Derniers Avis sur Johnny Mnemonic

Un sympathique nanar SF du milieu des 90’s qui avec son scénario faussement compliqué empile les scènes d’action avec plus ou moins de réussite. On sent que ça manque de maîtrise à peu près à tous les niveaux mais c’est aussi bourré d’idées. Si Keanu Reeves patauge un peu le casting d’ensemble est assez sympa et nous réserve quelques surprises. Surpris, on le sera aussi face à des effets spéciaux qui ont pris tarif avec les années, donnant au métrage un aspect carrément kitsch parfois. Johnny Mnemonic c’est surtout un melting pot de beaucoup de prod’ SF qui ne vole pas toujours très haut mais réussit tant bien que mal à nous divertir. Et puis il aura peut être donné quelques idées à d’autres réal lorsque l’on sait que Matrix sortira 4 ans plus tard …

Et bien je ne l'avais pas encore vu... Ça n'a pas très bien vieillit... Ce film, on dirait le brouillon d'un brouillon de clip CYBERPUNK... Je crains que même à l'époque il fut déjà ringard...
Une déception...

Ce film a vraiment été réalisé en 1995 ?

C'est d'ailleurs son problème, tout rappelle les films des années 80, les bruitages de bastons, les bastons, les rares punchlines "just johnny" et ce casting ! (Lundgren surpasse tous les autres).

Bref, il ne reste qu'une bonne idée de départ (Gibson reniant quand meme son propre script), et le fait qu'il dure 1h30.

Le casting est dingue, meme si ça joue pas terrible terrible...

Évidemment le film a ultra mal vieilli quand on le regarde en 2022. Par contre pour les années 90, c'est un film tout à fait correct. (Il fut assassiné par la critique à sa sortie)
Keanu Reeves joue comme un parpaing (c'est limite le pire acteur du film !) et le méchant Dolph Lundgren sort tout droit d'un très très gros nanar. Ses apparitions sont tout bonnement extraordinaires. Si vous aimez les nanars, vous allez être servi !

L'histoire en elle-même n'est pas si mal. (Basée sur une nouvelle) Et si vous connaissez le jeu Cyberpunk 2077, ils se sont très largement inspirés de ce film pour faire leur jeu ! Les effets spéciaux sont absolument horribles. Mais vraiment. C'est immonde pour 1995 mais il y a un côté culte instantané. Honnêtement, ça reste de la SF tout à fait correcte si on fait abstraction de plein de trucs !

mdr...Ça pique les yeux et les oreilles
C'est kitch au possible , je ne parle pas des effets spéciaux et du doublage VF et Keanu Reeves n'est pas très bon...
Matrix aurait pompé sur ce film et Dark City?
un vrai navet

Le film est basé sur la nouvelle de William Gibson Johnny Mnemonic. Keanu Reeves joue le rôle d'un homme qui fait de la contrebande de données dans le cyberespace. Des années plus tard Reeves jouera le rôle principal dans Matrix. William Gibson et le réalisateur de ce film tente d'intégrer plusieurs des même concepts dans le film Johnny Mnemonic. Les différences vont probablement agacer les fans de Gibson. Le plus gros problème est qu'il ressemble à un tas d'idées jetées ensemble sans réelle connexion les unes avec les autres. C'est un film avec des tueurs Yakuza, un prêtre fanatique, un dauphin décodeur de données et l'âme d'une fille coincée dans un système informatique d'entreprise. Certains d'entre eux sont bien et fonctionnent mais la plupart ne fonctionnent pas du tout. L'histoire ne raconte pas vraiment quelque chose de profond ou d'intéressant sur le monde du futur. Le film est mal réalisé par Robert Longo qui n'est pas un réalisateur professionnel mais un peintre. Keanu Reeves ne sait pas jouer et les autres acteurs (y compris le rappeur Ice-T) sont à son niveau de mauvais jeu d'acteur. Il y a une performance étonnamment bonne de Dolph Lundgren qui joue un prêtre fanatique. C'est un personnage haut en couleur drôle et mémorable même s'il ne semble pas à sa place ici. Il y a quelques effets spéciaux cool qui décrivent ce qui se passe à l'intérieur d'Internet même s'ils semblent inutiles a l'histoire...

Film fondateur du cyber-punk (avec Blade Runner et Total Recall), perfusé aux mangas d'anticipation.
Chef d'œuvre, dans un sens, même si cette série B n'a pas les moyens de ses ambitions. Un monde où l'information a corrompu les hommes et leur environnement, sombre à souhait, copié milles et une fois depuis. Johnny Mnemonnic est une projection politique de nos modes de vie, entre glorification et critique de la technologie, mais sans binarité.
Des concepts et des personnages hyper-orginaux, film créatif, scénario inventif, narration étonnante, Keanu Reeves à ses débuts, Dolph Lundgren à son sommet (concernant Lundgren, on peut même parler d'aboutissement, enfin un bon rôle et un bon perso, trèèèès bon perso).
Effets spéciaux, costumes et détails techniques vieillissants, parfois même obsolètes (les quelques gigas de mémoire, le personnage du rapeur ou le terrier de la résistance) mais largement rattrapés par l'atmosphère manga-punk, inégalée encore aujourd'hui.
Certains concepts eux, n'ont pas vieilli d'une ride, comme le tout-information, les gardes-du-corps doppés, le virus des ondes ou le dauphin hackeur.
Culte, mais réservé aux amoureux du genre. Je prends les paris qu'un futur remake avec Colin Farell aboutira à un chef d'oeuvre !

Atrocement kitsch. Johnny Mnemonic se déroule en 2021, mais nos rétines ont fondu devant les modélisations du cyber-espace, dont les animations ressemblent à celles de jeux vidéos datés (et surtout ratés) qui vont de paire avec des accessoires à 1$50 : Keanu Reeves arbore ainsi un joli casque sur les yeux qui ressemble à une grosse plaque en fer, look qui n'atteint pas le kitsch des lunettes de ski censées être des casques de rebelles. Heureusement qu'en 2021 nos interfaces virtuelles et nos looks ne ressemblent pas à ce fatras digne de nous envoyer directement chez l'opticien. Ce pauvre Keanu Reeves partait pourtant si bien avec l'excellent Speed à peine un an plus tôt, il s'est perdu dans les limbes d'Internet (il semble s'ennuyer tout le film, et les interviews qu'il donne dans les extras du DVD ne témoignent pas d'un grand enthousiasme... Et il a raison, quand on voit le résultat). Le speech de base était également bien parti à la base (un trafic d'informations classées top secrets dans un monde futuriste où les disques durs sont directement implantées dans la tête) mais on remarque vite qu'elle est très mal exploitée. Les seconds rôles sont des caricatures (on entend avec horreur que le premier rôle féminin tenu par Dina Meyer se veut être un hommage à Ellen Ripley de la saga Alien...), certains dialogues se sentent un peu seuls au milieu du script ("Je veux...une chemise propre et repassée !", on a entendu plus osé comme revendication lors d'une négociation tendue), auxquels on ajoute l'amateurisme total de certaines personnes dans leur rôle (on croise Ice-T et Henry Rollins, chanteur de punk, qui auraient dû rester derrière leur micro). Pour le plaisir, on cite juste quelques phrases tirées des interviews-teasers : "Le film sera magnifique." (Dina Meyer), "Vous n'aurez jamais rien vu de pareil." (William Gibson, scénariste). A la première, on répondra un poli "Hem, non.", et au second, un "Ça, tu l'as dit". Même nos vieilles Atari faisaient mieux.

Une bonne tentative de film de science-fiction avec Keanu Reeves, Dina Meyers , Dolph Lundgren et le rappeur Ice-T dans le décor d'une Chine futuriste.

Film très difficile à noter pour moi. Oui, les effets spéciaux sont très vilains même pour 95. Oui, on voit les maquettes en carton. Oui, les acteurs sont en roue libre, jouent faux 9 fois sur 10 et certains n'ont absolument aucun intérêt à part apporter une touche de ridicule supplémentaire au film (Dolph Lundgren et son personnage qui apparait 3 fois et ne sert strictement à rien). Oui, la moitié du temps c'est à peu près aussi bien filmé qu'un épisode de Bioman et l'ensemble est particulièrement kitch. MAIS ! L'histoire, tirée d'une nouvelle du recueil "Gravé sur chrome", une bible de la SF dite "cyberpunk" est vraiment cool. Il y a un vrai effort de mise en scène pour mettre en image cette dystopie futuriste faite de méchantes corporations, de biotechnologies, de cybercriminels. Et les acteurs semblent faire du mieux qu'ils peuvent avec ce qu'on leur donne, Keanu Reeves par exemple est assez mauvais sa volonté évidente de s'investir dans son personnage sauve les meubles. Le gros problème de ce film c'est son budget ridicule pour un projet de cette envergure (j'ai lu des comparaisons avec Matrix, sachez quand même que ce film à été produit avec 2,5 fois moins d'argent). S'il avait été confié à un réalisateur de SF talentueux comme Ridley Scott ou James Cameron, avec un budget au moins doublé, le film aurait sans aucun doute eu la même notoriété qu'un Blade Runner, sans changer le casting principal (oubliont Dolph Lundgren dont on ne sait pas trop comment il s'est retrouvé là) ni le scénario, ni l'univers du film. Malheureusement, l'idée d'adapter cette nouvelle en film est née de l'auteur lui même et d'un de ses amis artiste peintre (oui, le réalisateur de ce film est totalement étranger au monde du cinéma et ne réalisera jamais d'autres films que celui ci) avec originellement l'ambition de réaliser un petit film d'art et d'essai a quelques centaines de milliers de dollar.

Effets-spéciaux datés et scenario complètement fauché sont la recette de ce film de science-fiction à l'ambiance cyber-punk qui dans l'ensemble est plaisant à regarder. S'il nous fait parfois penser à " Blade Runner ", cette œuvre vaut pour son originalité et pour son intéressant casting. Takeshi Kitano à de la classe, Keanu Reeves impressionne en coursier USB et Dolph Lundgren, surprenant dans la peau d'un fanatique mercenaire.

Un film de SF qui n'a rien révolutionné, bien qu'il fit des émules à sa sortie. Les effets déjà ringards qui aujourd'hui sont une véritable expérience visuelle kitch.

Avec les critiques abominables , j'étais passé à côté et ... il est effectivement mauvais . Déjà l'idée de base , télécharger des données dans la tête de quelqu'un , est absurde ...
Quand je pense que Keanu Reeves jouait dans Matrix 4 ans plus tard : la différence de qualité est énorme ...

Il y avait de l'idée mais la réalisation a bien mal vieilli. Arrivé aux deux tiers du film on commence un peu à trouver le temps long.

Film de science-fiction quelques années avant Matrix dans lequel on retrouve d'ailleurs Keanu Reeves, Johnny Mnemonic se passe dans un futur pas si lointain (2021) où le piratage détruit toute la sécurité des réseaux informatiques. Johnny est un coursier employé par un consortium pour livrer des données directement stockées dans son cerveau. Bien sûr, il n'a aucune information dessus et sa tête est tellement pleine qu’il cherche à se débarrasser de son contenu, ce qui ne sera pas sans danger, aussi bien pour sa santé que pour sa sécurité quand il va apprendre ce que les données contiennent, la méchante société dirigée par un prêcheur au look médiéval joué par Dolph Lundgren (Rocky IV, Les maîtres de l’univers, Dans les griffes du dragon rouge, Universal soldier) allant vite lui courir après. Techniquement, le film s’en sort très correctement avec de bons effets spéciaux pour l’époque (bien plus que Le Cobaye) mais le scénario est assez confus, la trame manque de clarté et ça rend le film un peu trop classique voire dispensable. Johnny Mnemonic vaut surtout pour ses concepts de science-fiction, faisait partie des films marquants du genre malgré eux.