Derniers Avis : Pandorum - Page 2

Bon film, pas forcément très bien filmé, mais les décors font mouche, et l'histoire est vraiment sympa, avec un twist final bien vu. Comme dit par un autre internet, ca fait penser à Druuna, l'érotisme en moins.

Pandorum s'annonçait comme le retour gagnant de Paul W.S. Anderson (ici producteur) à une SF viscérale et plus mature dans la droite lignée de sa seule réussite à ce jour en tant que réalisateur, le sympathique Event Horizon.
Las, les espoirs d'y voir un nouveau Vaisseau de l'au-delà se dissipent vite durant le visionnage de Pandorum tant ce film se rapproche plus d'un Resident Evil cinématographique par son montage ultra-clippé et ses pugilats nanardesques qu'à un authentique space opera horrifique.
Le film de Christian Alvart n'est pour autant pas dénué de qualités dont quelques idées narratives astucieuses régulièrement plombées par une réalisation désincarnée, un montage parfois illisible et une intrigue redondante au possible laquelle s'achemine vers un twist final qui ne surprendra personne.

L'histoire de Pandorum démarre pourtant sur de bonnes bases annonçant une certaine ambition du récit qui hélas n'en tirera jamais grand chose.
Deux hommes se réveillent chacun de leur côté d'un hyper-sommeil au milieu d'autres "dormeurs" perdus dans les tréfonds d'un gigantesque vaisseau spatial. Au départ tous deux amnésiques, leurs souvenirs leurs reviennent par bribes (leurs noms, leurs grades) jusqu'à ce qu'ils recouvrent totalement la mémoire. Les deux soldats font partis d'un équipage de colons de la dernière chance occupant un des nombreux vaisseaux ayant déserté une Terre mourante et devenue invivable, à destination d'une exoplanète édenique qu'ils sont de toute évidence encore loin d'avoir atteint.
Les deux bidasses, le colonel Payton et le caporal Bower, se rencontrent bientôt et se rendent très vite compte qu'ils ne sont pas les seuls à arpenter les corridors sordides du vaisseau noctambule. Outre la vision d'une belle et mystérieuse amazone, il doivent faire face à des créatures humanoïdes particulièrement hostiles et affamées. Dés lors leur unique chance de salut, tient à atteindre la potentielle navette de secours.
Pour se faire, le gradé Payton, confortablement assis derrière un pupitre mais pas moins dans la merde, va guider le jeune caporal dans le dédale de coursives et de conduits d'aérations, tel un gamer le ferait avec son avatar vidéoludique. Une distanciation particulièrement bien venue tant les deux personnages restent en contact par micro tout en étant chacun la proie d'un danger potentiel. Cela induit qui plus est à mon sens, une intéressante comparaison des deux médiums que sont le cinéma et le jeu vidéo.

Le contexte futuriste du film (les colons de la dernière chance) n'a rien d'innovant tant il emprunte au point de départ du manga Trigun entre autres et sera repris partiellement dans le jeu vidéo Rage. La Terre y est donc désertée par des millions de survivants endormis dans des cryotubes, en route pour les étoiles.
Le background regroupe ainsi assez d'éléments narratifs pour se permettre une certaine ambition mais ne se résume finalement qu'à un prétexte facile pour nous resservir un énième film de couloirs lorgnant à la fois du côté d'Alien et consort mais aussi et surtout des précédentes réalisations d'Anderson.
Sur ce dernier point, l'influence du producteur se fait ici largement ressentir, lui qui a commis l'essentiel des opus de la franchise nanardesque Resident Evil.
Le réalisateur de Pandorum, Christian Alvart, un illustre inconnu teuton, ne transcende jamais un script minimaliste doté ci-et-là de rares moments d'inspirations (l'homme qui se réveille pour découvrir qu'il est en train de se faire dévorer vivant). Pire encore, le style visuel adopté finit par agacer franchement entre un mauvais montage, des éclairages parfois hideux et une direction artistique à la ramasse. Quant aux origines des mystérieuses créatures aux accents tribaux, là-aussi, il ne suffit pas d'attendre l'explication pour avoir déjà tout deviné.

Pandorum est donc une franche déception pour le spectateur qui projetait sur ce film l'espoir d'y retrouver un nouveau Event Horizon. On en est hélas à des années lumières, c'est le cas de le dire.

Bonne histoire et bon acteur mais le début démarre mal avec de combats de super combattant ninja.
Après le film reprend une base saine seuls les mutants sont un peu exagéré voir grotesque mais au final c'est distrayant quand même mais passe largelement à côté d'être un film de science-fiction culte.

Un bon thriller galactique, teinté d'épouvante par l'entremise de monstre assez flippant.
On suit au départ sans vraiment savoir ce qui se passe. Cela en perturbera certains. Il faudra qu'ils s'accrochent pour finir par comprendre la totalité des tenants et des aboutissants. La dernière demi-heure sera une accumulation de révélations.
Les acteurs, peu connus, jouent bien. Le scénario est complexe à souhait mais facilement compréhensible. Les décors de station spatiale sont dans la moyenne de ce qu'on imagine.
Pour les amateurs de SF façon thriller et qui n'ont pas peur des monstres.
Je pense qu'il est sage d'éviter cela aux enfants de moins de 11ans.

Que c’est lourd. Film beaucoup trop référencé pour ne pas être comparé, il soufre tout du long du rapport qu’il semble vouloir entretenir avec la saga Alien et dont il n’arrive pas à la cheville. Il perd même en cours de route son côté série B sympathique avec un scénario qui navigue à vue et un montage épileptique pour ses scènes d’action qui donnerait des convulsions à Michael Bay. La mise en scène est un des plus gros talon d’Achille de ce film, l’action est illisible, on a l’impression d’être perdu dans un espace clos. Je l’ai vu en Vo le son était catastrophique et les dialogues à peine audible. C’est un film pénible de bout en bout.

Bien. Dans le genre SF spatiale croisé avec un film d’horreur, c'est un bon film. Bon décors, bon zombies, bon jeu d'acteur, une actrice bien foutue, bon scénario. Après ça ressemble à d’autres films d'accord et le twist final et la fin sont assez convenus mais le film se regarde avec plaisir.

D'habitude, j'adore les films de ce genre (la science fiction horrifique), dans lesquels l'Homme s'avère finalement être peu de chose face à l'immensité de l'espace et les créatures qui rodent dans les ténèbres. Il est intéressant de noter la différence entre ténèbres et obscurité: les ténèbres sont habitées par une présence (plus ou moins dangereuse) et pas l'obscurité (qui correspond à l'absence, au vide)...J'aime bien le paradoxe qu'il y a à peupler l'espace ou plus précisément le vaisseau qui s'y aventure (normalement on est dans un vide quasi parfait) par une présence hostile: c'est en quelque sorte un renversement de perspective et c'est propice à d'excellent huis-clos ("dans l'espace personne ne vous entendra crier"...). Ici malheureusement, j'ai trouvé le film peu efficace pour exploiter ce potentiel, avec un coté beaucoup trop crade qui m'a franchement déplu, on se croirait dans un asile d'aliénés, et il n'y a pas cette atmosphère de recueillement habituellement présente dans ce genre de film...Donc en fin de compte je n'ai pas aimé...

Malgré des acteurs inconnus, ben, c’est très bon ! Décors, scénario, action, psychologie, conclusion juste génial et très immersif ! Tombé dessus par hasard un soir chez un pot... le lendemain en commande Blu-ray pour ma collection.
J’imagine déjà les commentaires des mauvaises notes, c’est qu’ils n’aiment pas la SF a la sauce survival action horreur... Avis aux fans de la série Alien et autre film de genre allez y, vous allez passer un bon moment !

Une bonne idée de départ très affaiblie par une réalisation paresseuse: combat bordélique et image trop souvent plongée dans l'obscurité, et les accélérations sur les mouvements des créatures ne sont pas loin du ridicule. Le look des créatures rappelle en effet celui de ghost of mars et ce n'est pas une bonne idée, on est dans une inspiration grand guignolesque... bon en fait le film n'a eu ni les moyens ni l'envie de se payer une direction artistique. Donc on a des monstres de foire. Le xénomorphe reste décidément la meilleure création de la sf horrifique.
Mais ce pandorum a pourtant qqs bonnes idées de scénario, sur son dénouement essentiellement, qui le sauvent de l'ennui total et la consternation.
Le cahier des charges du huis-clos spatial horrifique est respecté: on a un vaisseau que les "prises de vues" extérieures nous montrent dans tout son gigantisme, des couloirs et coursives dégoulinant et sombre, de grandes salles à l'architecture étrange... ça en fait un petit film du soir passable. Mais c'est bien tout.

Pandorum est un huis-clos spatial m'ayant fortement fait penser à Even Horizon et pour cause : Paul W.S Anderson et Jeremy Bolt en sont les producteurs. Pandorum lorgne aussi vers Ghosts of Mars de John Carpenter et à Dead Space. La série de jeux vidéo de Visceral Games sortie entre 2008 et 2013. Piégés dans ce vaisseau, subitement réveillés d'un sommeil profond, déjà on se demande qui sont cet ingénieur et son commandant, combien de temps ils ont dormi, en quelle année ils évoluent et s'il y a des survivants à bord. Pendant que le commandant reste au chaud au poste de pilotage, c'est l'ingénieur qui va se taper tout le boulot. Un point commun avec les jeux vidéo en général. Sur son chemin, il va rencontrer divers survivants avec qui il va cohabiter tant bien que mal. Bien qu'étant tous sur le même bateau, enfin sur le même vaisseau, chacun est méfiant et on les comprend : une horde de cannibales sont à leurs trousses. La vraie raison de leur présence à bord, l'origine des mutants, toutes les révélations et autres retournements de situation, iront crescendo. L'horreur et l'action aussi. Un mélange des genres, puisqu'il y a aussi la science-fiction, assez réussi même si le nom des producteurs peut faire peur. Il ne faut pas se laisser abuser.

Pandorum un pur un chef-d'oeuvre malheureusement perdu, oublié de tous et enfoui dans le vaste monde du cinéma. Mais pourtant si vous regardez Pandorum, vous-y découvrirez une mythologie, un monde vraiment hallucinante et un scénario rempli de surprises de par ses subtilités. Pandorum vous feras penser probablement à Alien, de par le fait que les protagonistes de l'histoire sont pris au piège dans un vaisseau spatial et qu'il sont pourchassé par des créatures surpuissantes, créatures qui elles vous rappellerons surement celles du film The Descent et ne parlons pas de l'éclairage parfois d'un teint rouge et verdâtre qui fait aussi penser aux types éclairages utilisé dans le film The Descent. Bref, le film nous offre un scénario riche, des cinématique intéressantes, des twists hallucinants ainsi que des décors parfois à couper le souffle et d'autres fois très gore! Un pure thriller/horreur/science-fiction à la fois un peu psychologique et intriguant! Chapeau à Milloy et Alvart pour se scénario incroyable!

Vu en V.O, plutôt pas mal, de la bonne SF, bon bien gore parfois, on retient souvent son souffle et les rebondissements sont multiples, le scénario est plutôt original même s'il a largement pompé du Alien, Abyss et d'autres chefs-d'oeuvre en la matière. Je pensais que 2h allaient être un peu long compte tenu de la trame et des critiques lues ici et là, en fait j'ai passé un bon moment même si c'est pas un film SF absolument remarquable, il mérite tout de même d'être vu.
J'ai ajouté une démi étoile pour l'effort global de la réalisation et la fin assez innatendue.

Mélange de SF & d'horreur, Pandorum pioche des idées dans diverses œuvres et la sauce prend sans problème. Le film a clairement été influencé par la saga mythique Alien, et on y retrouve l'ambiance sombre et claustrophobique d'un vaisseau spatial en proie à une menace inconnue mais très dangereuse. Côté jeu vidéo, le parallèle à faire est sans aucun doute avec le très bon Dead Space, également inspiré par la franchise Alien. Le scénario est plaisant et comporte assez de twist et de révélations pour aller au bout du film, avec une fin satisfaisante. Dommage qu'il n'y ait pas assez de long-métrage de cet acabit, le mix SF/horreur/survie est très efficace sur moi et je revoie Pandorum de temps en temps avec toujours le même plaisir. Mon verdict est 4.5: c'est excellent, ce film est mésestimé et sous-estimé.

Pandorum est un film de science fiction qui prend place dans un immense vaisseau spatial qui envoie des milliers de personnes, endormi en stase, sur une planète habitable afin de perpétuer l’espèce humaine condamné sur une planète Terre agonisante, et surpeuplé. Le synopsis rappelle beaucoup Alien Covenant, mais s'il partage quelques traits commun, il s'en détache pour le meilleur mais aussi pour le pire. Commençons par le meilleur, Pandorum propose une histoire, qui se découvre au fur et à mesure que l'un des personnages réveillé pendant le voyage, apprend ce qui s'est passé depuis le départ de la Terre. C'est l'une des force de Pandorum, de nous garder dans un histoire, qui rappelle énormément celui du jeu vidéo Dead Space. Beaucoup de surprises nous attendent de ce coté, et on est bien servis,par des révélations, relevant toujours l’intérêt de ce qui se passe dans le vaisseau. Ce vaisseau qui est à lui tous seul un personnage, tant il apparait tortueux, plongé dans l'obscurité, sale et mais surtout à l’abandon. Ses entrailles reflète plus les tréfonds d'un monde souterrain qui sont plus parcouru par des êtres mutants plus proche de l'alien ou des necromorphes, que par des êtres humains. En cela Pandorum, a ce qui a de plus réussi, une histoire intéressante pleine révélations, et un vaisseau des plus originales parcouru pas une menace redoutable. Néanmoins le film souffre de quelque défauts, une obscurité et un sur découpage qui empêchent de bien suivre l'action, d’où le peu de visibilité de certaines scènes qui apparaissent frénétique sans que l'on comprenne ce qui se passe, de même si le vaisseau est un personnage intéressant et malgré des décors plus qu'originaux, l'obscurité qui offre un écrin inquiétant à celui ci empêche aussi d'avoir une grande visibilité de celui et l'immensité du vaisseau ne sera jamais apprécié à sa juste valeur. Cela n’enlève rien au qualité du film, et il convient de le découvrir au moins une fois, pour faire l’expérience d'un film de science fiction qui dénote par rapport à des films comme Prometheus ou Alien Covenant.

Vous connaissez les symptômes du « Pandorum » ? Quoi qu'on fasse, ça empire! Plongez tête baissè et priez pour que cette exploration se passe sans accroc! Pour l'aficionado pur, difficile de rèsister à ce survival qui puise son inspiration dans son amour de la science-fiction ("Alien", "2001", "The Abyss"...) et de la sèrie B sans temps mort! Le scènario (à la « Dead Space ») crèe une sorte de mystère que seul le caporal Bower parviendra à percer! Ben Foster et Dennis Quaid (dans un rôle inhabituel) plongent le spectateur dans une ambiance pesante, voire inquiètante! Les deux acteurs se rèveillent à bord d'un vaisseau spatial sans connaître leur mission ou leur identitè! Si la destination n'a franchement rien de rèvolutionnaire (ambiance claustrophobique, S.F et horreur), Christian Alvart soigne l'odyssèe avec un mèlange de mystère et d'efficacitè! De plus, les effets spèciaux fonctionnent et les bestioles ressemblent à celles de "The Descent". Attention tout de même au mal de l'espace...