Derniers Avis : Gran Torino - Page 6

Il semble que Clint ait embrassé sa vieillesse avec grâce. Il est plus grognon et plus effrayant que jamais. Eastwood nous a montré à maintes reprises qu'il comprenait l'art de faire des films. C'est pourquoi il est si déroutant de voir qu'il a été capable de faire un film aussi embarrassant et presque amateur. Certaines des répliques exagérées racistes et cyniques sont assez amusantes mais ensuite le film se transforme en un spectacle embarrassant de mauvais jeu d'acteurs de mauvaise écriture de mauvais montage et devient tous simplement un mauvais film. Le jeu de la fille et surtout du garçon d'à côté sont tout simplement déchirants à regarder. J'avais la tête qui tournait devant une telle démonstration d'amateurisme. J'essaie de comprendre comment diable ils ont pu se retrouver dans un film d'Eastwood. Il est certain qu'il leur rend un grand service en les incluant dans le film. Certaines scènes sont vraiment très mauvaises. Qu'est ce qui se passe quand il se connecte avec les enfants asiatiques en réparant la machine à laver dans la cave. L'idée de la scène est stupide et embarrassante sans parler de son exécution. Et puis la scène où ils attendent la fille sans savoir ce qui lui est arrivé. Eastwood regarde sa main en disant au moins en Corée nous nous attendions à perdre l'un d'entre nous comment peut-on dire quelque chose de plus ringard que ça. Et apparemment dans sa vieillesse Clint a oublié comment diriger des acteurs dans une histoire cohérente...

Two thumbs UP ! Un chef d'oeuvre.........Tous ses films sont largement au delà de la moyenne en tant qu'acteur ou réalisateur et là il nous livre un condensé de bonheur et d'émotions.

Gran Torino fait partie de ces films que se ressentent, qui nous prennent au tripes. Ce film nous véhicule de l’émotion en continu et Clint, bien qu’antipathique au début, devient de plus en plus touchant et attachant, une de ses meilleures interprétations. Une grosse claque jusqu’au final en apothéose, à regarder en boucle.

Bon, voila, 5 étoiles, mais j'ai peur de ne pas être totalement objectif.... Du grand Clint Eastwood, il va au fond des choses à sa manière dépeignant une Amérique rurale, tout au moins dans l'esprit. Un film ou on se laisser porter sans s'ennuyer, du sentiment, de l'action et de l'humour aux bonnes doses, saupoudré d'un peu de drame, la recette est bonne.

Un chef d'oeuvre, ni plus ni moins. L'histoire est captivante, on a pas le temps de s'ennuyer. Clint Eastwood, tant en que réalisateur qu'acteur, est parfait. J'ai beau l'avoir vu une trentaine de fois, ce film me touche toujours autant.

Avec Gran Torino, Clint Eastwood signe peut être la plus belle œuvre de sa carrière, un film émouvant qui prône la tolérance et le savoir vivre...
Et pourtant on part d'un homme assez détestable à la base, Mr Walt Kowalski est un vieil homme qui vient de perdre sa femme. Profondément raciste, ce patriote américain qui travaillait autrefois pour l'usine Ford passe son temps à surveiller sa Ford Gran Torino, à déblatérer sur ses voisins asiatiques et à rembarrer sa famille. Rongé par ses souvenirs de la guerre de Corée, Walt ressasse le passé et se referme sur lui même, jusqu'au jour où il fait la rencontre de Tao un jeune homme pas sûr de lui et régulièrement harcelé par le gang de son cousin. S'en suit une très belle histoire, dans laquelle Walt trouvera chez ses voisins, bien plus de points communs qu'avec les membres de sa famille opportunistes...
Le scénario est très classique dans la forme, mais envoûtant dans le fond , on prend plaisir à suivre l'histoire et l'évolution des protagonistes globalement assez attachants. Clint Eastwood à la fois à la réalisation et dans le rôle principal ça ne pouvait qu'être excellent. Malgré son âge avancé ( 78 ans à l'époque) Clint crève l'écran par son charisme et ses répliques. Au crépuscule de sa vie Walt va chercher sa rédemption en venant en aide à Tao et ses voisins. C'est un film qui allie une histoire passionnante à un message de paix, sans trop en faire. Gran Torino est un film qui dépeint l'évolution d'un homme dans le bon sens, c'est une œuvre subtile et maîtrisée de bout en bout par Clint Eastwood. Ce n'est peut être pas son meilleur film, mais c'est certainement celui qui m'a le plus touché.

Gran Torino fait parti des films que j'ai décidé de voir sur un coup de tête et sans rien savoir sur ce dernier auparavant. Et bordel, la claque. Si "Sully" m'avait laissé assez dubitatif, Gran Torino est une véritable leçon sur la vie en général. Je ne ferais pas l'insulte d'essayer d'évoquer tous les thèmes que ce long métrage traite tout au long de son intrigue, je résume donc simplement à dire qu'il parle de la vie. Si vous hésitiez, allez-y les yeux fermés. (De préférence avec un très grand écran et un superbe système son). Un pur chef-d'œuvre et un bjou d'écriture. Cinq étoiles.

Grand chouchou de la filmographie récente d'Eastwood, "Gran Torino" est devenu un vrai classique moderne. Parfois accusé, comme John Wayne en son temps, d'être une figure fasciste de l'Amérique d'aujourd'hui, de par les valeurs véhiculées dans ses films, le grand Clint a fini par accoucher de quelques films démagogiques et complaisants qui apparaissent, sinon caricaturaux, du moins schématiques et peu vraisemblables. C'est le cas ici, dans cette relation, devenue gimmick cinématographique, du vieux bougon qui va s'attendrir au contact du jeune homme égaré. C'est agréable à suivre mais d'une prévisibilité certaine et sans grandes aspérités et cette fin, face à un gang on ne peut plus caricatural, parait plus gênante et excessive que réellement émouvante. Un film nettement moins réussi que "Un Monde Parfait"!

Plus je le vois, plus j’apprécie ce travail de pro basé sur un scénario solide, avec des larmes, une pointe d’humour et une musique adaptée. On se prend d’affection pour ce vieil aigri maintes fois interprété par l’auteur. C’est beaucoup de métier et du bon cinéma.

Un film de qualité comme on aimerait en voir plus souvent : bien filmé, acteurs triés sur le volet, scénario travaillé et objets cultes : une Gran Torino ainsi qu'un fusil M1 Garand. Quelques contre plongées à la 'Inspecteur Harry"...
Au delà du scénario, le film ayant déjà été commenté maintes fois, Clint Eastwood met en exergue un pays dégénéré par ses multiples maux. La rencontre entre ce Catholique convaincu, mais peu assidu, attaché aux valeurs qu'il a défendues et à la famille et un jeune Hmong peu sûr de lui, spoiler: peuple qui a combattu au côté des Français et des Américains
, va bouleverser ses sentiments face à un État incapable d'assurer la sécurité des individus et leur intégration. Le prenant sous son aile, l’ancien combattant ira en holocauste spoiler: tel le Christ (ma vie ce n'est pas vous qui la prenez, c'est moi qui la donne)
pour que son ami puisse vivre en paix.

Une formule assez classique mais qui fonctionne très bien , Un jeu d'acteur parfait de la Part de Clint Eastwood , et un scénario qui tient la route . Un excellent film que je recommande fortement.

Un superbe film qui mêle émotions, humour mais aussi séquences dures, orchestré par un magistral Clint Eastwood dans le rôle d'un vétéran raciste et renfermé, mais au combien attachant. Réflexion sur la guerre et la violence, le film est un succès total. 5/5

« Gran Torino » de Clint Eastwood sorti en 2008 tranche par rapport à ces derniers film adoptant l’équation américain = superman = héros comme dans le très typique « American Sniper » (2015). Ici Clint Eastwood est derrière et devant la caméra où il incarne Walt Kowalski, d’origine polonaise, vétéran décoré de la guerre de Corée, raciste, bougon (sauf avec son coiffeur), et qui venant de perdre sa femme et étant abandonné par ses enfants va sombrer dans l’amertume avec comme seule compagnie son chien et ses bières. Mais il habite dans un quartier d’immigrés d'origine Hmong et un jour Thao, un de ses jeunes voisins devra dans une « épreuve » imposée par un gang mexicain, tenter de voler la Ford Gran Torino briquée comme un sou neuf, de Kowalski qui a longtemps travaillé chez Ford. Après une réaction de violence il va finalement accepter que le jeune Thao fasse des travaux d’intérêt général et petit à petit la défiance va disparaitre. Kowalski va même oser aller vers les parents de Thao et écouter Sue pour progressivement retrouver une certaine sérénité. Le film est magistralement tourné (pléonasme pour ce réalisateur) et ma seule critique est l’importance du religieux : la confession de Kowaski au pasteur à qui il avoue être toujours hanté par son expérience en Corée et surtout la fin avec une rédemption et une mort de type christique !
Un des meilleurs films de ce réalisateur prodigue, un film qui a obtenu le César du meilleur film étranger en 2010.

Magistral!
Ce film passera le temps comme beaucoup d'autres de Clint EASTWOOD. Certes il y va dans l'excès, il appuie très fort le trait sur le thème du racisme quotidien, mais montre le racisme anti-vieux que ses enfants font vis à vis de lui. Les petits enfants ne pensent qu'à l'héritage et ne se soucie guerre de lui. La présence, le charisme, même à son âge toujours présent, donne un tonalité particulière au récit. Un républicain capable de faire ce genre de film, avec un message de tolérance et d'acceptation, je tire mon chapeau. Eastwood reste et restera le maitre incontesté, un des grands de ces dernières décennies.

chef d'œuvre très touchant
on évolue avec walt(clint eastwood) au cours du film et on se lie d'affection à lui