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Al L
16 abonnés
40 critiques
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4,5
Publiée le 19 octobre 2018
Après nous avoir conquis avec Whiplash et l'excellent La La Land, Damien Chazelle revient avec un tout autre registre. Cette fois il vient conquérir l'espace et plus précisément la Lune. Et l'a t'il décroché avec cette biopic sur Neil Amstorng ? À mon goût, tout fait. On retrouve une histoire totalement focalisé sur Neil Amstrong. Damien Chazelle dépeint avec émotion le portrait de ce grand astronaute. On notera que la réalisation est ici surprenante, mais qui prend tout son charme dans les plans rapprochés sur Neil, apportant à mon sens tout le charme du film. Le réalisateur arrive à créer une intimité entre le spectateur et Neil, nous permettant de mieux comprendre et ressentir le vécu de ce "premier homme sur la Lune". Beaucoup pourront critiquer le fait que le film ait oublié des personnes phares de la mission Apollon 11 et même certains éléments à la concrétisation de cette dernière. Mais au contraire, à mon sens ce film a été réalisé pour mieux cerner la personnalité de Neil Amstrong, sur son ressenti, ses émotions et les difficultés qu'il a traversé pour enfin arriver à cette événement du 20 juillet 1969. Cette réalisation nous change des différents films qu'on a pu voir sur la conquête de l'espace. Avec ces plans rapprochés, Damien Chazelle permet aux spectateurs d'être totalement captivé et submergé lors des lancements, et on est littéralement embarqué avec les astronautes. Rajoutant à cela le superbe jeu des acteurs que ça soit de Ryan Gosling ou Claire Foy; la sublime photographie de Linus Sandgren, la BO envoutante de Justin Hurwitz, les techniques de tournages utilisées pour recréer au plus près les scènes de décollages et ce choix d'utiliser moins de VFX, permettent au film d'avoir un réalisme fou et captivant. Vraiment Damien Chazelle confirme avec ce film son talent dans un genre totalement different. Et tout cela donne envie d'une seule chose : le retrouver rapidement pour nous transporter encore une fois "dans les étoiles".
Dans un habile biopic sur Neil Armstrong, le génie Damien Chazelle se démarque par une aventure intimiste qui se refuse de tout spectaculaire. Ainsi le deuil d’un enfant pourrait être l’une des motivations du plus célèbre des astronautes qui porte un regard passionné et attendri sur la Lune. Lunaire, Ryan Gosling incarne à la perfection son personnage méticuleux et persévérant, dans un jeu non pas minimaliste, mais qui fait passer un courant d’émotions palpables incroyable. Très immersives, les expériences en vol sont filmées du point de vue d’Armstrong, ainsi la caméra tremblotante qui peut agacer sur la longueur, est aussi une expérience vibrante pour le spectateur.
Damien CHAZELLE raconte avec brio le parcours, de 1960 à 1969, du premier homme à fouler la Lune. Il le fait superbement en restant au plus près de son personnage, un pied sur terre et la tête dans les nuages, écartelé entre son destin fabuleux et ses tragédies intimes. Dans un registre idéal pour lui, Ryan GOSLING livre une interprétation remarquable dans la peau de l'astronaute Neil ARMSTRONG. Il donne toute sa force à ce biopic fascinant, alors que les scènes de l'alunissage du 20 juillet 1969 se révèlent spectaculaires filmées en IMAX.
Malgré ses longueurs, le film tient toutes ses promesses. On est immergé dans cette aventure spatiale très réaliste. Ryan Gosling est très convaincant. Très réussi.
Simple et efficace. La réalisation se laisse regarder, les acteurs sont au top, et l'atmosphère suit le reste. Je n'ai cependant pas retrouvé la patte que je recherche dans ce genre (notamment celle du chef-d'oeuvre Whiplash). Mais il n'en reste pas moins un biopic intéressant à savourer et à faire partager.
La La Land se terminait pare une scène poignant dans laquelle Ryan retrouvait par hasard Emma, il lui jouait un magnifique morceau de piano, et on se disait qu'entre deux tout était encore possible mais finalement leur passion allait l'emporter et chacun repartir de son coté. First Man se termine par une scène comparable. Neil Armstrong retrouve sa femme à l'issue du vol de Appollo 11, pour cause de quarantaine une vitre les sépare. Ils échangent des regards, aimeraient se dire quelque chose mais rien, un grand vide comme celui que Neil a traversé pour aller poser le pied sur la lune. Sa passion le sépare à jamais de sa femme.
Ce film montre combien les astronautes de l'époque était une "bande de garçons jouant avec des maquettes" comme le dit dans le film la femme de Neil. Tout y était tellement artisanal.
Deux choses me manquent à la fin du film que j'ai beaucoup aimé cependant : 1) pourquoi Neil se lance t il dans cette aventure folle ? Pour sa fille décédée ? cela parait quand meme un peu court et mélodramatique. Et puis 2) pourquoi ont ils choisi neil armstrong, pourquoi lui ? Les raisons qui ont poussé à son choix manquent.
Enfin j'aime beaucoup Ryan Gosling mais il faudrait qu'il sorte de son personnage d'autiste de sentiments, muré dans son silence ...
Un film marquant. Marquant pour son réalisme, sa puissance et toute la tension qu’il nous transmet. Je recommande vivement ce film pour sa beauté, il est vraiment sublime et spectaculaire, il nous offre une vision complète de la société de l’époque, tous les enjeux et les rêves des hommes et des femmes qui ont donné leur vie pour conquérir l’espace.
Damien Chazelle signe un film techniquement irréprochable. Une histoire profonde et passionnante d’un homme qui a réalisé l’impossible. Pour autant First Man manque légèrement d’âme, et le long métrage s’apparente d’avantage à un film à Oscar qu’à une véritable œuvre personnelle.
Un très bel hommage à la conquête spatiale, à ces hommes qui ont risqué leurs vies pour accomplir le rêve d’autres hommes (enfin pas tous et le film effleure hélas à peine les contestations et donc les réflexions au sujet du bien fondé de cette conquête et des milliards dépensés). Beaucoup de réalisme, même si c’est plus la dimension psychologique des personnages qui est mise en lumière que l’aspect technique. Pas un film d’action ni sensationnel, quelques longueurs hélas. Très bonne prestation des acteurs, crédibles.
Damien Chazelle constitue indéniablement un réalisateur de génie. Depuis son long-métrage, « Whiplash », il démontre une capacité à la mise en scène incroyable, qui grandit en habileté et en ingéniosité. Personne ne contestera le sens inouï du placement de la caméra, des lumières, et du jeu des comédiens. Damien Chazelle est un cinéaste qui partage et défend une véritable vision de ce que doit être le cinéma. On n’est pas loin d’auteurs comme Spielberg ou Coppola qui ont donné au cinéma un élan nouveau.
Car Dieu sait si raconter les années avant que le premier homme ne marche sur la lune en plus de deux heures vingt, relève de la gageure. Certes, il faut rassembler des moyens considérables pour parvenir à retracer ce témoignage historique et surtout à rendre crédible la reconstitution de l’univers technique et domestique des années 60. Si les technologies présentées paraissent à ce jour amplement dépassées, on se rend de l’exploit scientifique qu’il a fallu pour parvenir à faire poser deux hommes sur la lune. Force est de constater que nous n’avons toujours pas reproduit l’exercice depuis 1972.
Chazelle déploie avec un talent indicible l’univers de la NAZA où évolue la perle de la technicité. Mais le cinéaste échappe au risque du dogmatisme intellectuel de la réussite américaine. Il parvient à décrire un homme complexe, Neil Armstrong, interprété par un Ryan Gosling tout juste stupéfiant, qui est tout aussi génial que désagréable. Du coup, le film dégage une ambiance assez dérangeante, montrant que la singularité de certains grands hommes s’exprime aussi dans un rapport à la vie quotidienne très difficile. La paternité et le rapport aux femmes mis en exergue chez Armstrong font froid dans le dos quand on voit l’énergie dont il est capable pour s’engager dans ce projet.
J'allais voir ce film sans attente particulière, et j'ai été particulièrement surpris. Pas d'ennui, captivant jusqu'au bout. Le film est épuré de descriptions trop techniques et trop théoriques sur la recherche et le développement technologique. Un bon compromis a été fait entre le divertissement, les séquences spectaculaires liées aux essais, les belles images, et l'aspect documentaire. ici, le film se concentre sur un personnage : Neil Armstrong. Son tempérament et son caractère et ses émotions sont très bien représentés. Les personnages associés, notamment Buzz Aldrin sont largement en retrait. Un mal pour un bien, le cinéma ne pouvant se permettre en à peine plus de deux heures, de traiter en profondeur tout un pannel de personnages tout aussi importants. Ici, le choix a été de s'imprégner d'un seul homme, permettant de créer un lien affectif suffisamment prégnant avec le spectateur et d'éviter l'absence d'empathie généralisée liée à un surplus de personnages insuffisamment exploités. Il en résulte un film intéressant, captivant, et particulièrement humain et émouvant.
Damien Chazelle se plaît à reconsidérer les heures glorieuses du passé. Après la comédie musicale, fleuron de l’âge d’or d’Hollywood, revisitée dans « La La Land » avec talent mais pour en montrer les limites, voici la conquête spatiale, rien de moins. C’est à Neil Armstrong en personne, interprété par l’impeccable Ryan Gosling, qu’est consacré ce nouveau film. Mais il ne s’agit pas, pour Damien Chazelle, de statufier ce héros. Il le met en scène, non seulement en tant que vaillant astronaute à qui est confiée la prérogative d’être le premier homme à poser le pied sur la lune, mais aussi en tant qu’époux et père de famille qui, dès le début du film, subit le choc de la perte de sa fille Karen, 2 ans, décédée d’une tumeur au cerveau. Même si cela n’est jamais explicité formellement dans le film, on devine que ce deuil marque à jamais Neil Armstrong et livre l’une des clés de son comportement, voire de ses audaces. Car, si le héros s’engage à fond dans l’aventure de la conquête de la lune, sur fond de compétition avec une URSS triomphante qui se délecte de compter ses victoires dans ce domaine, c’est au prix d’un éloignement de plus en plus grand d’avec sa famille, sa femme et ses deux garçons. spoiler: Une des scènes du film, l’une des plus bouleversantes, nous révèle à quel point l’épouse de Neil Armstrong a dû supplier ce dernier de parler à ses enfants la veille de son grand départ, de celui dont peut-être il ne reviendrait pas, celui qui le conduisait jusqu’au sol lunaire où il devait poser le pied.
Très appliqué, très soigneux, Damien Chazelle montre combien l’aventure était risquée (plusieurs de ceux qui ont participé aux essais de la NASA en sont morts). Quand les engins (Gemini puis Apollo) quittent le sol terrestre, ils sont si secoués, si grinçants de partout, qu’on se demande comment ils ne se désintègrent pas. De ce point de vue, le film est très impressionnant, sans apporter cependant grand-chose de nouveau par rapport à ce qu’on a déjà vu au cinéma. Restent les personnages : l’énigmatique Neil Armstrong qui semble presque désireux de s’éloigner des réalités terrestres et sa femme qui, lorsqu’elle l’avait rencontré et été courtisée par lui, pensait avoir affaire à un homme bien tranquille.
J'attendais ce film avec impatience,il ne m'a pas déçu. D'abord l'interprétation de Ryan Gosling qui est fantastique et qui arrive à faire passer le spectateur par toutes les émotions dans ce film.Il est touchant,et le plus important il n'est pas dans l'excès en essayant de "surjouer". Et ensuite il y a le film en lui même,qui durant presque 2h30,nous montre d'une manière incroyable le chemin parcourut par Neil Armstrong que ce soit en tant que pilote,sur Gemini 8 et la mission Apollo. Les décollages des différentes fusées sont filmés de la meilleure des manières en enchainant des plans larges,vue sur les pilotes,vue subjective depuis le scaphandre d'Armstrong et qui montre à quel point les astronautes sont vulnérables dans cette "boite de conserve". De manière générale,les plans subjectifs ou larges sont utilisés au moment opportun,appuyés par une photographie et une BO excellente. Mais là où il ne fallait pas se rater,c'est le point culminant du film et l'arrivée sur la Lune. Cette séquence est incroyable car on sent que le réalisateur à pousser le réalisme à son maximum. Entre la difficulté des astronautes pour se poser et l'ouverture de LEM ,point d'orgue du film où plus aucun son ni musique ne retentit,seulement la voie des astronautes.C'est sans doute l'une des plus belles scènes que j'ai vu au cinéma. Exceptionnel.
Un film décevant sur les tranches de vie choisies pour représenter cette épopée. PLV : les scènes de décollage vécues de l'interieur rendent très bien à l'écran.
A voir pour Gosling impeccable comme l'ensemble de la distribution. Réalisation nickel et efficace pour cette suite de "L’Étoffe des Héros". Damien Chazelle tente aussi de nous décrire la fuite en avant ou plutôt ce saut dans le vide ( sur la Lune...) de ce brave type certainement ravagé par la perte d'un enfant, devenant par la suite, bien trop éloigné des choses terrestres. Tout est très précis dans les moindres détails - décors - accessoires et cela participe vraiment a une réalisation sensationnelle, dans le sens premier du mot, car les effets spacieux restent toujours sobres et juste en soutien du récit. A voir sans hésitation.