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    Les Bas-Fonds
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    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

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    1,0
    Publiée le 22 décembre 2008
    Peintre de sa société et des mutations qui l’habitent, Akira Kurosawa tente avec «Donzoko» (Japon, 1957) de dresser le portrait des marginaux, de ceux qui ne s’emboîtent pas dans la matrice capitaliste. Adapté d’un roman de Gorky par Kurosawa et Hideo Oguni, le film se situe dans les bas-fonds d’Edo. Si l’atmosphère que Kurosawa donne à ces bas-fonds n’est pas aussi terrifiante que celle dans «Tengoku to jigoku», les rires goguenards qui échappent de chacun des personnages ne se chargent pas moins d’une désillusion terrible, seule remède dans un lieu où rôde sans cesse une mort purulente. Situé en grande partie dans un foyer miteux où s’entassent femme folle, samouraï déchu, veille agonisante et quelques ivrognes invétérés, «Donzoko» prend partie pour cette caste délaissée. Jouxtant ce foyer, la maison du propriétaire, qui soutire à chacun des locataires une forte somme, n’est montrée de l’intérieur que lorsque s’insurgent les pauvres habitants. Lutte des classes sur fond de satire morbide, «Donzoko» peine à trouver la maestria esthétique qui régit les plus grandes œuvres kurosawaïenne. Certes, chacun des personnages occupe un temps, tient une place précise et digne dans la mécanique du récit mais l’emploi de nœuds dramatiques, comme l’adultère au sein d’une intrigue bien plus grave, est maladroit. Les hystéries que déclenchent les tromperies et les abus semblent peu enclins à s’approprier la gravité d’un tel sujet. Les situations paraissent parfois guignolesques. Kurosawa entend dépeindre une marge rendue absurde, délirante par une surexploitation des castes supérieures. La mort qui parcourt l’endroit principal où se déroule le récit, devient dérisoire, presque un faire-valoir pour légitimer la teneur guignolesque des personnages. Les échanges entre chacun mêlent cordialité et ardeur. «Donzoko» situe son action dans un gouffre, au creux d’un cratère que la société aurait creusait pour y domicilier ses rebus. S’y joue un théâtre satirique de la mort.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 décembre 2008
    La pièce de Gorki permet à kurosawa de donner plus de profondeur et de vérité à ses personnages, Une belle réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    On retrouve dans cette adaptation de la pièce de Gorki, transposée ici au coeur du Japon, l'étonnante ambiance pesante de la pièce. A voir sans hésitation.
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