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    Il Divo
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    Julien D
    Julien D

    1 115 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2010
    Ce n’est pas grâce à sa mise en scène magnifiquement rythmée et à sa bande-son mémorable que ce film est une nouvelle page dans la grande histoire du cinéma politique transalpin. Son intemporalité vient du fait qu’on nous y donne une vision sombre du pouvoir italien et une superbe dénonciation de l'influence de la mafia sur le conseil ainsi que du jeu extrêmement sobre mais pleine de charisme de Toni Servillo donnant à son personnage à don personnage, Andreotti, une froideur époustouflante. Même dans les années 70, quand le cinéma néoréaliste engagé italien était à son apogée, une telle histoire vraie basée sur une réalité délicate ne fut aussi bien réalisée.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2009
    Ah, ces italiens! le culot avec lequel ils s'attaquent aux grands du monde! Après que Moretti ait placé Berlusconi dans un film, c'est au sphinx Andreotti que s'attaque Paolo Sorrentino. Ce film n'a rien à voir avec un docu fiction. C'est un vrai film de cinéma -au début, on se croit dans un polar coréen; les proches du courant G.A. de la D.C (démocratie chrétienne...) sont présentés comme on présenterait des chefs yakuzas. Tout est noir, solennel, sacramentel. Le hic, c'est qu'à force de faire de ce récit un objet sophistiqué, son pauvre spectateur en perd les pédales. Bon, tous ces liens adultères Cosa Nostra /loge P2, loge P2 /Vatican, Vatican /DC, DC /Cosa Nostra, on les connait; mais trop de personnages, trop de détails ! Il faut être un italien de plus de 55 ans pour pouvoir vraiment rentrer dedans. Que de suicides, plus ou moins assistés; que d'assassinats, plus ou moins mafieux -le plus connu étant celui du général Dalla Chiesa. Dans l'Italie des années 80, il y avait un gouffre de boue, et le problème est de savoir où se tenait Andreotti. A côté? au centre?
    Et puis, il y a l'enlèvement d'Aldo Moro et cette question qui revient en boucle: dans quelle mesure Androtti a laissé faire -jusqu'à ce qu'il soit trop tard?
    Un élément de réponse. Cette certitude qu'il aurait, qu'il faut savoir faire le mal pour combattre le mal (le communisme, la laïcité, la modernité!)... Vrai? Faux?
    Toni Servillo en crée une image saisissante. Bigot voûté, raide, austère et ascétique, migraineux chronique, impassible, opaque - inoubliable. Tous les acteurs sont bons, mention spéciale celui qui compose un extraordinaire Toto Riina, avec son look de paysan matois.
    Mis en accusation avec 26 (!!!) chefs d'accusation différents, dont la commandite de l'assassinat du journaliste Mino Pecorelli. Condamné, jugement cassé en appel. Re-condamné par la cour de cassation, jugement re-cassé, c'est blanchi que la vieille crapule a pris sa retraite. Nonagénaire, verra-t-il le film?
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    40 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2009
    A travers le portrait de Giulio Andreotti, figure énigmatique et contestée de la vie politique italienne, Paolo Sorrentino nous offre un brûlot d’une incroyable singularité. L’envers de cette politique nous est dévoilé avec son cortège de corruptions, de compromissions, de meurtres et de trafics d’influence, où la Maffia et l’Église sont omniprésentes. Tout le scénario tourne autour du personnage froid, calculateur et cynique d’Andreotti, qui incarne la soif du pouvoir pour lui-même, au mépris de toute valeur d’humanité. C’est un réquisitoire terrible contre les mœurs de la politique italienne. La mise en scène très virtuose amplifie la noirceur du propos et trouve son rythme et son efficacité par un découpage en saynètes plus intenses les unes que les autres. Certains seront rebutés par la complexité du fil de l’histoire et le désordre apparent de la narration, mais c’est aussi ce qui fait le prix de cette œuvre si particulière. On pourra admirer ou peut-être détester ce film, mais l’indifférence ne saurait être de mise.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 018 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2009
    Un film plutôt difficile d’accès à priori pour le public français car évoquant la politique italienne qui a peu d’échos dans notre pays. Heureusement, Sorrentino fait un bel effort didactique en début de métrage. Giulio Andreotti est le superman de la politique italienne dans une démocratie réputée pour sa duplicité et son instabilité gouvernementale. 21 fois ministre et 7 fois président du conseil de 1954 à 1992 il aura su passer à travers toutes les crises jusqu’à ce que ses liens soupçonnés avec la mafia le contraignent à se retirer. Depuis, toujours vivant il a été blanchi. Sur la culpabilité d’Andreotti, Sorrentino laisse planer le mystère quant à son opinion. Ce qui l’intéresse c’est la personnalité de cet homme de petite taille quasiment bossu, tantôt mister Magoo déambulant dans les palais de la république de son pas tressautant, tantôt Nosferatu ourdissant dans l’ombre tamisée de son bureau avec ses ministres. Quelle est la clef de sa longévité ? Telle est la question qui taraude le metteur en scène. Sans doute jugé peu dangereux de par son apparence, Andreotti a su accumuler avec les années une mine de renseignement qui en a fait une véritable bombe ambulante pour toute sa confrérie, amie ou ennemie. Pourquoi n’a t’il pas été éliminé comme le juge Falcone ou Aldo Moro ? Sans doute parce que l’on savait qu’il ne parlerait pas. A travers ce personnage jamais vraiment dévoilé, Sorrentino s’amuse à brosser un portrait au vitriol de la classe politique de son pays dont on finit par se demander si au fond ce n’était pas Andreotti lui-même le moins corrompu de ses membres. La musique toujours en décalage avec le sujet traité participe à rendre attrayant un sujet austère.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 578 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2010
    « Il divo » (la star en franglais), c’est Giulio Andreotti, dit aussi « L’inoxydable ». En effet, il est le superman de la politique italienne corrompue de l’après guerre avec ses 21 mandats de ministre et ses 7 mandants de président du conseil (un super premier ministre : l’actuel se nomme Berlusconi) entre 1954 et 1992. Il incarne 4 décennies de pouvoir et de compromis avec l’extrême droite italienne (les brigades rouges) et la mafia. Personnage antipathique, le réalisateur dépeint tour à tour l’homme comme un droopy flegmatique et cynique, mister magoo déambulant dans le palais présidentiel mais surtout Nosferatu froid et impénétrable. Les années passent et l’étau se resserre sur lui ; la mafia souhaite le lâcher, le contre pouvoir est là en Italie. Pourquoi n’a-t-il pas été tout simplement exécuté comme Falcone ou Aldo Moro ? Comme le KGB, il cumulait des infos sur tous, de véritables archives, des bombes, mais voilà, tous savaient, Andreotti est une tombe.
    L’acteur est impressionnant dans ce rôle. Mais la plus belle réussite du film est la réalisation terriblement soignée et raffinée : des cadrages inhabituels, des mouvements de caméra novateurs, une mise en scène inventive qui défie l’espace, un rythme soutenu,… Chaque plan est travaillé, cela peut paraître excessif parfois, mais un vrai travail artistique et créatif sou tend ce choix. Les dialogues sont aussi percutants et la musique stylisée opéra rock appuie le propos.
    Le tout donne un film en forme de fresque avec des élan burlesque très puissant sans être intello. Un bémol pour nous spectateurs français ; le sujet est parfois difficile d’accès pour les non italiens. Même si tout un travail didactique est fait en préalable, un peu d’histoire italienne contemporaine est nécessaire.
    « Romanzo Criminale » est plus facile abordable.
    PS1 : que vient faire le personnage d'Ardant dans ce film ?
    PS2 : l’histoire ne se répète-t-elle pas ? Berlusconi n’est-il pas à l’image d’Andreotti?
    traversay1
    traversay1

    3 132 abonnés 4 631 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2008
    Les précédents films de Sorrentino (Les conséquences de l'amour, L'ami de la famille), pour brillants qu'ils fussent, laissaient comme un sentiment d'inachevé (trop froids). Avec Il divo, le réalisateur italien signe une oeuvre époustouflante qui dépoussière ou plutôt dynamite deux genres à la fois : le biopic et le film politique. Cet opéra baroquen'roll, consacré au sphinx bossu et migraineux de la vie politique italienne de l'après guerre, Giulo Andreotti, est une tornade visuelle mise en scène par un metteur en scène virtuose, qui ne se refuse rien, pas même le mauvais goût et la vulgarité. Héritier de Petri et Rosi, mais aussi de Fellini, Sorrentino se hisse d'un coup au niveau des cinéastes les plus inventifs du XXIème siècle. Il divo restera comme un film charnière dans l'histoire du cinéma italien. On prend les paris ?
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 021 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 janvier 2009
    Une nouvelle petite merveille du cinéma italien.
    Après l'inoubliable Gomorra qui glaçait déjà le sang de nombreuses personnes face au tableau attristant dressé de Naples, Il Divo arrive et nous dresse un tableau encore plus dérangeant.
    Ce biopic ravageur dénonce les coulisses de la politique italienne par le biais d'un des plus illustres politiciens du pays : le fascinant Andreotti.
    L'interprétation des protagonistes est magistrale, la mise en scène est parfaite.
    Poignant, nerveux, le rythme est éblouissant d'efficacité.
    Pointu, le film est sans fausse note du début à la fin.
    Le pointillisme de Il Divo est présent jusqu'au dénouement et le réalisateur a même eu le souci du détail jusque dans les moindres recoins du film : la BO est excellent et colle parfaitement avec le décor.
    Du très grand cinéma italien.
    Attention, ce film ne s'adresse toutefois pas à tout le monde : malgré le glossaire du début, le film nécessite une connaissance, même minime, de la situation exposée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 novembre 2011
    Difficile à suivre sans connaître l'histoire politique de l'Italie des année 70/80, mais la prestation habitée de Toni Servillo reste impressionnante. Du très bon cinéma sur le monde politique.
    claudiemamberti
    claudiemamberti

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 février 2009
    Attention chef d'oeuvre, interprétation magistrale, mise en scène sublimissime, photo superbe, dialogues subtils, il faut dire que giulio andreotti était d'un humour froid et décalé, véritable caviar pour un metteur en scène... Enfin bref une véritable orgie cinématographique !!!!! A déguster même si vous n'êtes pas un dingue de politique
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 juillet 2012
    il divo reste un bon film , l'histoire varie de giulio andreotti l'un des homme les plus mediatiques de la politque italiene, la mise en scene est assez reussit ,le point fort est incontestablement la transformation surprenante de toni servillo completement dans la peau de son personnage, mais il divo reste un film un peu difficile dans son compte rendu car je pense qu'il faut soit etre un passionner de la poltique italienne ou un connaisseur!!! ceci dit un film interessant qui relate aussi les troubles affaire du politiciens avec la mafia!!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 septembre 2009
    Un bijou!!!
    totoro35
    totoro35

    89 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2011
    Une plongée dans les arcanes du pouvoir complexe et difficile à suivre mais à la maîtrise formelle ahurissante et fascinante dans son portrait d'un monstre assoifé de pouvoir magistralement interprété par Toni Servilo.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 janvier 2009
    Un film que j'ai noté surtout pour l'histoire plutôt que le film en lui même (il y a quelques longeurs et on se perd parfois il faudrait presque prendre des notes!!!)
    On a le droit a une histoire tout simplement bouleversante avec un acteur qui joue son rôle d'une façon incroyable
    Le reste je conseil juste d'aller le voir pour les amateurs du genre
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 août 2011
    un bon film trés politique à voir mais il faut réviser avant l'histoire de l'Italie sous Andreotti car ça peut paraître complexe au premier visionnage
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 août 2011
    Un excellent film sur Gulio Andreotti et plus largement sur l'Italie corrompue par la mafia, l'acteur principal est fabuleux et la réalisation est excellente.
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