Un peu hasardeux sur le fin et avec un rythme s'éssouflant dans les 20 dernières minutes. Malgré cela costa-gavras nous délivre un bon long métrage. A noter que le jeune acteur Scamarcio est très bon, très convaincant.
La nature humaine peut être détestable mais il faut des règles,il faut voir ce film pour comprendre ce qu'endurent ces hommes qui quittent leur pays pour un soi-disant meilleur avenir,sans cesse traqués.
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1,0
Publiée le 9 avril 2021
La séquence initiale des immigrés clandestins sur un bateau était obsédante car ils arrachaient leurs cartes d'identité et les jetaient à l'eau. Alors que les autorités venaient les arrêter nous rencontrons Elias qui a plongé dans la mer pour s'échapper. Il s'est échoué sur le rivage d'une station balnéaire et à partir de là vous savez que les choses vont prendre une mauvaise tournure. C'est un jeu du chat et de la souris alors qu'Elias essaie de trouver son chemin vers Paris à la recherche d'un type qui lui a dit de chercher là-bas. Sur cette histoire peu convaincante le film devient un road trip où Elias rencontre et interagit avec des gens qui ont des problèmes divers. Elias n'a toujours été que le témoin des événements mais nous ne découvrons jamais rien de son passé. Nous ne savons même pas de quel pays il est originaire. J'ai continué à regarder le film car je voulais voir comment Elias allait finalement s'en sortir lorsqu'il arriverait à Paris. Cependant lorsqu'il rencontre ce type à Paris le grand final attendu de l'exode d'Elias n'est pas au rendez-vous. Eden à l'ouest est le premier des films de Costa-Gavras qui m'a déçu et je ne parle pas de Adults in the Room que j'ai carrément détesté...
Costa-Gravas, dont le talent n'est plus à discuter aujourd'hui, nous livre une nouvelle oeuvre au message certes discutable mais assumé, celui de l'immigration. Tout en finesse et en poèsie, Eden A L'Ouest nous retrace donc l'histoire d'un jeune immigré qui poursuit tête baissée son rêve : aller à Paris, capitale de la liberté où tout devient possible. Nous découvrons ainsi un acteur débordant de talent et de vitalité, Riccardo Scamarcio, qui a déjà mine de rien une filmographie de qualité. A ce personnage s'ajoute une mise en scène tout en finesse, des dialogues d'une rare humanité et un sens du détail riche. Eden A L'Ouest ne mérite peut-être pas 4 étoiles à proprement parler mais il s'agit d'une très belle oeuvre qui mérite que l'on s'y attarde quelques secondes.
C'est un bon film, j'y ai passé un bon moment. L'acteur principal est très bon. Tous les acteurs, le sont même. Mais Costa-Gavras en fait beaucoup trop. ce film est bourré de Clichés. Je crois que j'ai tout résumé en deux phrases. Mais pour faire bien je vais en rajouter un peu plus. Je ne vais pas donner d'exemple mais vous verrez par vous même, Costa-Gavras y critique en permanence la société de nos jours, mais c'est dix fois trop exagéré, a la longue sa en devient ridicule. Scénariquement c'est pas mal aussi, mais je n'ai jamais vu un immigré avec autant de bol. Il rencontre pas mal de pépin, mais à chaque fois ils s'en sort étonnamment bien. Le coup de la petite bourgeoise dans le XVI eme qui donne un coup de main à un sans papiers ont ne voit pas ça souvent... Enfin bref allez voir ce film si vous voulez, mais le réalisateur nous en fait des tonnes. Pour presque rien au final... 5/10
Sur un sujet délicat, le comique burlesque peut-il marcher ? Si Chaplin démontrait que cela était possible, Costa Gravas ni parvient pas... A part quelques minutes dans ce film long, Costas Gravas enfile les clichés à la pelle. Faire le coup du beau immigré qui séduit une riche touriste, va pour une fois. Mais lorsqu'on refait le même coup à Paris avec une Dupperey qui joue archi-faux, il y a un hic. Au delà, il manque du rythme à ce film pour être une véritable odyssée. La longue marche de la plage à Paris est assez décousue et ennuyante. On retiendra donc le jeu de l'acteur et une tentative - louable - de faire passer autement des idées.
Un bon film sur le théme de l'immigration, on suit le parcours d'un homme qui tente désespérement de rejoindre Paris ou il est persuadé qu'il aura une vie meilleure. Les acteurs ne sont pas forcément connus, mais ils jouent bien leur rôle, on notera tout de même une courte apparition d'Annie Duperey. Quelques petits bémols cependant, on regrettera l'absence d'indications géographiques concernant les pays traversés par Elias et les nombreux problémes avec les sous titres qui sont pour la plupart coupés ou alors affichés une fois sur deux !
M. le réalisateur vous devriez sortir de votre bulle et revenir dans la réalité.Même si cette histoire de road movie est gentillette le tout tombe dans de nombreux clichés imbuvables.En gros les policiers sont des horribles chasseurs d'immigrés(d'ailleurs on voit un policier toutes les 05 minutes), l'europe n'est qu'un ramassis de racistes et le pauvre immigré n'est qu'un esclave de ces bourreaux blancs.Alors d'aprés gavras ce n'est qu'une fable et rien là dedans ne fait référence à la politique.Hummm je suis dubitatif sur l'absence de côté politique.
j'ai longuement hésité entre 2 et 3 étoiles... joli film , j'ai passé un bon moment , un parcours qui laisse a réfléchir surtout a la fin... meme s'il y a pas mal de clichés et meme si on peut se dire que la beauté du personnage lui permet a mon avis un peu plus de facilité qd a sa trajectoire et ses rencontres ... en tout cas tres bon jeu de l'acteur principal
Il n'est pas rare que des metteurs en scène de premier plan terminent leur carrière en signant d'horribles navets. C'est malheureusement le cas de Costa-Gavras. Le cinéaste engagé de "Z", "L'Aveu", et autres oeuvres très fortes, nous livre avec "Eden à l'Ouest" une parabole lourdingue sur l'immigration clandestine. L'irréalisme des situations n'est pas choquant, c'est la loi du genre. Par contre le manque d'inspiration du metteur en scène saute aux yeux. Dès l'épisode interminable dans l'hôtel de luxe, j'ai eu envie de quitter la salle de projection. Depuis les w-c du début ("aux chiottes, les immigrés!") jusqu'au mirage final de la ville-lumière, les symboles pèsent des tonnes. Entre l'Allemande mûre, avide de sexe, et ses compatriotes, les camionneurs gras, portés sur l'alcool et secoués de gros rires, Costa-Gavras empile les clichés. Une idée amusante: la scène où le jeune héros veut s'emparer des piécettes de la dame des toilettes. Elle dure au plus cinq secondes. Le reste n'est qu'ennui. Plutôt que de perdre près de deux heures dans cet "Eden" de pacotille, mieux vaut voir ou revoir, à propos de l'immigration clandestine, "O Salto", de Christian de Chalonge, si on a la chance de pouvoir se le procurer.