anglaise), le Lapin Blanc (Michael Sheen en VO, sous-exploité) ou le Chapelier Fou (Johnny Depp en roue libre et surtout honteusement mis en avant dans la campagne promotionnelle). En bref, un film familial très orienté gamin qui ne marquera pas le 7e art mais qui se regarde sans déplaisir.

Merveilleux mon oeil les costumes et effets spéciaux sont certes bien mais l'histoire et le casting est littéralement nulle. De plus ca n'a rien a voir avec l'histoire, l'imagination de tim burton est sympa mais ca colle pas avec le monde merveilleux de alice. Je précise aussi que le film n'a rien de bon pour les enfants et la 3d est minable.

A se demander si la magie Burton s'éssoufle ou si disney tienT Burton par les corones (j'éspère). Alice est un bon film avec des images très saissante, une bo de danny elfman comme on les aimes, des acteurs qui collent au cadre. Mais un terrible manque de profondeur. Le film correspond à un film de famille qu'à un film de Tim Burton .il faut aussi se dire, le disney d'aujourd'hui n'est plus le disney d'il y a 20 ans (oser regarder les Jonas brother... merci mickey), machine à fric sur du succès ? Sans doute, quand on sait que le film va dépasser le milliard dans les cinéma Américain. Tim tes fans t' attendent au tournant pour la famille Adams !

un film ininteressent , hormis jonnhy depp comme d'habitude qui sauve un peux pres ce naufragge

Tim Burton se moque de son public avec cette version lisse et tape à l'oeil d'"Alice au pays des merveilles".Pourtant,a priori,son univers et celui de Lewis Carroll coïncident parfaitement.De fait,la richesse visuelle déployée est à la hauteur de nos espérances,et l'on retrouve dans un bel écrin toutes les créatures du roman,comme le chat du Chashire,le lapin blanc,le chapelier fou...Las,le numérique qui suinte de chaque plan fait retomber une satisfaction à peine naissante.On se rend à l'évidence:aucune âme,aucun trait d'esprit absurde,et Burton semble crispé par le fait de devoir rendre des comptes à Disney.Ainsi,la poésie,le gothique,le décalé sont complètement absents au profit du gentillet,du propre,du balisé.Faire la comparaison avec Narnia n'est pas si saugrenue:l'enfance engagée dans une vaste bataille dans un monde fantastique.la 3D ne prouve que trop rarement son utilité.Si le choix de Mia Wasikowska,mature et burtonnienne,pour Alice est indéniablement le bon,Johnny Depp semble arriver au bout d'un cycle.Il ne suffit pas de se grimer,et verser dans le farfelu pour convaincre de son génie.Remarque qui vaut également pour Helena Bonham Carter.Un peu de sang neuf Mr.Burton!

Des couleurs, des costumes, des idées à foison, et des effets spéciaux très réussis ... certes. Peut-être trop, face à un scénario bancal qui ne pas pas entraîné dans le pays des merveilles.

Allez avec "Avatar" la 3D pouvait peut être y avoir un intérêt particulier. Pour "Alice" il n'y en a pas ! C'est très mal fait dans le sens où le mal de crane est plus fort qu'avec "Avatar". Donc pendant tout le film on jongle avec les lunettes que l'on met et que l'on enlève. Et oh surprise, sur certains plans on se rend compte que le film est en 2D ! A chaque changement de plan, l'œil à du mal à s'adapter à l'image ! C'est vraiment horrible et horriblement douloureux pour les yeux qui travaillent beaucoup et donc pour la tête.
Concernant l'histoire, l'univers de Tim Burton est beaucoup trop adoucit. Il y a quelques bonnes trouvailles notamment au niveau des décors et des personnages mais dans l'ensemble c'est vraiment un film familial qui s'adresse aux enfants. Il est loin le temps de "Sleepy Hollow" ! La psychologie des personnages n'est pas assez fouillée.Il n'y a pas la poésie qui imprégnait l'univers que Burton avait su créer. L'histoire est une suite de "Alice au Pays des Merveilles" mais une suite bâclée. L'histoire est connue, il n'y a aucune surprise.
Tim Burton déçoit énormément, il enchaîne vraiment les films décevant après "Sweeny Todd".

Un conte coloré et acidulé du toujours très fantasque -et génial- maître Burton. Cependant gros écueil : un scénario plat et creux. C'est malheureusement trop mou du genoux et c'est bien dommage. Côté visuel c'est irréprochable comme d'habitude: des images fantasmées surréalistes, une palette de couleurs très diversifiée, un design délicieusement enlevé, des paysages sublimes... Je précise que j'ai vu le film en 3D, et je ne sais pas si c'est dû à un effet post-Avatar ou bien si c'est le fait de convertir un film tourné en 2D en 3D, car je n'ai pas trouvé cela si mémorable. Alors bien sûr la profondeur de champ est accrue et c'est toujours plus agréable, réaliste et impressionnant qu'un film projeté à plat, mais cela dit le procédé est ici trop discret pour se révéler vraiment essentiel. Là où 'Avatar' (tourné en 3D) était indissociable du procédé, 'Alice...' (converti en 3D) s'en trouve juste bonifié. De plus petit coup de gueule: pourquoi avoir choisi de projeter ce film en un immonde 1.85:1 plutôt que de privilégier le 2.35:1, vraiment préjudiciable car rabaissant d'un cran l'immersion en nous offrant deux magnifiques bandes noires verticales?!
Deuxième approche à présent: l'histoire. Et c'est malheureusement là que réside la grosse déception. C'est en-dessous de la vision d'un Lewis Carroll totalement barge, et en-dessous de la vision noire d'un Tim Burton à ses débuts. Une version disneyisée, moins certes que le dessin animé, mais qui n'en demeure pas moins relativement nian-nian sous certains aspects (comme la fin, inintéressante au possible), version trop convenue et enfantine d'un génie visionnaire. Le casting est excellent (Johnny Depp a quelques réminiscences de Jack Sparrow) et la musique de Elfman également. Une oeuvre esthétiquement superbe mais mineure dans la filmographie de Burton car semi-décevante...

Tim Burton sur le déclin ? À mon humble avis, oui... Alice au Pays des Merveilles aurait pu être fantastique sous la direction du plus farfelu des réalisateurs américains mais, préférant la gaudriole numérique à la poésie, proposant une histoire remodifiée avec un humour enfantin et de l'action épique télécommandée, le long-métrage ne peut être un chef-d'oeuvre. Déjà peu fan des romans, je me suis quand même immiscé dans l'histoire mais son traitement est ici beaucoup trop simpliste, trop proche d'un film-guimauve Disney (dont le vieux dessin animé de 1951 est par ailleurs beaucoup plus prenant). Il commence donc dans le monde réel et au bout d'une dizaine de minutes, on fait connaissance avec la jeune Alice, hélas interprétée par la très fade Mia Wasikowska. Puis le tout s'enchaine forcément dans un Pays des Merveilles bourré de décors numériques certes magnifiques mais pas vraiment originaux ni très réalistes, de créatures en images de synthèses très inégales (l'animation des personnages est réussie mais on ne peut pas en dire autant de la crédibilité qui leur est accordée) et d'une 3D encore une fois mal exploitée. Les nouveaux personnages colorés s'accumulent donc naturellement, de Helena Bonham Carter qui horripile à chaque scène au double-rôle numériquement hideux de Matt Lucas en passant par l'inévitable Johnny Depp qui cabotine agréablement pour une prestation drôle et enjouée... Trop de personnages dans des scènes courtes et sans saveur (Absolem la Chenille, le Chat du Cheshire, Tweedledee & Tweedledum...), un scénario linéaire, une fin des plus aberrantes : ça commence à faire beaucoup de défauts pour un long-métrage burtonnien où Burton fait du Burton pour des fans de Burton. En bref, ce quatorzième film est un bon divertissement sympathique mais une grosse déception comparée à ses oeuvres antérieures. Quand la mode détruit la poésie...

Alice ou le ratage complet. Que ce soit d'un point de vue scénaristique ou visuel, Tim Burton est à côté de la plaque avec ce délire kitch outrancier, où toutes les tentatives d'humour tombent à plat, où les effets spéciaux datés ne donnent aucuns relief à la mise en scène d'une pauvreté affligeante. Mais où est donc passé le magicien Tim Burton ? Le scénario n'offre aucuns rebondissements digne de ce nom et en plus d'être mal écrit, il ne donne aucunes épaisseurs à ses personnages bien fades. La 3D n'enrichit pas le propos et se contente du minimum.
Une énorme déception !

C'est la deuxième fois que les Studios Disney produisent un "Alice au pays des merveilles"! Seulement voilà: quand c'est Tim Burton qui revisite l'oeuvre culte de Lewis Carroll...on est loin du gentil dessin animè rèalisè en 1951 avec un sentiment de dèjà-vu dans un film esthètiquement beau mais froid! Ici, la petite Alice a grandi: elle a dèsormais 19 ans, et, alors qu'elle se retrouve coincèe dans une soirèe mondaine, face à un fiancè morose que sa famille lui impose, la belle australienne Mia Wasikowska prèfère fuguer avec le Lapin Blanc (on la comprend)...et passer de l'autre côtè du miroir! Là, elle va retrouver ses amis la Chenille, le Chat du Cheshire et le Chapelier fou - qui a dèsormais les traits du mèconnaissable et crispè Johnny Depp - avec qui elle devra combattre la tyrannique reine rouge incarnèe par une ètonnante Helena Bonham Carter! Si le pays des merveilles n'a jamais ètè un havre de paix, l'inquiètude et les fantasmes qui traversent le film sont très proches de ceux de Lewis Carroll malgrè un manque de profondeur de certains personnages! Mêlant acteurs rèels et animation, Burton invente des images comme l'ècrivain inventait des mots, crèant un monde gothique foisonnant! Dommage que l’affrontement entre les armèes et entre Alice et le dragon nous fait revivre ètrangement un èpisode du "Monde de Narnia"! De plus la 3D ternit un peu le plaisir dans certaines scènes (on voit beaucoup trop d’images de synthèse pour être en totale immersion)! Heureusement que la fraîcheur ingènue de Mia Wasikowska est là pour servir l'immense poèsie, l'unique fèerie de Tim Burton...

Le film allie bon et mauvais dans un superbe environnement. La plupart des personnages sont réussis, mais un scénario et une 3D décevante le rendent beaucoup moins attrayant. Le film se laisse donc regarder mais ne vous attendez pas à un chef d'oeuvre !
Plus d'infos et l'avant première du film sur : http://kilitchikou.blogs.allocine.fr/