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diehard5
20 abonnés
482 critiques
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2,5
Publiée le 16 juillet 2010
Comédie satirique, façon mare aux canards, qui démarre tambour battant mais ne tient pas le pari de la distance. Au total, recueil pittoresque de bons mots vachards qui ne saurait prétendre à la démystification d'un milieu qu'il semble pourtant vouloir faire.
Une bonne satire du monde politique. C'est drôle et effrayant. En effet, on vois comment se décide le sort d'une guerre, comme une partie d'échecs, ou seul la victoire compte. Mais le film est un peu longuêt et assez répétitif.
Côté dessous du politique à la louche cynique, In the loop en vaut bien d'autres ! Sans doute trop bavard et perdant de sa force de frappe dans les méandres sentimentaux ou hiérarchiques mal assumés.
Quelques jours avant un vote décisif à l’ONU concernant la possible invasion de l’Irak, un secrétaire d’Etat Britannique commet une gaffe qui sème un vent de panique entre Londres et Washington. A travers l’histoire de quelques politiciens et surtout de conseillers de premier ordre, ce film nous plonge dans les arcanes du pouvoir. Souvent très drôle, ce film est très bavard, les dialogues sont vifs, très souvent en dessous de la ceinture et percutants. On rit souvent devant ces propos de couloir des politiques : cru, fleuri voire vulgaire. Très loin du polissé livré devant les médias. On rit aussi souvent jaune lorsqu’il s’agit de constater toutes les tractations d’arrière court, toutes les ententes voire travestissements de la réalité afin d’arriver à ses fins : en un mot, le cynisme politique. Ce monde là se rélève peu moral et impitoyable ; les têtes peuvent tomber très vite. Ce film met aussi en perspective l’importance des conseillers ; ce sont eux qui tirent réellement les ficelles et pas toujours les politiques. Ce monde là très hypocrite est désacralisé. Par contre, les références politiques, culturelles et historiques sont anglo saxonnes ; il faut donc être bien armé pour vouloir tout comprendre à ce film tout de même éminemment politique.
L'histoire des assistants parlementaires à la Miossec. Pardon, ici ce sont les chargés de com dans le gouvernement britannique. On a eu Bush, on a Sarkozy, mais dans le genre abruti alcoolique ou arriviste à court terme aux dents spéciales parquet, on en arrive à oublier le niveau des immondices qui servent tout ce « grand » monde. C'est aussi pitoyable que le staff d'une entreprise du Cac 40 sauf qu'ils sont censés servir le bien commun. Le point fort de ce film, c'est de nous en faire rire. Un rire jaune, mais c'est quand même drôle. Donc fort !
Difficile d'être objectif concernant un film de cette teneur. Est ce la réalité du terrain, est ce que les traits ont été grossis ?? Un secrétaire d'état peut il être aussi niais ?? si c'est le cas, je comprends la position dans laquelle se trouve le monde aujourd'hui. D'un coté, je pense que ce film peut-être interessant de voir (éventuellement) comment les relations et négos politicos diplomatiques se passent de l'interieur, de l'autre, j'éstime que si le jeu des acteurs qui sont d'ailleurs trés bons, n'était pas aussi poussé et déjanté, on s'ennuierait fortement... Alors ? tour de force ou effet de manche ?? Parce qu'en soi, le contenu du film n'est pas exaltant.
Humour typiquement anglais, calibré et si précis. Et j'adore l'humour anglais. C'est donc sous des joutes oratoire incessante que le film trouve un rythme, rythme particulier. D'ailleurs une amie qui travaille dans ce milieu m'avait parlée de ces fameuses joutes... Les répliques (originales) ordurières des personnages qui donnent le ton. cela ne foit pas être simple tous les jours de bosser dans ce milieu. Les personnages stéréotypés et caricaturaux auraient gagné à être même cinq minutes en mode "off" ou plus crédibles, moins niais et gauches. Dommage car cela aurait pu donner encore plus d'impact au fond que le film dénonce. L'intention est là mais trop ciblée pour un public qui sera sans nul doute dans la boucle et les autres sur le bord.
Iannucci imagine les dessous peu glorieux qui ont mené au vote de la guerre en Irak et surtout des relations entre british et américains... c'est tout simplement décoiffant!! Le pire étant qu'il se serait approché de près de la réalité... bref, du véritable politiquement incorrect comme nos amis les grands-bretons savent le faire sur des sujets d'actualité. Mon tout est servi par des acteurs impecs, j'adore mais si c'est assez déprimant sur le fond, je vous le concède...
Très bonne comédie british qui est une véritable satire du monde politique anglo-saxon. Le film est assez vulgaire comme souvent chez nos amis d'outre-manche. Un film qui mériterait d'être plus connu!
j'ai adoré cette comédie anglaise, style doc caméra à l'épaule... c'est bien interprêté, les personnages se complètent bien, les répliques font mouche... et l'ensemble est complètement absurde... c'est assez jouissif...
« In the Loop » est un film britannique qui nous emmène dans les arcanes de la diplomatie anglo-américaine à la veille de l’intervention des Etats-Unis en Irak, le tout à la sauce satirique comme les anglais savent si bien le faire. Après une déclaration malheureuse devant les médias, le secrétaire d’Etat au développement international, s’écartant de la ligne gouvernementale, va devoir recoller les morceaux avec la diplomatie américaine. S’en suit une comédie politique satirique en présence de bureaucrates hauts en couleur, incompétents ou cyniques, dont le langage est parsemé de grossièretés. La réussite de ce film tient au montage nerveux du réalisateur et à la manière de filmer ses personnages. La satire sur les puissants de ce monde fait mouche et les joutes verbales incessantes distillent un humour au vitriol. « In the Loop » est le style de comédie que l’on ne sait pas, ou que l’on n’ose pas faire en France : une satire décapante sur les mœurs politiques mettant en scène des bureaucrates hypocrites et veules.
1000 merci à cet excellent film britanique, car je n'avais pas ri autant dans une salle de cinéma depuis une dizaine d'année... Pour moi un des meilleurs souvenir de 2009.
3sur5 C'est Les Douze Travaux d'Astérix sur un tournage de Mocky en version contemporaine [puisque ni Astérix ni Mocky ne le sont] et britannique. Autour d'un ministre minable en communication, incapable de se déclarer contre l'intervention militaire au Moyen-Orient [Irak, Afghanistan, ou Iran, personne n'est cité, nous pouvons être en 2002 comme en 2013 ?], et son nouveau conseiller, gravitent une galerie de bourrins, tous superficiels, prétentieux, lâches ou vulgaires. In the Loop moque avec une complaisance certaine l'incompétence et le grotesque d'autorités politiques animant les débats des derniers jours avant le lancement (ou pas) d'un conflit armé. Des individus à l'énergie formidablement inepte, qui gueulent ou prophétisent dans des couloirs, des limousines, des hôtels, des grandes salles de réunions ou des conférences de presse ou ils sont tous serrés par manque de place. La limite indubitable de cet exercice de style misanthrope et hilarant, c'est qu'au-delà de ce statut aguicheur justement, la farce, bien que jouissive et magnifique, reste relativement inefficace politiquement. Mais le parti-pris purement ''dénonciateur'' est esquivé, et c'est bien vu à une heure ou il ne rime plus à grand chose [voir le tout récent Green Zone qui flirte déjà avec l'anachronisme, ou du moins arrive trop tard pour bousculer qui que ce soit]. In the Loop ne va pas ''déranger'', parce qu'il ne comporte ni révélations ni véritable audace géopolitiquement parlant, que l'uppercut nonchalant est global et n'argue aucune pièce concrète ; son nihilisme et sa qualité d'écriture ne font qu'assurer le divertissement, mais quel divertissement jouissif !
Mon nouveau blog : http://videodrome.over-blog.net/