Avec Woody, ça marche toujours, particulièrement dans ce film sans grande surprise mais franchement drôle et malin comme tout. la philosophie de la vie par Woody Allen, c'est basique mais ça me va. Et en plus, Larry David est complètement dans l'esprit de Woody Allen.
Pour son retour à New-York après les escales européennes réussies (Londres) ou ratée (Barcelone), on ne peut pas dire que Woody Allen se soit montré très inspiré. Héros inintéressant et franchement antipathique. L'intrigue par ailleurs, notamment les dénouements amoureux et sa conclusion sur le brouillage des identités sexuelles, est assez représentative d'une tendance branchée qui devient de plus en plus conformiste, en fin de compte. L'acteur qui le remplace devant la caméra est par ailleurs assez horripilant. A oublier.
De mon point de vue, "Whatever works" (2009) est le meilleur film de Woody Allen, je veux dire celui qui m'a le plus parlé, le plus enthousiasmé (mais je suis loin d'avoir vu toute sa filmo). Comédie satirique, romance improbable, misanthropie optimiste, voici la tonalité du métrage, porté par un Larry David méchamment attachant, et une Evan Rachel Wood savamment ingénue. Le casting s'étoffe au fil du récit, démultipliant ainsi les situations drôles et improbables. Surtout, Woody Allen s'est surpassé dans l'écriture de dialogues à la fois retors et légers, lesquels s'égrènent avec une fluidité remarquable. Heureusement car "Whatever works" est un film très bavard, assez intello, qui déplaira aux amateurs d'action trépidante.
Une grosse déception , étant plutôt fan de certains films de Woody Allen , je n'ai rien retrouvé de ce qui faisait le charme de ces précédentes œuvres .
Je peine à comprendre les éloges faites pour ce Woody Allen mineur... "Whatever works" n'a pour moi été qu'une grosse déception tant l'ennui est palpable et l'humour de Woody tombe à plat pour le coup... J'ai en outre eu la détestable impression de voir sans cesse Woody Allen dans l'acteur principal Larry David. Autrement dit, Larry David fait du Woody Allen en mode mineur. Seule la toute fin avant le générique, originale pour le coup, sauve ce film raté à mon goût. Dommage!
Une satire qui perd un peu de sa force sur la longueur! Un Larry David en roue libre hallucinant de bout en bout, une mise en abyme hyper interessante! Un bon Woody Allen!
Whatever works n'est qu'une auto caricature complaisante et très laide, succession de bons mots déjà entendus dans 20 films du réalisateur, aux procédés cinématographiques datant d'un autre âge (franchement le gars qui parle au spectateur face caméra c'était génial dans "la folle journée de Ferris Bueller" mais là ça ferait presque de la peine...) illustrant péniblement un scénario vieillot assez misogyne (la très jeune fille qui se marie avec un vieux de 70 ans est une cruche sans nom ...) aux ressorts dramatiques prévisibles et éculés et aux relents misanthropes franchement désagréables ...
Woody Allen est fondamentalement marivaudien. «Le Jeu de l’amour et du hasard» doit probablement constituer une référence capitale pour le cinéaste. Il constitue un paradigme judicieux dans l’œuvre d’Allen. L’amour, cette inépuisable terre d’exploration, et son apparition aléatoire traversent l’ensemble des films du cinéaste. Avec «Whatever Works» (USA, 2009), il revient sur le sol new-yorkais après son échappée européenne et retrouve, par là même, le premier film de sa trilogie britannique, «Match Point». La nature fortuite et le déterminisme hasardeux de la vie faisait de «Match Point» un sarcasme dramatique avant de faire de «Whatever Works» un sarcasme ironique. Un vieil acariâtre, génie en physique cantique, péroreur logique et désabusé, se voit contraint en toute situation de n’apprécier l’amour que lorsqu’il se présente sous sa forme la plus imprévue et irrationnelle. Pour cette raison, il quitte sa femme après s’être rendu compte que tout est parfaitement proportionné dans leur amour. A ses côtés vient s’incruster une jeune provinciale américaine, originaire du Sud, similaire à la charmante Mira Sorvino de «Mighty Aphrodite». Dénuée de tous sens logiques, elle conçoit l’amour comme un phénomène rigoureux. Ses deux personnages, dont les caractères sont faits de lieux communs («Le cliché est parfois le meilleur moyen de s’exprimer» s’exclame le vieux Boris) que tout oppose sont réunis par Allen lors d’une ellipse invraisemblable. Peu importe, l’allégresse jazzy du cinéaste pardonne une telle licence. La réussite, quoique modeste, de «Whatever Works» tient au fait que le cinéaste accomplit un retournement progressif des clichés avec une telle aisance que cela paraît prodigieux. Par ailleurs, jamais New-York n’aura été aussi radieux. Mais ce soleil de plomb, qui auréole les personnages de leur inconstance immorale, n’a rien de décorateur. Il ne fait qu’apporter un contre-point lumineux dans cette fable aussi mélancolique qu’elle s’avère lucide.
Woody Allen ne cesse de critiquer la conception des films classiques avec son "Larry et son nombril" qui se croit tellement supérieur aux autres "vers de terre". Un univers totalement niais et plat. Un film égale à son univers mais pas à la maîtrise de son mettre. On fait tous des erreurs "du moment que ça marche" après ...
je me demande encore pourquoi je m'obstine à aller voir les films de woody allen.. à chaque fois je sors en n'ayant pas aimé (sauf match point). whatever woks est un film prétentieux, long et ennuyant.
Woody Allen. Pourquoi ? Entre un sexagénaire en proie à de nouveaux idéaux romantiques et anthropologiques, une mère de famille qui vit sa libération sexuelle à trois quelques temps après avoir fait son apparition dans le club très select des quinquas, une jeune femme géronto dénuée de raison et incapable de raisonnement, le film ne montre rien d'autre qu'un auteur perdu entre ego, fantasme et trip d'intellectuel bobo. Mon dieu, quelle laideur.
Comme d'habitude encore une comédie brillante de Woody Allen décidément jamais à court d'inspiration avec des dialogues savoureux particulièrement dans le cynisme. C'est un régal jusqu'au bout et on en redemande.