Avis : Vendredi 13 - Page 7

Un bon divertissement rigolo a regarder. A regarder entre pote.

Slasher sans grande prétention, qui comprend un scénario basique et un éventail d'acteurs oscillant dans le jeu entre le correct et la nullité, ce film a néanmoins une qualité qui lui suffit largement, celle de foutre la trouille et ne laisser aucun temps mort, à voir entre potes autour d'une bière.

Je me suis amusé, tout simplement !
Et j'en demandais pas plus, c'est exactement l'idée que je me faisais à propos de ce remake. Quand on regarde un épisode de Vendredi 13, c'est pour se fendre la poire, enfin pour moi c'est ça.
Je suis loin de les avoir tous vu, mais du moment que l'on évitait d'appliquer, dans ce Jason cuvée 2009, le schéma du premier opus, qui est soporifique à souhait. Ainsi que le côté parodique science fiction de Jason X, ça me convenait parfaitement.
Pour en revenir au film, celui là ne déroge pas à la règle: un scénario prétexte à des mises à mort en tout genre. On suit des ados très stéréotypés, complètement débiles, ne pensant qu'a forniquer et à fumer de la drogue. Jusqu'à ce que la grande faucheuse, personnifiée en un robuste croque-mitaine qui ne se sépare jamais de sa machette, s'incruste et gâche leur petite fête, pour la plus grande joie des spectateurs !
Comme je l'ai dit plus haut, je me suis en aucun cas ennuyé. Alors oui, les meurtres tardent à arriver et manque parfois de variété, mais l'humour bas du plafond des protagonistes compense largement cette tare. D'ailleurs, le long métrage fait pas mal références au précédents opus, ce qui est assez plaisant. Puis, le terrifiant Jason Voorhees a toujours la classe et j'ai adoré les nouveaux aspects qu'ils ont inculqué au personnage: moins massif et plus athlétique, moins bourrin et plus réfléchi (les pièges excellent),...
En fin de compte, le réalisateur Marcus Nispel, ne prend pas la peine d'apporter quelque chose en plus dans le genre (ce doit être le cadet de ses soucis), et nous livre donc une séquelle plus ou moins basique, qui baigne complètement dans l'esprit de la saga.

Insipide

Une mise en scène un peu trop banal(groupe d'adolescents attaqué par Jason).Par-contre le fait qu'il montre ses origines m'a plu.

Angoissant, palpitant, on est scotché à notre siège d'un bout à l'autre du film.

Je viens de rentrer de la scéance de 19h50 et franchement j'ai sursauter au moins 15 fois avec un ami c'est un trés bon film,la chute du film est un peu décevante mais sinon le film vaut le coup donc le 4 étoiles est mériter

Même si quelques effets sont efficaces, Marcus Nispel signe un slasher basique et prévisible. Si Jason est devenu un mythe du genre, il est impossible d’avoir de l’empathie pour ses victimes, vulgaires caricatures.

Il est bien réalisé mais c'est vraiment le film pour adolescents, il y a beaucoup de jeunes hommes dans le film et ils tombent comme des mouches. Jason est partout, tellement partout qu'il est derrière tout le monde. Il n'impressionne pas, il n'y a aucune scène à grand suspens. Mais il reste agréable à regarder. C'est un bon film de minuit à la télévision.

C'est rare de voir autant de tension et de frayeur dans un film, on y croit à fond.
Âmes sensibles s'abstenir.

Remake inutile, loin de valoir l'original, scénario sans fond, bourré de clichée et d'incoérrance....(sexe,drogue,alcool) Voila se qu'on appel un film d'horreur en 2000.

On ne compte plus les versions ! Dans celle-ci, Jason est plus intelligent et défend son territoire comme un véritable chasseur sans réellement jouer avec ses victimes. Il donne dans l'efficace et il appâte ses proies. Ses proies ? Un groupe de jeunes venus faire la fête et les exhibitionnistes dans une maison de vacances perdue dans les bois. Rien de plus original que dans les précédents, finalement.

Après pas moins de 10 volets, plus un cross-over avec Freddy Krueger, la franchise "Friday the 13th" était depuis 2003 laissée à l'abandon. Le succès financier du remake de "The Texas Chainsaw Massacre" a alors incité la même équipe à en réaliser un reboot. Ce "Friday the 13th" version 2009 reprend ainsi en vrac des éléments des quatre premiers films de la saga, avec toujours le même pitch : un bande de jeunes lubriques débarquent à Crystal Lake, et se feront exterminés par le sanguinaire Jason Voorhees, ici directement équipé de sa machette, et très rapidement de son masque de hockey. Les personnages sont flagrants d'inutilité, entre des stéréotypes ambulants (le comique de service, le drogué, le crétin, les allumeuses qui exhibent leur poitrine...), et un Jason dont le passé est à peine exploré. A ce niveau, Derek Mears donne une allure plus fluide au tueur (il est largement moins pataud que dans les épisodes précédents !), ce qui paradoxalement ôte son aspect singulier, et en fait un méchant générique. Le tout est filmé et éclairé sans âme, et soutenu par une intrigue qui tient sur un ticket de métro. Un vrai navet donc, mais qui a le mérite d'être fidèle en ton et en qualité à la franchise originale...

Quand on termine le "Vendredithon", on est presque heureux que Nispel a fait ce remake raté, empêchant ainsi une nouvelle flopée de navets de voir le jour pour prolonger le plaisir (ironie). Il faut dire que les opus suivants le 5 (pour nous, le moins pire) nous ont infligé quelques beaux moments de solitude, l'apothéose étant un mort-vivant qui pourchasse les jeunes sur un bateau (le 8 : la croisière se meurt), qui se transforme en gros ver pour posséder les gens (le 9 : ils ont fumé), mais aussi qui va dans l'espace (le 10 : le nanar ultime...), alors on serait près d'être conciliant avec ce onzième - et dernier, hallelujah - opus de Marcus Nispel. Il relève à peine la barre après les nanars cités, en nous faisant une introduction avant-titre...de 23 minutes. Sur un film de 1h35. On a trouvé plus lent que nous à raconter une histoire ("Attends, je te fais un topo avant, pour planter le contexte..." et 2h après : "Alors, l'histoire c'est...Oh ben tu dors ?"), c'est fortiche. On est rude, on sait, puisque cette ouverture nous offre quand même une bonne rasade de meurtres qui comblera ceux qui viennent pour ça, et pour ceux qui viennent chercher un scénar, il vous faudra vous contenter de "Ma soeur a disparu, je vais la chercher tout seul au fond des bois obscurs"... Au secours. On rajoute dans l'équation une bande de jeunes très peu futés et pas franchement sympathiques : à part faire du topless pour les filles et jouer les fiers à bras pour les garçons, on n'a pas grand chose à proposer... Pour dire, on ne connaît rien de leur passé, rien qui les caractérise, on s'en moque éperdument, tant qu'ils peuvent se transformer en brochettes hurlantes à la fin, le contrat est rempli pour ce remake. Et si vous tenez jusqu'au bout, vous aurez droit à une fin des plus étranges : spoiler: après avoir refait le coup du "souviens-toi, Jason" avec un pendentif (après le vieux pull puis la coupe de cheveux, chaque opus tente son grigri anti-Jason, et c'en est lassant), on attache Jason à un broyeur, mais il y a un cut bizarre, puis on retrouve les jeunes qui jettent le corps de Jason (entier, pas le moins du monde broyé... Pourquoi ont-ils arrêté la machine ???) dans le lac,
et pour avoir soupé de ce twist éternel, on sait ce à quoi on aura droit à la dernière seconde, et bingo. On n'a pas compris comment on atterrit à ce final, si ce n'est qu'on entend presque le scénariste derrière le broyeur dire "Attendez ! Faut pas le broyer ! Si ce remake marche, on va avoir besoin d'un Jason entier !" et le réal dire "Ah oui, zut, bon ben cuuuut... On va faire comme d'habitude alors, tant pis si ça ne colle pas, le twist classique maquillera tout ça." Vraiment, ce remake est toujours moins abominable que les opus 8 à 10, revient à la recette la plus simple du slasher, mais malheureusement trop simple pour convaincre, surtout avec son titre qui déboule à 23 minutes et sa fin qui se fiche éperdument de nous. Et entre : des boobs et des gros bras. Vaste programme. Merci, donc, Nispel, pour la médiocrité de ce remake qui a achevé une saga agonisante. Amen.

Nispel, a fait ses armes en tant que clippeur de talent pour divers groupes (rock principalement) avec toutes les qualités et défauts que cela engendre. Lors du passage au long métrage il nous avait donné à voir un premier essai plutôt réussit aussi bien dans la manière que dans le résultat. Principal empreinte de ce nouveau jeune réal. une lumière esthétisante au possible. Tel Tony Scott dans les années 80 sur fond "films pop corn bien foutu", Nispel donne à voir une lumière encrée et marquée par des cadres soignés qui rendent et rendront à ses films une certaine patine. De là à savoir si cet "encrage" est bon ou mal pour le devenir de ce réalisateur...en tout cas son choix esthétique est ce qui pouvait arrivé de mieux aux slahers, si on octroie le droit de pouvoir "remaker" avec qualité ce genre. Jason passe ainsi à la caisse financière Hollywoodienne...sur le papier, aucun intérêt, face au temps...beaucoup plus pour le coup. Le film ressort de Crystal Lake lavé de tous défauts de l'époque (film culte mais réal. baclée, aimé car nostalgie et kitsch font toujours bonnes recettes mais ce n'était plus ça), remis au goût du jour avec intelligence et surtout respect des codes d'antan mais actualisé de façon subtile; le cinéma est, hélas, devenu commercial, il faut donc manier la machette à découper avec l'intérêt de ramener un public et séduire les "anciens". Le pari est plus que réussit. Après un prologue dantesque de surprise dans sa forme (l' Idée du film sans nul doute), on nous met dans l'ambiance ou le "Ok, He's back" est de forme. C'est jouissif au possible, trash mais jamais gore (enlevant toute gratuité vulgaire ou effet facile). Tout est présent dès le casting, le minet grande gueule, le badboy...C'est donc sur un scénario très bien huilé et cadencé plus que rythmé que Nispel nous offre un retour du slasher en toute simplicité mais efficacité de fond et de forme de ce genre souvent boudé. He's back and it's good.