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    Cherry Blossoms
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Cherry Blossoms" et de son tournage !

    En compétition à Berlin

    Cherry Blossoms a été présenté en 2008 au Festival de Berlin, en compétition. Sélectionné dans de nombreux autres festivals, il a entre autres remporté le Prix de la jeunesse au Festival du film d'amour de Cabourg.

    A saisir !

    La cinéaste revient sur le thème central du film : le caractère ephémère des choses. "Ce film est une romance, mais l'amour (...) est ephémère. Chacun doit donner à l'amour une chance de se révéler dans sa plus grande douleur et sa plus grande force. C'est pour cela que les Japonais s'assoient sous les cerisiers : ils sont absolument magnifiques lorsqu'ils sont en fleurs, et en même temps leur période de floraison est douloureuse tant elle est éphémère. Il faut saisir le moment où les fleurs éclosent, si l'on rate cette période, il faut attendre une année entière et peut-être beaucoup plus. Les Japonais s'occupent donc avec le plus grand soin des arbres. Il en est de même avec l'amour : quand on l'a, il faut lui donner une chance de s'épanouir, et il faut savoir l'apprécier. C'est le sujet principal du film : chaque personne, chaque plante, chaque animal peut se révéler et s'épanouir à un moment donné. Mais souvent on essaie de l'étouffer, c'est ce qui arrive à Rudi dans le film. Nous ne laissons jamais notre être profond et notre beauté se révéler, s'épanouir comme le cerisier."

    Japon chéri

    Cherry blossoms est le troisième long métrage que Doris Dorrie tourne en partie au Japon après Erleuchtung garantiert et Der Fischer und seine Frau. "J'y suis venue pour la première fois il y a 20 ans. Mon premier film était sélectionné au festival de Tokyo, et je suis entrée dans ce pays comme on entre dans un rêve (...) je suis allée à la gare de Shibuya et suis montée dans le premier train pour Kamakura. Après un court voyage, j'étais au milieu des temples et des forêts de bambous. J'étais bouleversée. J'étais sûre d'avoir trouvé le paradis (...) Je suis retournée au Japon en 1994, dix ans plus tard, avec ma fille. A la surprise des organisateurs du voyage, j'avais insisté pour séjourner dans un petit B&B traditionnel, appelé " Minshukus ", où j'ai découvert la tradition du bain japonais, ainsi que l'extrême délicatesse de la cuisine japonaise et du service en général (...) c'est ce que les Japonais appellent " mono no aware " (être enchanté, transporté, ému par le monde extérieur)."

    Dörrie aux larmes

    Comme le héros de son film, Doris Dörrie a dû faire face à la disparition de son conjoint, Helge Weindler, chef-opérateur décédé en 1996, à l'âge de 59 ans.

    La parenté avec Ozu

    Parmi les sources d'inspiration de Cherry blossoms, en dehors de l'expérience personnalle de la réalisatrice, figure le cinéma de Yasujiro Ozu, et notamment Voyage à Tokyo. Doris Dörrie reconnaît que lorsqu'elle avait découvert, étudiante, les films du maître japonais, elle les avait trouvés "trop lents". Elle ajoute : "Avec du recul , j e pense que j'étais tout simplement trop jeune pour ces films. Maintenant, je comprends cet amour très spécial que portent les japonais à tous les petits détails de la vie qu'Ozu évoque si bien dans ses films. Le thème préféré d'Ozu est aussi le mien : la famille. Ozu a, toute sa vie durant, raconté des histoires de famille de la même façon que Hokuzai a peint et repeint le Mont Fuji."

    Retrouvailles

    Acteur très populaire en Allemagne, notamment pour ses participations à de nombreuses séries, Elmar Wepper avait déjà tourné sous la direction de Doris Dörrie, pour le film Der Fischer und seine Frau en 2006.

    Ruée vers Lorre

    Pour le personnage de Rudi, Doris Dorrie confie s'être inspirée de Peter Lorre, le héros de M le Maudit, "un homme aux épaules hautes et à l'air rigide"

    Droit au butô

    Pour la préparation du film, Doris Dörrie a fait beaucoup de recherches sur le butô, une danse qui la fascine. "Il est aussi difficile d'expliquer le mot Butô que le mot "zen", explique-t-elle. "Le Buto a été créé au moment du mouvement hippie japonais. Le Butô a été rapproché par Kazuo Ohno de l'Ausdrucktanz allemand, un mélange de danse et de théâtre, né dans les années 1920. Les danseurs de Butô sont encore aujourd'hui totalement à part. Même au Japon, cette danse est encore très peu connue des amateurs d'Art et de Culture et totalement inconnue du grand public. Le Butô évoque des thèmes tels que la naissance, l'éphémère, ou la mort."

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