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    Whatever Works
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    3,8
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    636 critiques spectateurs

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    Le cinéphile
    Le cinéphile

    590 abonnés 2 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2013
    Toujours le même sujet et pourtant toujours une leçon de cinéma romantique pour tous ceux qui essayent de l'imiter.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juillet 2015
    Il fallait bien que Woody Allen repasse par New York après trois films en Angleterre (2) et en Espagne (1), pour voir si cette escapade européenne lui avait permis de retrouver le parfum perdu de « Manhattan » ou d’« Annie Hall ». Un parfum à ce point disparu qu’il avait renoncé le plus souvent à apparaitre à l’écran. Très prudent, il transmet le talisman à Larry David, comique juif new yorkais (c’est un minimum !), spécialiste comme lui du stand-up qu’il avait déjà utilisé pour de petits rôles dans « Radio days » (1987) et « New York Stories » (1989). Pour bien marquer sur quelle rive il entend nous faire accoster, Allen commence son film exactement comme il l’avait fait dans « Annie Hall » (1977), Larry David prenant directement le spectateur à parti face à la caméra. Nous sommes prévenus d’emblée, Boris Yellnikoff a raté de peu le Prix Nobel de Physique et il ne l’a pas digéré. Sa femme l’ayant plaqué lui l’être supérieur, il a décidé de se réfugier dans une misanthropie sans concession dont il abreuve les rares amis qu’il lui reste. spoiler: Boris, c’est un peu comme un Alvy Singer (personnage principal récurrent de « Annie Hall » et de « Manhattan ») uniquement présenté sous sa face sombre et antipathique. Alvy Singer était lui aussi hypocondriaque et un peu prétentieux, voire méprisant pour ses congénères mais ses doutes perpétuels sur la marche du monde, sa dérision et son obsession sexuelle assumée en faisaient un personnage difficile à détester car terriblement charismatique. Rien de tout cela chez Boris, scientifique froid et calculateur pour qui tout peut être mis en équation y compris les sentiments amoureux
    . On comprend dès lors pourquoi au-delà de l’âge, Woody Allen ne s’est pas risqué à endosser le rôle. Cette antipathie profonde que dégage le personnage ne crédibilise pas l’arrivée un peu incongrue dans sa vie de la très jeune et très fraîche Mélodie (Evan Rachel Wood). Allen fait ce qu’il peut pour bricoler cet attelage plus qu’improbable mais malgré tout son savoir-faire on n’y croit pas vraiment. Le démon de midi qui avait obsédé en son temps Allen au point de lui jouer de vilains tours dans sa vie privé est ici complètement absent, contribuant à amplifier l’aspect un peu bancal de l’histoire. Boris restera globalement ronchon et malotru malgré l’énergie positive que diffuse à haute dose Mélodie. Le réalisateur un peu brouillon tout à coup, tente de nous convaincre que l’ours irascible revient progressivement à la vie civilisée à force de voir les êtres autour de lui se libérer de toutes leurs chaînes (la mère de Mélodie convertie au triolisme, son père découvrant son homosexualité à près de soixante ans) mais le trait est tout même gravement forcé pour ceux qui ont été bercés aux dialogues en arabesque du Woody Allen des grandes années. La morale de toute cette démonstration un peu pesante est le « Whatever works » du titre qui revient à dire : « il n’y a pas de mal à se faire du bien ». Une éloge du futile et du provisoire assez étonnante de la part d’un intellectuel comme Allen pour qui les choses sont d’habitude si compliquées mais qui est bien obligé de constater au soir de sa vie que lui aussi à souvent cédé au « Whatever works », sorte de passeport magique pouvant servir à justifier tous les égarements. Beaucoup, sans doute, un temps désespérés d’avoir perdu le Woody Allen qu'ils chérissaient, ont crié au génie sorti à nouveau de sa boîte grâce à un retour aux sources salutaire. Conseillons-leur de très vite revoir « Annie Hall », « Manhattan » ou « Hannah et ses sœurs ».
    Sylvain P
    Sylvain P

    299 abonnés 1 330 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2009
    On peut prendre le héros du dernier Woody Allen pour un vieil aigri, et pourtant, il est la seule personne lucide de toute cette mascarade, où l'on rit beaucoup. Son seul point de vue un peu idiot, est de ne pas profiter de la vie, telle qu'elle lui vient. Bref, encore de la philosophie du dimanche, bien éloigné de l'excellent Vicky Christina Barcelona. 2 Grands Woody coups sur coups!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 novembre 2009
    C'est marrant de voir à chaque fois la différence entre les bonnes critiques et les mauvaises pour les films de Woody Allen. J'ai jamais été super fan, je regarde surtout ces films depuis Match point. Whaterver Works est pour moi une excellente comédie écrite avec brio par un Woody Allen visiblement très en forme. Larry David est assez hilarant et parfait dans son rôle quand à Evan Rachel Wood c'est assez drôle de la voir faire la nunuche blonde de service. A mon avis tout ce petit monde a du bien s'amuser sur le tournage. Ce nouvel opus Allenien est très réussi parce qu'avant tout très frais et assez original. J'ai passé un bon moment.
    Cineseba
    Cineseba

    37 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2014
    Wouah ! Excellent film ! Je me suis réjoui de retrouver le style et les caractéristiques de l'infatigable Woody Allen : le générique avec des lettres blanches sur un fond noir comme dans les films muets, les dialogues très bavards avec des idées drôles et croustillantes, l'humour grinçant à la sauce Woody Allen sur la société... Dans le film "Whatever works", un homme d'une cinquantaine d'années, tombé amoureux d'une jeune fille qu'il héberge, s'interroge sur les relations humaines, la société. Ce personnage reflète sur la personnalité et la vision de Woody Allen. C'est en quelque sorte, un nouveau film testament après le film "Vicky Cristina Barcelona" dans lequel Woody Allen se pose des questions sur l' le film "Whatever works", à travers des dialogues très bla-bla, Woody Allen essaie de nous faire comprendre que dans la vie, il s'est passé tant de choses en un si peu de temps, que nous ignorons parfois la beauté des choses exterieures. Une belle reflexion philosophique sur le bonheur ! En tant que écrivain et réalisateur, Woody Allen est epoustouflant car il a une imagination débordante. Il parvient à réliser un film par an avec plein plein d'idées drôles ! Incroyable ! Ce qui est interessant chez lui, c'est qu'il trouve toujours de bons comédiens inconnus qui peuvent devenir des étoiles montantes ! Excellent film ! Vivement son prochain film !
    diki2
    diki2

    23 abonnés 313 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2012
    Film épatant par ses dialogues et ses trouvailles de style qui en font un film plaisant pour nos neurones. Les éternelles questions existentialistes de woody débarrassées ici de toute connotation sexuelle sont incarnées par un misanthrope de première, hypocondriaque , génie de mauvaise foi et totalement renversant dans son incapacité à communiquer avec l'autre. L'autre c'est Evan Rachel Wood, toute candide qui s'éveille au monde dans cet univers cynique et fait irruption dans sa vie. C'est que l'impromptu , la chance , le hasard gouverne nos vies nous dit le film en nous prenant directement à témoin. En guise de démonstration, la destinée Newyorkaise des deux parents de la naïve, républicains grand sud du Missouri qui nous est contée de manière délicieuse par Woody. Une morale en guise de farce à méditer joyeusement tant ce film est léger sur la forme mais toujours pétillant de malice et iconoclaste sur le fond.
    aaber
    aaber

    15 abonnés 372 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2010
    J'aime bien les films d'Allen qui ressemblent à des téléfilms, qu'on peut prendre à n'importe quel moment sans être gêné au niveau de la compréhension, qu'on peut regarder par petits bouts, sans être privé de l'ensemble, qu'on peut déguster comme des After Eight... Oui, le thé arrive, Camille, et il est vert, non comme toi !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juillet 2009
    La vie ne vaut rien.... mais rien ne vaut la vie ! Surprise non, mais personnellement je crois que je ne me lasserai jamais de l'élégance désespérée avec laquelle Mr Woody Allen nous balance cette évidence. Faire partager cet horrible constat du non-sens de l'existence tout en nous offrant un festival de cocasseries, c'est quand même du grand art !
    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2009
    Excellent film où l'alter ego de Woody semble encore plus cynique, est-ce que Allen aurait eu besoin de revenir aux sources, à New-York après ses escapades européennes ?! Larry David s'en sort bien mais je ne comprends pas pourquoi Woody s'est fait remplacé, c'était un rôle pour lui car Larry David offre un personnage beaucoup plus antipathique et n'a pas l'autodérision nécessaire à ce personnage. Rachel Evan Wood est quant à elle charmante, une future grande.
    Les dialogues toujours aussi denses et éxubérants font merveilles. L'idée que le personnage parle au public est géniale et apporte une fantaisie bienvenue tant Larry David n'apporte pas le capital sympathie qui m'a manqué sur ce film. Mais la qualité du scénario et la mise en scène de Woody Allen, toujours aussi proche de ses acteurs font que le film reste une oeuvre très réussie.
    ffred
    ffred

    1 499 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2009
    Attention ! Revoilà le grand Woody Allen ! Après la parenthèse anglaise mitigée (sauf pour Match point) et la déception barcelonaise Vicky Cristina, revoilà le new-yorkais que nous adorons. Un bon vieux Woody de derrière les fagots. Il retrouve toute sa verve et tout le cynisme qui ont fait le succès de ces meilleurs films. C'est frais, bavard, pétillant, hilarant. Il y a dans ce film tout ce qui fait que nous aimons chez Woody. Le scénario est aux petits oignons, les dialogues percutant. Tout à fait jubilatoire. Ce n'était pas gagné. Depuis toutes ces années on attendait un film de cette classe. La bande-annonce ne laissait rien envisager de bon, pour une fois le film est une excellente surprise par rapport à celle-ci. L'interprétation est au top. Les acteurs sont peu ou pas connus chez nous mais cela ne change rien. On aurait aimé retrouvé Allen lui-même sous les traits de Boris mais Larry David le remplace avec les honneurs et s'en sort vraiment très bien. Le reste du casting est un sans faute. Evan Rachel Wood joue les idiotes avec talent. Patricia Clarkson, qui joue sa mère, est comme à son habitude excellente. Voilà une formidable actrice sous-exploitée dans le cinéma américain et toujours cantonnée à des seconds rôles, c'est dommage, elle est brillante. Woody Allen réussit de manière éclatante son retour à la maison. New-York lui va décidément très bien, c'est vraiment là qu'il s'exprime le mieux. Pour preuve ce formidable Whatever works, merveillement écrit et interprété. Le meilleur de Woody Allen dans une comédie débridée et rejouissante à ne surtout pas rater. Son meilleur film depuis très longtemps.
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 juillet 2009
    Ce coup ci, c'est une certitude : je ne supporte plus Woody Allen. Je ne supporte plus ses bavardages incessants, ses formules qui sont censées faire mouche mais qu'en fait, WA ressasse depuis 40 ans. Je ne supporte plus qu'il nous impose ses goûts musicaux qui dans ce film, à part Beethoven, se révèlent être, une fois de plus, pour moi, des goûts de chiottes; je ne supporte plus qu'ayant pour moi de tels goûts de chiottes, il croit que les autres ont forcément des goûts encore pires que les siens; je n'ai pas supporté dans ce film son racisme envers les gens du sud des Etats-Unis, forcément incultes et réactionnaires, et qui, comme par miracle, se métamorphosent complètement dès lors qu'ils restent ne serait-ce qu'une semaine à New-York. Certes, contrairement à "Vicky Cristina Barcelona", on peut quand même arriver à sauver quelques passages de "Whatever Works", mais enfin, qu'on est loin d'"Anny Hall" ou de "Manhattan" ! Sinon Evan Rachel Wood, Patricia Clarkson (sa mère) et Henry Cavill sont plutôt bien. Par contre, j'avoue que le jeu de Larry David ne m'a pas convaincu. Question : Woody va-t-il arrivé à remonter son niveau en faisant jouer Carla Bruni, comme il a dit en avoir l'intention ?
    Manuel R
    Manuel R

    129 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2011
    Un bon Woody Allen, avec une jolie conclusion. Mais je regrette tant que Woody n'est pas joué le rôle de ce vieux bougon, qu'il aurait à n'en pas douté interprété si bien, et qui aurait permis au film d'être beaucoup plus comique.
    maxime ...
    maxime ...

    196 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2018
    Whatever Works est mon second long métrage de Woody Allen dans le weekend et je dois dire qu'après la petite déception d'Escrocs mais pas trop celui-ci m'a réellement enthousiasmé. Le début du film part en fanfare avec un Larry David en feu, il envoie pique sur pique à tout le monde, y compris lui-même, et me régale par son attitude et son sens de la répartit / punchlines ! Le film retombe à mi-chemin mais repart de plus belle avec l'arrivée de la tornade Patricia Clarkson qui elle aussi aligne taquet sur taquet là-dedans et relance la mécanique. Ed Begley Jr. en seconde lame remet une couche dans le dernier tiers et me fait beaucoup rire. Woody Allen retrouve son mojo !
    Cinephilegirl
    Cinephilegirl

    104 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 juillet 2009
    Bon, Woody Allen, ce n'est déjà pas ma tasse de thé. Là où d'autres le considèrent comme un immense réalisateur, un génie etc, pour ma part il n'est rien d'autre qu'un metteur en scène prétentieux qui se croit supérieur aux autres en tournant des films pour bobos branchés et intellos. La bande-annonce de "Whatever Works" donnait déjà le ton mais je me suis dit: pourquoi pas? Après tout, j'ai dû voir un seul et unique film d'Allen dans ma vie (en entier, s'entend) et j'étais assez curieuse de voir ce que celui-là allait donner.
    Eh bien, "Whatever Works" correspond en tous points à la description que j'ai faite du cinéaste précédemment: prétentieux et hautain. Le personnage principal m'a agacé au plus haut point (ses idées sur l'existence et le néant, ses "tics" m'ont vraiment irrité). Les dialogues sont censés être mordants et cyniques mais ils n'ont réussi qu'à m'arracher quelques baillements (pas de fatigue, mais plutôt d'indifférence). Le pire dans tout ça: certaines personnes dans la salle où j'étais étaient pliées en deux et applaudissaient à chaque réplique du vieux bonhomme. On aurait dit qu'elles s'obligeaient à rire... Bref, franchement "Whatever Works" ne m'a pas plu. Tous les protagonistes sont exécrables (et pourtant, j'adore Evan Rachel Wood), ils étalent leurs soi-disant problèmes qui ne sont finalement rien comparés à ceux que les gens normaux connaissent. Sans parler d'un dénouement ridicule au possible, où tout est bien qui finit bien alors que l'intrigue aurait justement mérité d'éviter un happy end aussi grotesque.
    Bref, à réserver à une certaine élite intellectuelle et puis c'est tout.
    Cela dit, une étoile quand même pour le concept du "type-qui-parle-directement-aux-spectateurs,-ce qui-permet-de-nous-faire-participer-au-récit"... même si la plupart des phrases qu'il nous sort m'ont particulièrement énervée.
    Abarai
    Abarai

    110 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 avril 2013
    Depuis de nombreuses années maintenant, Woody Allen ne produit plus que des films mineurs, qui ont perdu l'envergure et la richesse d'oeuvre comme "Manhattan" par exemple.
    "Match Point", "Scoop", "Le rêve de Cassandre"... autant de travaux amusants, mais loin d'être exceptionnels.
    Ce "Whatever works" ne déroge malheureusement pas à la règle.
    Mis à part un début intéressant, on finit par se perdre au sein d'un film globalement trop conventionnel.
    Mise en scène transparente, musiques archi-entendues, histoire jouant sur le contraste entre deux personnages (comme souvent chez le cinéaste). Il n'y a en réalité rien de bien nouveau.
    Woody Allen lègue d'ailleurs à Larry David un rôle trop proche de ceux qu'a déjà pu tenir le cinéaste. Très bavard, rarement ingénieux, on succombe pourtant à l'humour virulent du cinéaste. Avec la bonne humeur de Evan Rachel Wood, c'est bien la seule chose qui sauve ce film de l'anonymat.
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