Avis : Bliss - Page 5

On pouvait s'attendre au pire et finalement voilà une bonne petite surprise. Premier film de Drew Barrymore derrière la caméra Bliss s'avère être une comédie plaisante, pas si lisse que ça malgré les clichés, même si tous les critères requis de la bonne comédie familiale politiquement correcte sont là. On sent que la jeune réalisatrice ne s'est pas vraiment lâchée, un peu plus de mordant et de trash auraient été les bienvenus. Malgré tout cela fonctionne quand même. Beaucoup d'humour, quelques moments d'émotion, des personnages sympathiques. On ne s'ennuie pas, ça se laisse regarder. Presque entièrement féminin, le casting s'en donne à cœur joie. Ellen Page est bien mignonne mais elle n'apporte rien de nouveau, le rôle est assez proche de celui de Juno. Les seconds rôles sont tous très bien entre une Marcia Gay Harden toujours parfaite, une Juliette Lewis qui renait de ses cendres et une Drew Barrymore elle-même vraiment très drôle. Pour sa première mise en scène l'actrice de E.T. nous offre un joli petit film attachant, classique mais on passe un bon moment. On attend la suite...

C’est une agréable surprise de découvrir que Drew Barrymore peut se montrer bien plus subtile en tant que réalisatrice que dans le choix des films dans lesquels elle joue. Elle signe en effet, avec Bliss, un teen-movie pour filles à priori très banal mais écrit avec sincérité et filmé avec un dynamisme détonant. Le charme de l’excellente Ellen Page se mêle harmonieusement à l’esprit punk-rock féminin qui se dégage des tout aussi sympathiques seconds rôles qui composent cette équipe de roller. Sans jamais sombrer dans la niaiserie mélodramatique qu’il aurait pu être, le scénario de cette petite aventure réussit aussi à traiter le sujet de la crise d’adolescence avec quelques dialogues mordants plutôt qu’avec l’humour potache auquel il est trop régulièrement assimilé. Espérons que Drew Barrymore saura poursuivre sa carrière de réalisatrice avec autant de caractère mais un poil plus de maturité et de confiance en soi.

1er film pour D. Barrymore et je dois dire que pour une novice, elle s'en sort plutôt bien. Techniquement, c'est très propre, académique certes mais également très dynamique quand le rythme s'accélère voire parfois poétique. Si les péripéties du scénario n'ont rien de bien neuf dans l'ensemble, les rares fois où le scénario surprend, c'est toujours avec talent et originalité. Parfois tendre, parfois cruel, le film pose un regard acéré et juste sur l'adolescence, ne choisissant jamais trop son camp et laissant parents et ados s'exprimer. De très bons acteurs, des persos un peu barrés et peu communs, des scènes de rollers vraiment bien faites pour un film sans prétention qui réussit parfaitement sa mission. A voir absolument. D'autres critiques sur

Pour son premier long métrage, Drew Barrimore signe une histoire d'adolescente visiblement destinée à un public d'adolescentes. On peut qualifier ce "Bliss" de mignon et de sympathique, qualités qu’il a troqué contre l'inspiration. Effectivement, l'intrigue sent le réchauffé (le brulé même) et nous sert les habituels rebondissements, niaiseries et autres clichés. Pas de quoi s'emballer donc mais de quoi passer un bon moment, sans plus.

Comédie américaine typique sur une adolescente rebelle mal dans sa peau. Même si l'idée est bonne le film est totalement prévisible et rempli de bon sentiments. Un film de nana pour les nanas ou les ados mal dans leurs peau qui voudrait devenir des rebelles. On aspire tout de même à regarder le film sans décrocher une seconde car la réalisation de Barrymore est vraiment convaincante

Un film plutôt sympathique, qui cependant, n'est pas du tout une comédie, mais plutôt une comédie dramatique voire un drame (quoique, je vais un peu loin là). C'est intéressant de découvrir ce sport assez original que j'avais déjà vu dans un reportage mais je trouve que l'on nous met trop d'images de matches, qui au bout d'un moment, nous lasse vraiment. Niveau acteur, ben il y a tout simplement Ellen Page, mon actrice étrangère préférée avec Natalie Portman. Elle ne déroge pas à la règle en jouant toujours aussi bien et en ayant ce charisme. L'atmosphère est spéciale, du genre "Juno" (encore avec la même actrice !) mais en un peu moins bon, il faut l'avouer. Ce que je regrette, c'est ce côté moralisateur que l'on a sans cesse avec les américains, qui ne sont pourtant, pas exempt de tout reproche. La bande originale est super bonne et très variée, et ça, c'est très important. En bref, j'ai passé un bon moment malgré deux ou trois petits trucs qui m'ont dérangé. 12/20.

Pas trop mal, une bonne comédie US comme les Ricains savent si bien le faire. Drew Barrymore nous fait passer un bon et agréable moment mais n'évite pas les clichés faciles sur l'adolescence ... Ca passe quand même super bien essentiellement grâce à la charmante et adorable Ellen Page qui endosse le rôle de l'ado qui se cherche, qui veut se construire seule et répondre à ses propres envies quitte à décevoir sa famille. C'est pour moi la partie la plus intéressante et la plus réussie: celle où Barrymore se pose sur la confrontation entre cette jeune fille et ses parents, dans son identification et sa façon de prendre confiance en elle (grâce au ce sport qui ne sert finalement que de toile de fond). Le film prend de la consistance et devient plus qu'une simple comédie d'ado... On échappe malheureusement pas à la relation amoureuse qui foire, le mauvais passage avec la meilleure copine et un dénouement qu'on sent venir à trois km... mais l'ensemble tient la route et divertit sans que l'on s'ennuie une seconde! La mise en scène énergique et des personnages secondaires plutôt marrants font passer le temps très vite... Alors Que demander de plus? Pour une comédie US, c'est franchement pas mal.... et comment ne pas craquer pour l'adorable Ellen Page?!?!

J'avais déjà apprécié (mais sans plus) "Juno", le précédent film mettant en scène Ellen Page, mais j'ai nettement préféré ce "Bliss". Pourtant, les deux films réunissaient des thèmes très proches: une jeune fille grande gueule, des dialogues qui frisent la perfection sur le papier (mais qui, dans la bouche d'une demoiselle censée n'avoir que 17 ans, font un peu... étrange), des personnages secondaires assez "foufous" (la copine de Bliss, Pash, ressemble en cela à la meilleure amie de Juno).
Néanmoins, "Bliss" possède ce petit quelque chose qui fait que... Peut-être est-ce dû à l'intrigue du film (à ce titre, les compétitions de roller sont tout simplement prenantes), à sa bande originale géniale ou à l'interprétation des comédiens (j'ai vu le film en VOST et même si Miss Page ne diffère guère son jeu de "Juno", j'ai trouvé qu'elle s'en sortait pas mal), toujours est-il que j'ai beaucoup aimé. Alors bon, le métrage n'évite pas certains clichés et facilités (la fille qui ment à ses parents, le petit copain,...) mais pour son premier long en tant que réalisatrice, Drew Barrimore s'en sort très bien (et j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver Zoe Bell dans un second rôle).

Drew Barrymore réussit à mettre en scène un joli film mêlant tendresse et dynamisme. L'histoire qui démarre lentement devient vite intense et le personnage principal conserve sa douceur et son abnégation ce qui solidifie notre attachement à ce qu'il vit. Du beau travail !!

Bliss est un film rafraichissant, réalisé avec amour par Drew Barrymore. Ellen Page, charmante comme tout, nous prouve une fois de plus son grand talent d'actrice. Léger, fun et bien interpreté, Bliss est un film qui saura plair par son coté décontracté...

Le premier film de Drew Barrymore ne manque pas de punch et de mordant, en tant que véritable hymne féministe, elle s'en sort pas trop mal et exit les clichés et les quelques maladresses naïves. Et que dire d'Ellen Page décidement le talent des années 2010's !

Bliss, tout premier film réalisée par Drew Barrymore, est sortit dans les salles en début d'année. Voyons voir si tous les films où Ellen Page porte un prénom ridicule sont des petits bijoux.


Bliss a 17 ans, elle vit avec sa famille dans une ville paumée du Texas. Sa mère (Marcia Gay Harden), une femme aux méthodes d'éducation ancestrales, la traine dans tous les concours de beauté du coin, ce qui gonfle terriblement Bliss. Pour gagner sa vie elle travaille dans un petit fast-food avec Pash (Alia Shawkat), sa meilleure et seule amie. Pour s'éclater, elle s'inscrit dans une équipe de roller, un sport qui va très vite devenir sa passion.

Ellen Page, une nouvelle fois dans un rôle de lycéenne (oh, elle a 22 ans !), joue ici un personnage différent que celui qu'elle était dans Juno, ou elle était une jeune fille à fort caractère. Ici elle est plutôt timide et peu sûre d'elle. Elle va, à travers sa nouvelle passion, défier l'éducation stricte que sa mère lui donne, tout en lui cachant. Elle va se faire de nouvelles amies (toutes un peu tarées) et enfin trouver sa place, se trouver une "famille".

Ellen Page est ici à son avantage, autant dans sa prestation d'actrice, que dans sa technique sur roulettes. On sent les heures d'entrainement de patin en équipe. Bliss n'est pas la seule figure forte du film, les autres patineuses sont également hautes en couleurs, avec une Drew Barrymore qui s'est octroyée à mon sens le meilleur personnage du film : Trashley Simpson, la bagarreuse complètement déglinguée.


On rit beaucoup, beaucoup. On est ému aussi parfois, notamment avec les parents de Bliss. Le film traite en tâche de fond des conflits parents-enfants, que décident les parents lorsque leur enfant choisi une voie qui n'est pas celle qu'ils voulaient ? L'originalité se situe dans le fait que ce conflit n'est pas seulement orientée sur l'adolescente, mais aussi sur les parents. En effet on va souvent voir le père et la mère hésiter sur la conduite à avoir, et c'est rarement le cas.
Dans la forme le Bliss montre simplement une ado perdue qui cherche sa place, et qui va la trouver dans un monde un peu spécial. Elle va rentrer dans un monde de compétition d'équipe, avec tout ce que cela implique d'amitié et de rivalité.


Ce film aborde des sujets parfois peu originaux (adolescence, esprit d'équipe...) mais ils sont bien traités et ne tombent pas dans le cliché facile. Les différents acteurs/actrices jouent leur rôle à fond et sont bien rentré dans le délire de la réalisatrice, qui réalise là un excellent 1er film.

Espèrerons que nos amis Américains cesseront un jour de croire que pour jouer un adolescent, il faut prendre un adulte "qui fait jeune", et qu'on verra enfin des acteurs de 17 ans jouant des personnages de 17 ans (bien qu'il n'y ai rien à reprocher à Ellen Page sur ce film). Ce fut mon 2ème film vu de l'année 2010 après l'avant 1ère de Gainsbourg - (vie Héroïque), on peut dire que 2010, comme 2009, commence sur les chapeaux de roue.

Toutes les scènes avec les bad girls qui répondent aux doux noms de spoiler: Jaba la pute, Kami Kaze et... notre héroïne Barbie Destroy
sont sympathiques car gentiment osées. Le reste est trop plan-plan ( spoiler: la bluette, le concours de beauté, les parents...
). Dommage.

A l'image du "sport" qui lui sert de toile de fond , le scénario ultra prévisible de ce teen movie a tendance a tourner rapidement en rond et malgré un casting féminin fort sympathique ainsi qu'une BO plutôt fun ,l'on décroche assez vite.Pour ses premiers pas derrière la camera ,Drew Barrymore s'en sort bien notamment en ce qui concerne les nombreuses et primordiales scènes de roller qui sans être bluffantes s’avèrent dynamique ,on n'en dira pas autant du reste du film bourré de clichés ,rempli de dialogues pour le moins léger et relativement avare en humour.En fait le principal et quasi seul atout de cette oeuvre demeure la frêle et angélique Ellen Page qui promène son joli minois naviguant entre conflits familiaux ,histoire de coeur ,la bonne copine et sa passion pour le roller derby.Sinon content de revoir l'excellente Juliette Lewis qu'on croyait perdue a jamais pour le ciné.

Parce que je suis fan de Roller Derby et que ce film est le film culte de la communauté !!!
Sachez que ça a même relancé la pratique de ce sport en Europe (rien que ça) et l'a un peu plus popularisé au USA.
Allez, soyez rock'n'roll et découvrez cet univers.
PS : Si vous êtes séduit par ce sport après visionnage, sachez que cette discipline se pratique essentiellement sur piste plate et non inclinée comme dans le film.
Vive le retour des quads (patins à roulettes).