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    United Red Army
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    3,8
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    15 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 février 2020
    Cette armée rouge unie est passionnante, une mise en scène maîtrisée, mélange de documentation archive télévisé, permettant de s’élancer dans cette intrigue avec une intensité qui n’est pas s’en rappelant Battle Royale.
    La révolution culturelle embrase le Japon dans un futur pessimiste, sa société capitaliste est prise d’assaut par des anti-impérialistes, les preneurs d’otages sympathisants de la cause commune, Carlos le vénézuélien internationalisé sorti après 2008.

    De la ferveur communiste japonais qui touche, de la joie, de l’émotion joue sur les humeurs, c’est fiévreux ce fanatisme terroriste, ça peut aller jusqu’à la dangereuse fascination, l’opération policière contre-attaque pour libérer l’aubergiste prise entre deux feux.
    Le Japon divisé la poire en deux et quatre ou plusieurs, une diversité politique dans une démocratie, la diète parlement ou Assemblée nationale du premier ministre et son empereur constitutionnel, l’extrême gauche à son extrême tension électrisante.

    La musique Rock nous met le chauffage du tonneau d’eau, c’est rassurant quand il fait un froid de canard au chalet, non loin du mont Fuji 🗻.....merci, ça caille dans les montagnes ! En doudoune marche vers la révolution, une action violente de cette organisation groupuscule extrémiste idéologie du communisme mal mené.
    Rien n’empêche qu’il eu de bonnes idées, une excellente réalisation comme un cours pédagogique, il était une fois en Allemagne de Karl Marx, des étudiants prolétaires, puis voyage au Japon des samouraïs, culture du sacrifice, abnégation, conviction ultimatum.

    Les fusils au bout du final sentence pour ces interpellés rescapés condamnés jugés, la tactique d’intervention unité spéciale force de l’ordre, les statistiques émises au cours de ce raid mortel et efficacement épuisante.
    Les retranchés en exclusivité dans tout le pays spectateurs de cette mise en scène spectaculaire, proche ami réalisateur assistant avec surprise, des années 60 début de la radicalisation majoritairement juvénile.

    Ce sont les enfants terribles, premières victimes furent : les auto-critiques, et 1972 en direct, le suicide phénomène social, mode et niveau de vie élevé d’éducation, exigence, perfection, auto-suffisance collective plus que l’individualisme, même combat, anti-impérialisme américain, anti-sionisme, pro-palestinien comme chez Carlos le révolutionnaire 2010.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2017
    Un film détaillé sur les révoltes communistes au Japon. La partie centrale s'étire en longueur, alors que la cruauté se déchaîne et que le visionnage devient peu à peu éprouvant. Pour autant on tient remarquablement la longueur, déjà pour la précision de la reconstitution, ensuite pour le fait que les trois parties sont réellement différentes. Si le sujet vous intéresse, alors United Red army est pour vous, un film à l'esthétique de documentaire qui essaye par sa brutalité même de vous imprégner du contexte.
    Cyril J.
    Cyril J.

    23 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2016
    Basé sur des faits et témoignages, ce film japonais décrit en plus de trois heures la dérive terroriste de l’Armée Rouge Unifiée, groupe armé d’extrême gauche japonais, en folie barbare et suicidaire. Tendance politique marginale très en vogue partout dans le monde dans les années 60 et 70, sont ici racontées avec pas mal de documents d’archives les créations, rivalités meurtrières et fusions de différents groupuscules maoïstes ultra-violents nippons.
    En huis-clos dans un chalet de montagne, le second épisode raconte la « formation » d’une vingtaine de jeunes, ignares et socio-revanchards, embrigadés, jouant à la guerre, et auto-persuadés d’agir pour un monde meilleur en récitant des slogans communistes creux comme d’autres psalmodient des versets sans les comprendre. Sous la direction de quelques chefaillons sadiques en mal de pouvoir, ils subiront lavages de cerveau, tortures, pseudo-leçons de combat et de culture révolutionnaire, violents et cruels assassinats « pédagogiques » pour certains.
    Encore en huis-clos, la dernière partie nous fait vivre l’absurde et improvisée prise d’otages d’une auberge campagnarde par un groupe de cinq de ces gamins enragés, qui défraya la chronique dans toutes les télés du monde en février 1972, ainsi que l’assaut disproportionné des forces de Police pour en venir à bout.
    Spectacle impressionnant dans son historique, ses enjeux et rapports humains, et surtout puissant si l’on veut prendre conscience d’une abominable fanatisation tant décérébrée que féroce, et toujours d’actualité sous d’autres cieux.
    Auto
    Auto

    23 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2015
    Le sujet était en or et tenait à cœur au réalisateur engagé qu'est Wakamatsu. Ultra renseigné, on ressent l'important travail préparatoire opéré par ce dernier. Il me semble même avoir lu qu'il avait hypothéqué sa maison pour financer le film mais je ne sais plus trop. Si dans ses intentions United Red Army est inattaquable, son exposition laborieuse couplée à son aspect cheapos caractéristique des productions nipponnes actuelles me laisse en revanche un sentiment mitigé. Je me dis que le documentaire aurait pu être ici une forme plus adéquate. Mais si en terme de cinéma pur j'ai trouvé beaucoup de choses à redire sur U.R.A, pour qui s’intéresse à cette période et la manière dont elle fut abordée de ce coté du globe, l’œuvre n'en reste pas moine importante.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    93 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2013
    Avec "United red army", le cinéaste rebelle Koji Wakamatsu démontre de manière intense (bien qu'un peu longue, 3h10!) que l'idéal révolutionnaire peut mener à la tyrannie et au sadisme sous la pression du groupe aveuglé par ses propres idéaux. Ces étudiants communistes révolutionnaires dans le Japon du début des années 70 se comportent de manière plus brutale que les dominants qu'ils combattent, en tuant et torturant des membres de leur propre clan sous prétexte d'autocritique. Implacable.
    Poulipointnet
    Poulipointnet

    6 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2012
    Film poignant qui débute par une partie documentaire dense .Les décors somptueux et la musique enivrante contrastent durement avec la brutalité du sujet.On ressort du film totalement abasourdi,frappé par des évènements passés quasi sous silence par les médias occidentaux.
    Cathedrale
    Cathedrale

    74 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 août 2011
    Electrique
    Extatique
    Fanatique

    ça gueule , un étudiant à l'agonie, la pellicule suinte l'hémoglobine Mais ne faiblit pas
    montre tout.
    regards concentrés , folie palpable, silence oppressant, les décisions ne se prennent pas à la légère.
    United Red Army transpire la fougue, la rage de vaincre, c'est l'heure , les têtes pensantes coiffent leurs casques de guerriers, choisissent leurs armes avec soin, foulent d'un pas vengeur le sentier de la guerre, passionnant.

    Admirable tour de force de Wakamatsu lorsqu'il nous fait reprendre notre souffle -entre 2 scènes fulgurantes- lors de cette sublime marche nocturne bercée par le temps des Cerises, éclairée par quelques néons adroitement positionnés- touché en plein coeur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 juillet 2009
    J'ai eu la chance de voir ce film exceptionnel au Reflet Médicis à Paris, avec une présentation d'une clarté et d'une richesse à souligner. Bravo à la distributrice.
    Wakamatsu embrasse les idées colportées par les mouvements étudiants, d'une ampleur phénoménale (que mai 68 paraît pour un amuse-gueule à côté !) qui ont touché le Japon de 1967 à 1971. La première partie expose cette histoire là. Pour comprendre le terreau qui a donné naissance à la radicalité. Puis dans un deuxième temps, le réalisateur expose la dérive du mouvement aux mains de deux leaders devenant totalement monstrueux, et caricaturaux de ce que peut donner le dogmatisme et l'intégrisme sans garde-fou. Au nom de de la discipline de groupe, 14 étudiants vont être torturés par leur propres camarades. Cette partie du film est insoutenable mais tellement nécessaire, pour comprendre la morbidité déviante du mouvement. La troisième partie se rapporte plus spécifiquement à la prise du chalet d'Asama et la découverte des corps. La gauche japonaise ne s'en est toujours pas remise.
    Wakamatsu ne s'intéresse qu'à la partie intra-muros, laissant de côté l'influence de F. Shinegobu dans la lutte du FPLP de G. Habache pour l'indépendance de la Palestine. Ce film est nécessaire, pour son honnêteté et le rappel de ce qu'ont été les tentatives de libération, mêmes déviées qui ont conduit des milliers de jeunes à risquer leur vie pour changer de société. C'est aussi un vibrant hommage aux 14 victimes, telle une Mieko Toyoma, amie du réalisateur, qui a trinqué sous la folie de barbares qui n'ont rien à envier à Pol Pot. "Ne tombez pas amoureux du pouvoir, n'imaginez pas qu'il faille être triste pour être militant ; faîtes croitre l'action, la pensée et les désirs par juxtaposition, prolifération et disjonction plutôt que par subdivision et hiérarchisation pyramidale" : ces conseils de M. Foucault sont toujours d'actualité. Chef d'oeuvre absolu !
    lionelb30
    lionelb30

    382 abonnés 2 494 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2009
    film assez captivant sur un fait historique japonais inconnu ici en france.Le melange d'images d'archives et de fiction marche bien.La folie de la doctrine communiste revolutionnaire de l'epoque est ahurissante.Quand meme un peu trop long , + de 3 heures...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juin 2009
    La première partie du film se déroule effectivement comme un documentaire puis vient la fiction. Celle-ci malgré une scène plutôt dure (attention quand j'écris dure je veux bien dire aussi que ce n'est pas gorre)est très interessante et nous montre certains aspects des réactions humaines importants. La musique est bien mais sans plus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juin 2009
    Parce que l'histoire de cette lutte armé est trop grande pour en faire qu'un seul film(même de 3 h10) le réalisateur s'est intérrésé au tout début de la lutte. Le film commence par un expliqué par images les différentes grèves et manifestations menés par les étudiants et travailleur en 1967 et 68. Puis s'engage l'entrainemant militaire dans une cabane perdu en pleine montagne. Au nom de "l'auto critique" va s'en suivre différente torture jusqu'à la mort rappelant l'ambiance de "Battle royal". Les quelques survivants essayant déchappés à la police trouve refuge et prennent en otage un chalet habité. La troisième partie raconte en image les différents actes "térroristes" mené par le groupuscule. Un film poignant mal distribué malheureusement.
    wykx
    wykx

    38 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 juin 2009
    La scène centrale du film (1 heure) est une scène d'un sadisme absolu. Elle dure bien trop longtemps. Certes le message doit être passé mais pourquoi si longtemps ? Le début et la fin du film sont plus intéressants, même si du coup le message est très pauvre. Reste la vérité historique.
    orlandolove
    orlandolove

    113 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2013
    Est-ce sa durée (3h10) qui a découragé les distributeurs et les salles de projeter "United Red Army" ? Dommage car ce film fleuve mérite bien mieux qu'une poignée de salle. On commence avec un bref rappel historique, images d'archives à l'appui. Très intéressant, mais il est conseillé de s'accrocher pour retenir les noms des différents leader. Par la suite le réalisateur se concentre sur un groupe de militants partis s'entraîner à la "lutte révolutionnaire" dans un chalet de montagne. Peu à peu, le discours des leader se radicalisent à l'extrême. On souri tout d'abord devant l'absurdité apparente de leur propos. Mais bien vite on ne ri plus du tout, jusqu'à la scène hallucinante et d'une grande violence (sans doute le sommet du film) d'une automutilation à mort au nom de la soit disant "autocritique". La deuxième heure, en huit clos, est ainsi particulièrement éprouvante. Peu de répit dans la troisième partie qui voit le combat armé final et désespéré d'une poignée de militants contre les forces de l'ordre (et contre leur propre humanité). Ainsi, "United Red Army" est un film puissant que l'on se remémore longtemps après sa vison.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 mai 2009
    Dans ce docu-fiction reconstituant l'histoire de l'Armée Rouge japonaise des années 60 au début des années 70, Koji Wakamatsu, réputé pour ses oeuvres subversives maniant violence, politique et érotisme, met en scène une fresque en 3 actes:
    Le premier, conçu avec des images d'archives, fait le récit des mouvements de protestation étudiante tout au long des années 60 en réaction au traité nippo-américain d'après-guerre, à la guerre du Vietnam, à la révolution culturelle en Chine ou encore aux conservatismes de la société japonaise.
    La deuxième partie du film nous plonge dans l'organisation de l'Armée Rouge Unifiée qui doit s'exiler dans les montagnes pour échapper aux forces de l'ordre. Dans une cabane isolée, ils vont rechercher le sens de leur engagement afin de devenir des "soldats révolutionnaires".
    Enfin, la troisième partie évoque le siège d'un groupe de ces jeunes révolutionnaires acculés dans une maison d'Asama Sanso, un village perdu en pleine montagne, où ils prennent une femme en otage.
    Ce n'est pas tant l'engagement par des moyens violents pour une cause que l'on considère juste que critique Wakamatsu, lui-même militant à cette époque, mais plutôt le fanatisme de certains leaders qui fait perdre aux membres leur humanité. Certaines scènes laissent entrevoir des sentiments humains, mais la majorité des actes de ces "combattants de l'injustice" semble guidé par un dogme communiste.

    Avec une réalisation très crue, des acteurs plus révolutionnaires que nature, des scènes de violence non retenue, une bande-son électrique signée Jim O'Rourke (Sonic Youth), Koji Wakamatsu nous immerge dans l'intimité de ce groupe d'extrême-gauche japonaise pour tenter d'en comprendre les agissements. Les séances d'auto-critique collective où les pseudo-révolutionnaires sont invités à se repentir de leur individualisme finissent par lasser, et l'on doit assister à la mise à mort de 14 "faux révolutionnaires", mais on n'en sort que plus KO devant tant d'inhumanité.
    Spiriel
    Spiriel

    29 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2009
    Wakamatsu, qui fut très proche des mouvements qui ont débouché sur la prise d'otage d'Asama, refuse de condamner unilatéralement des étudiants brillants qui ont engagé leur vie dans un combat idéaliste, et cherche à comprendre comment on a pu en arriver là. C'est cette démarche que méprise avec dédain et supériorité le critique de Charlie hebdo. L'entreprise est bien sûr louable et fort ambitieuse pour le réalisateur culte de pinku (films érotiques japonais particulièrement engagés). Il parvient à en faire un film captivant 3h10 durant, découpé en 3 parties. Les parties couvrent une durée de plus en plus courte (12 ans, puis quelques moi, puis 10 heures) comprenant de moins en moins de personnages (la population étudiante, puis 30 personnes, et enfin 5 personnes). Il s'agit plus d'une reconstitution historique que d'une fiction ou d'un documentaire, c'est pour cela que le réalisateur nous abreuve d'information dans la première partie qui présente les nombreux personnages de façon expéditive (on a du mal à les identifier pendant longtemps). La suite décrit un glissement imperceptible vers une horreur confinant au non-sens. Effectivement, la dérive est imprévisible et insensible, c'est bien ce qui est dérangeant. Wakamatsu ne veut pas décourager les jeunes de se révolter bien au contraire (en même temps, les jeunes japonais sont probablement les plus dociles au monde aujourd'hui). Mais il pointe du doigt le fanatisme qui a gagné les leaders de ces mouvements, entre folie du pouvoir né de la désinhibition qui provient d'un rejet de toute autorité et de l'érection en dogmes absolus de certains principes communistes, en réalité totalement détournés de leur fonction, car oui, les leaders se prennent un peu pour des dieux tout puissant qui se considèrent par principe (jusqu'au meurtre) dans leur droit, et volonté d'uniformisation et désincarnation des individus. L'absurdité qui règne dans la dernière partie clot le propos du cinéaste avec brio.
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