Avis : The Prodigies - Page 10

Figurez vous qu'un des paradoxes des commentaires, c'est que l'on se prépare à une catastrophe ou à un chef d'oeuvre et ce n'en est jamais un.....On a alors parfois un avis contraire, en tout cas un avis plus nuancé...C'est pour moi ici le cas et je confesse que quel qu'aurait été le film visionné cet après midi (avec des limites quand même) j'avais un besoin d'immersion profonde ce que j'ai fait avec ce film....Donc mon avis ne sera peut être pas objectif....L'histoire m'a passionné car c'est un scénario de thriller et une démangeaison psychique sur la schyzophrénie qui m'a parlé, car on peut tous parfois la sentir...Le film raconte l'histoire de jeunes prodiges dont les pensées agissent sur les êtres qui les entourent....Cela laisse songeur mais quand on y croit cela devient passionnant...Cela peut aussi aider à guérir, à rendre moins naif....Evidemment c'est de la science fiction, on retrouve la lutte entre le bien et le mol (dichotomie forcée de l'univers cérébral) et un aspect que j'ai moins aimé, les jeux sociaux, ceux qu'on voit à la télé et qui font rêver une jeunesse parfois bercée de ses propres illusions...Ce n'est pas un film anodin, je pense, il y a de la matière, un scénario de thriller (je me répète) et une certaine émotion....C'est présenté sous forme de film d'animation où la 3D ne sert pratiquement à rien, comme de plus en plus souvent hélas...je trouve....

C'est vraiment moyen pour une adaptation. Je conseille vivement de lire l'oeuvre originale, "La Nuit Des Enfants Rois", car pour le fond de la réalisation, il y a du potentiel. Malheureusement très maladroit dans cette animation. Même si la fidélité persiste en majorité, le ressenti n'y est pas, la manière d'avoir amené le problème est assez plate. Mais revenons à la base, un scénario unique de science-fiction des plus intéressant, des personnages aux personnalités stéréotypés, mais confronté non seulement à eux-même, mais également à des forces instables, pourquoi rester sur un léger dégoût et ne pas s'accorder une nouvelle chance, et de se dire que ce ne fut pas tout à fait une erreur ?

je n'ai pas lu le bouquin donc pas de comparaison possible età partir de là, j'ai trouvé ce film plutôt intéressant.... Peut-être pas si révolutionnaire que certains peuvent le prétendre au niveau visuel mais il est quand même très bien fait et l'histoire est assez captivante pour intéresser pendant 1h30....

The Prodigies est un excellent dessin animé de sciences fiction amenant beaucoup de bonnes choses pour ne pas laisser le spectateur indifférent.
A lire le résumé du film sur Allociné, on n’imagine pas une seule seconde toute la noirceur de cette histoire. Un bon nombre de scènes sont très sombres dont certaines montrant toute l’horreur du comportement humain (les scènes d’agression et la scène de viol). Des scènes glaçantes qui nous percent au plus profond. Et puis, finalement, une chose que je trouve fascinante : c’est que les cinq jeunes ne sont si mauvais que ça (en dehors d’un) et que leur situation est limite compréhensible.
Au niveau de l’histoire en général, le tout s’enchaine bien avec pas mal de rebondissements et de scènes d’actions régulièrement. Certaines scènes d’actions sont accompagnées de bons ralentis rendant le film plus alléchant. La fin est réussie tout en étant grande en émotion.
En ce qui concerne le visuel, j’ai bien aimé les images faisant à la fois jeux vidéo et manga. La 3D apporte sa petite touche pour être transporter dans ce monde.
De plus, le film est accompagné d’une bande son très entrainante nous mettant bien dans l’ambiance.
Sombre, horreur, vengeance, amour, action, sciences, drame … vous l’avez compris ! Il y a beaucoup de choses à retenir de ce petit chef d’œuvre venant de France.

Film d'animation français, adaptation d'un livre, violent, étrange, doublage avec Mathieu Kassovitz, des graphismes sympathiques... Bref ce film avait tout pour plaire ou du moins intéressé un grand nombre de personnes malheureusement ça ne m'a pas séduit!!!!!!!!!! Même si l'histoire reste plutôt intéressante, des enfants surnommé les enfants rois ont des pouvoirs et s'en servent pour faire le mal à ceux qui leur en ont fait [...], j'ai eu du mal a accroché au film, peut être à cause des quelques scènes un peu choquantes et violentes ou peut être à cause des graphismes qui donnent un air de pas fini enfin je ne sais pas mais en tout cas, j'ai eu du mal a apprécié!!!!! Après il y a quelques bonnes idées comme quand ils ont leur pouvoir, l'animation est changée en une autre animation en noir et blanc plutôt pas mal. Le scénario reste intéressant comme je l'ai dit mais c'est quand même un peu dérangeant par moment. Dommage, un film ni génial, ni mauvais!!!!!!!!!!!!!!!

Un cruel vide dans la qualité des dessins et de l'animation rend le film déjà difficile à digérer... Même GTA IV sur PS3 envoi 1000 fois plus la sauce graphiquement... Puis le scénario n'arrive pas a décoller plus que ça et laisse attendre une intrigue parfois trop évidente... Par contre on se retrouve souvent face a une violence et une barbarie dessinées et animées subliment, et qui restent tout de même les pylônes de ce film d'animation pour adulte (vraiment a déconseiller au jeune public...) Alors évidement on n'a pas le temps de s'ennuyer et l'action reste tout de même assez spectaculaire et bien chiadée, mais pas de quoi en faire un chef d'œuvre du genre!

Tout simplement génial, jouissif. Un vrai film pour les jeunes qui en met plein la vue à tous les niveaux. Techniquement c'est bluffant (les transitions sont vraiment bien trouvées), l'animation est belle, les ralentis sont jouissifs, la musique est très bonne, le scénario est bien construit et assez original, la lumière est magnifique. Bref, un film, certes un peu violent et un peu trop sombre peut-être, mais très intelligent. Un film à voir, à admirer. B.R.A.V.O ! 5/5

Je m'attendais à tout (pour être plus précis, à un film fantastique de prodiges super-héros qui se découvrent des liens communs, un truc genre post-ado quoi) mais pas à ça ... En fait, j'étais bien loin du compte car rien dans le synopsis ou la bande-annonce ne me préparait à ça : "The Prodigies" est un film d'animation certes, mais d'une violence inouïe pour le genre (interdit - de 12 ans : il faut qu'on m'explique là pourquoi le - de 16 ans n'a pas été mis), naviguant dans un univers très très sombre et effrayant (violence conjugale, meurtres, viol, décapitation, etc ...) et dans une ambiance subversive quasi insoutenable et limite hypnotique. Compte tenu des contraintes budgetaires, Antoine Charreyron a choisi un style graphique assez proche d'un manga, un parti pris assumé et maitrisé, et j'avoue que si ça n'est pas du Pixar, ça correspond assez à l'esprit du film et surtout, ça fait oublier un scénario assez sommaire et une fin que l'on peut qualifier de bâclée (c'est vraiment mon gros regret). Pour ce qui est du succès commercial de ce long-métrage, j'imagine aisément qu'entre l'interdiction (même minimisée) et l'univers très spécial du film, il lui sera difficile de trouver son public ... Comme je n'ai pas lu "La nuit des enfants rois", le livre de Bernard Lenteric dont le film s'inspire, je ne disserterai pas sur les libertés prises par rapport à l'histoire originelle (c'est toujours un peu le cas de figure lors des adaptations). Toutefois, la première chose que j'ai eu envie de faire en sortant de la salle, c'est d'aller m'acheter
le bouquin et découvrir la "vraie" histoire ...

Film d'animation très violent, des scènes très choquante ! Enfant de moins de 12 ans à déconseiller. Très belle mise en scène, l'émotion est parfaitement retranscrite a travers des personnages charismatique. Un univers original et soigné avec une Bande sonore intéressante. Un mélange du jeu Heavy Rain sur un fond d' X-men ! Remarquable !

The Prodigies a fait beaucoup parler de lui à sa sortie. Le renouveau de l'animation française, quelque chose de visuellement épatant, de jouissivement macabre ; un truc sombre et mature pour des yeux émerveillés. Et au vu de la bande-annonce, je voulais bien y croire. Des mois ont passé et l'effervescence initiale est retombée, je me suis donc apprêté à découvrir ce qu'il en était réellement, sans enthousiasme démesurée, avec le calme typique du spectateur méfiant.

J'avoue avoir eu très peur lors des premières minutes. Je me suis même demandé pendant quelques instants : « Est-ce que je rêve ou c'est aussi mauvais que ça ? ». Heureusement non, la suite ne fût pas aussi mauvaise que le laisser soupçonner l'incipit. Mais on ne peut pas renier que cette intro n'est pas symptomatique des faiblesses du film. C'est toute la construction narrative qui est maladroite, que ce soit le développement de l'intrigue, les personnages ou encore les dialogues. Car il faut préciser une chose : c'est un film d'animation pour adultes, et les images justifient d'elles-mêmes ce statut là. Cependant l'écriture n'est en rien mature, servant uniquement de prétexte à l'orgasme visuel.

On se retrouve donc avec quelque chose de sombre sur la forme et de niais sur le fond, comme si la cible privilégiée serait celle des ados, qu'on ferait baver devant les images et à qui on refilerait une morale en bois, à savoir qu'il vaut mieux aider ceux que l'on aime plutôt que combattre ceux que l'on déteste. Le thème du bien et du mal est revisité, mais au sein d'un même esprit. Rien de vraiment réjouissant de ce côté là, on reste dans quelque chose de tout à fait primaire et même parfois agaçant. On passe sur les facilités scénaristiques et on en vient au plus important, enfin au plus réussi, la seule chose qui nous a poussé à regarder le film en entier : l'aspect visuel.

On pourra concéder à la réalisation d'Antoine Charreyron un certain désir de grandiloquence et d'originalité. Il veut nous en mettre plein la vue tout en nous immisçant dans son monde retors et dérangé, et ça fonctionne. Des abus de loopings pourront crisper les plus sensibles, moi j'ai pris mon pied devant quelques séquences, parvenant même à m'extasier à plusieurs reprises. Cette caméra folle qui alterne entre voltiges aériennes et ralentis ponctuels se marie très bien à la condition des personnages, en pleine crise existentielle, en lutte avec eux-mêmes et avec les autres. De ce côté là on peut clairement dire que les artifices visuels sont justifiés et pas seulement de la poudre aux yeux.

Malgré tout on reste sur notre faim, le film comportant trop de maladresses que le spectacle qui nous est offert ne parvient pas à cacher. Les enjeux, les thèmes abordés, les retournements de situation, ils sont tous liés les uns aux autres dans un espèce de fourre-tout à peine développé qui tombe à plat en fin de film. L'écriture est trop simple et trop grossière pour être ignoré, et même si The Prodigies fait parfois du bien aux yeux et aux oreilles, il fait trop mal à la tête pour être plus qu'un film d'animation aux intentions honorables et à la valeur moyenne...

Quand la France s'attaque à l'animation 3D, ça envoie du lourd. Déjà soyons clair, si vous voulez vous faire un cinéma en famille attendez Cars 2 , car The Prodigies s'adresse clairement à un public adulte et adolescent. Nourri à la culture comics, jeux vidéo et blockbusters, Antoine Charreyron réalise une adaptation très actuelle de La Nuit des enfants roi de Bernard Lenteric. Pour transposer le roman à l'écran, il s'offre Alexandre de La Patellière et Mathieu Delaporte, rodés à l'exercice du scénario de film d'animation pour adultes avec Renaissance. Les deux scénaristes livrent un récit empreint d'une forte violence physique et psychologique, dans lequel les super-héros ont pour ennemis eux-même. Derrière ses allures de film pour ados-geeks, The Prodigies pose des questions sur la société actuelle, la violence, le pouvoir, la différence, le rapport aux autres ou encore la construction de soi. Car là où certains réalisateurs choisissent de juste s'éclater (Snyder et son récent Sucker Punch pour ne citer que lui), Antoine Charreyron joue la carte du sérieux et du côté très noir pleinement assumé. La violence est là, mais n'est jamais gratuite. D'ailleurs il ne fait pas dans la surenchère, et préfère souvent une violence graphique aux litres de sang. L'impact sur le spectateur n'en est que plus grand. Il est juste un peu regrettable que l'histoire et les personnages ne soient pas un peu plus développés, la faute à une courte durée et au format animation.

Si Charreyron respecte le sérieux de son propos, il s'éclate sur la forme. On pourra reproché une animation moins fluide et des dessins moins fins que ce qui peut se voir dans l'animation américaine (le budget n'est pas le même), n'empêche que les émotions des personnages passent parfaitement. Car finalement ce sont les détails les plus importants qui ont été privilégiés. Regards, lumières, ambiances... Et dynamique ! Charreyron s'éclate comme un fou avec sa caméra toujours en mouvement, notamment lors de plans séquences à couper le souffle. Le choix du relief dès le début de la production se ressent également. La 3D fait partie intégrante du graphisme du film. Les profondeurs de champs sont superbes notamment lors des séquences en plongée. Pour une fois, les fameuses lunettes servent à quelque chose.

Avec un budget bien moindre à celui des productions américaines, mais avec un paquet d'idées, Antoine Charreyron et le cinéma français foutent un bon coup de pied dans la production souvent trop classique du cinéma d'animation. On n'est pas loin du prodige...

Réussite visuelle et esthétique, "The prodigies" n'est pas pour autant exempt de nombreux défauts. Et pourtant, le potentiel était énorme, si bien que l'on pouvait s'attendre à un chef d'oeuvre, une claque, une déferlente médiatique qui mettrait au placard grand nombre de films. Mais, au lieu de ça, l'oeuvre bascule trop réguliérement vers la facilité ou la maladresse. Les personnages (prodiges) sont sous exploités. En outre, on ne sait rien d'autre d'eux que leur colére contre le monde, leur mépris à l'égar des humains, mais aucunement une once de "bien" vient ponctuer ce tableau pessimiste. Certes, cela n'aurait pas été dérangeant si cette alchimie desservait un scénario taillé sur mesure et en béton. Mais ce n'est pas le cas : l'intrigue est trop bancale, pas assez élargie. En effet, on ne percoit pas d'évolution majeure, malgré les multiples tentatives du protagoniste professeur. De plus, les caractéres de chaque enfant surdoué s'emmelent et rendent leur personnalité brouillonne sur bien des points. Les changements d'humeur ne s'offrent aucune transition, laissant le spectateur à la mercie d'une violence rare pour le genre, de dialogues assez crus, mais ne se permettent aucun recul. C'est ce qu'il manque à cette aventure pour qu'elle soit véritablement captivante : de la distance. On est jamais solicités, on ne peut prendre de parti, Antoine Charreyron le fait pour nous de bout en bout, et c'est dommage. Finalement, cela aurait pu être la surprise générale mais, sous ses faux airs obscurs, "The prodigies" est trop manufacturé et ne souléve aucun enjeu spécifique. On se diverti tant bien que mal, avec le goût amére dans la bouche d'avoir ainsi gâché un probable grand moment de cinéma au profit d'un film bâclé.

Avant tout, je ne peux pas comparer cette adaptation au livre de Bernard Lanteric puisque je n'ai absolument pas lus ce livre. Néanmoins le synopsis m'a beaucoup intrigué et la bande-annonce également mais cette transposition au cinéma sonne comme un semi-échec. Graphiquement le film, oui c'est pour moi plus un film qu'un animé de part sa noirceur et sa violence, c'est irréprochable. On ne peut pas nier l'ingéniosité du réalisateur à nous offrir de nombreux passages faisant référence à des films tel que Matrix pour ne citer que lui. Certains plans sont d'une grande réussite, c'est visuellement nouveau et prenant. Le choix de garder l'aspect animé est tout à l'honneur du réalisateur puisqu'il donne un côté très proche à une bande dessinée. Ma grosse déception c'est en gros le reste, puisque hormis le côté graphique le reste n'y est pas. Les personnages sont très superficiels et très loin d'être attachants. Même chose pour l'histoire, aucune magie opère, trop irréaliste, trop superficielle. Pour terminer, on peut regretter amèrement cette bande-annonce qui nous offre absolument tout le film où presque mais ça devient une habitude à la longue...

Un scénario amusant et un rythme assez stylé. Je ne mets que 3 étoiles pour une 3D encore scandaleuse on paye un supplément pour avoir une image plus sombre ...

J'ai bien aimé, que ce soit les graphismes ou bien l'histoire. Je n'ai pas lu le livre donc je peux pas dire si c'est fidèle ou non. Par contre c'est assez violent par moment! Surtout le début.