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benoitG80
3 404 abonnés
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4,0
Publiée le 12 octobre 2009
Plus que le secret lui même, c'est ce qu'il va générer qui est ici très intéressant, c'est à dire un monde d'incommunicabilité, de souffrances et de non-dits qui n'a pas souvent la chance d'être aussi bien dépeint qu'ici... La grande sobriété et la sensibilité de ce film nous touchent au plus profond, le scénario est original et efficace grâce à l'histoire elle même et la manière dont elle évolue. Catherine Deneuve correspond complètement au rôle qu'elle incarne ici. Michel Duchaussoy interprète le père avec beaucoup de finesse et de tendresse quant à Marina Hands, son jeu est assez déroutant et agaçant, juste et sincère parfois puis soudain dans l'excès.... Au final, une très belle histoire dont on sort troublé et ému...
TOI ET MOI... ET GRAND MERE. Qu'es ce qu'on se fait chier dans les films de Julie Lopes Curval. Tu parles, tu meurs, tu parles plus. C'est une specialiste des castings 4 étoiles: Cotillard, Hand, Croze, Deneuve, Depardieu... attention les Nathalie, Emmanuelle, Audrey, Florence....
La réalisation de ce drame familial est un peu trop molle et rigide avec une action assez lente qui rejaillit jusqu'au jeu des actrices qui bien qu'il soit plutôt bien ne fait pas en fin de compte assez émouvoir sur le problème du manque de liberté dans la condition féminine au siècle dernier.
Très plat, aucun intérêt, ennuyeux, gris... On pouvait s'attendre à une superbe histoire entre la relation mère-fille mais on tombe sur du... Catherine Deneuve... Et rien de plus!
Ce n'est vraiment pas mon style de film, mais je voulais connaitre la fin, qui n'est pas si surprenante que celà lorsque l'on replace l'histoire dans les années 50 dans un milieu bourgeois.
13 574 abonnés
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3,5
Publiée le 25 avril 2012
Les thèmes du secret de famille et du malaise gènèrationnel sont abordès ici avec intelligence, sans que ça soit jamais trop poussif! Avec ce portrait de trois femmes (Catherine Deneuve, dure et autoritaire ; Marina Hands, belle et libre ; Marie-Josèe Croze, douce et èmouvante), la rèalisatrice Julie Lopes-Curval compose une habile radiographie de la condition fèminine au XXe siècle! Très simple dans son traitement (on parle par exemple à un mort de façon extrêmement direct, sans s'agenouiller et sans musique derrière), le film est souvent poètique (la magnifique plage d'Arcachon y est pour beaucoup) avec des apparitions fantomatiques rèussies! il en sort au final une oeuvre de qualitè servie par une interprètation brillante, dont le regrettè Michel Duchaussoy qui nous a quittè en mars 2012! Pas mal du tout...
Une station balnéaire, face à l'Atlantique, hors saison. Y a t-il endroit plus mélancolique ? Mères et filles tient une grande partie de son charme et de son élégance désuète de ce décor faussement paisible, qui lave les regards des lourds mystères du passé. Julie Lopes-Curval, s'attache aux portraits de trois femmes, de la grand-mère disparue et fantôme à la petite fille "exilée" revenue pour un temps, en passant par la mère qui ne sait pas aimer. La réalisatrice évoque la condition féminine à travers trois générations, dans une mise en scène parfaitement fluide, presque liquide, au gré d'un récit très écrit, littéraire même, qui adopte le flux et reflux des marées. Dans ce film de femmes, les personnages sont magnifiques, oscillant entre force peu commune et fragilité tragique. Marina Hands, Catherine Deneuve et Marie-Josée Croze, sont sublimes, debout dans une tempête intérieure qui peut les noyer à tout instant. Une fois le grand secret dévoilé, qui, au fond, n'était que prétexte scénaristique, ce poème aux effluves océaniques se retire vers le large emportant une émotion qu'il serait impudique de laisser échouée sur la plage.
un trio féminin où le mystère s'invite et s'imprègne notamment grâce aux nombreux flashbacks, aiguisant ainsi l'intérêt du spectateur. traversant les générations et la condition de la femme au passage, une puissance dramatique et psychologique se dégage de ce récit familial, avec ses secrets et où C. Deneuve est formidable.
Il y a comme souvent chez Julie Lopes Curval cette sensibilité, cette douceur permettant de rendre ses différents personnages touchants et attachants, d'autant qu'elle ne cherche jamais à les idéaliser. Ces belles qualités ne sont toutefois jamais au détriment de l'intrigue, simple tout en restant suffisamment dense pour nous intéresser jusqu'au bout. Dommage en revanche que les flashbacks, sans être antipathiques, apparaissent plutôt vieillots, cette peinture de femme éprise de liberté asphyxiée par un mari réactionnaire n'ayant rien de très original (surtout interprétée par une Marie-Josée Croze une fois de plus peu convaincante). Ce n'est pas forcément le cinéma que je préfère, mais malgré quelques facilités, cette façon subtile de traiter la relation mère-fille, une certaine élégance visuelle et le beau duo Marine Hands - Catherine Deneuve (épaulées par un excellent Michel Duchaussoy dans un émouvant second rôle) font de ce film une jolie réussite.
Secrets de famille, difficultés de se livrer à un membre de sa famille, frustrations, relations sur le fil du rasoir, tant de thèmes ou d’idées exploités au sein de ce drame familiale intimiste que l’on regrette amèrement de le trouver aussi long et lent. La cause ? Une mise en scène amorphe, renforçant l’ennui général auquel on est confronté. C’est d’autant plus regrettable qu’avec une distribution aussi riche et variée (Catherine Deneuve, Marina Hands & Marie-Josée Croze), le film ne retienne pas plus notre attention.