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    Playtime
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    113 critiques spectateurs

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    bsalvert
    bsalvert

    324 abonnés 3 471 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 juin 2011
    Ce film demande une attention toute particulière pour éviter d'en perdre la multitude de détails, mais il est vraiment dur de rester concentré.
    Guillaume182
    Guillaume182

    122 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2013
    C'est le deuxième film de Tati que je regarde après "les Vacances de Monsieur hulot".

    Je crois que son cinéma n'est pas pour moi.

    Même si je reconnais des qualités à "Playtime" qui critique la société moderne, l'organisation qui en fait créé un grand foutoir, les immeubles, les touristes, les employés de bureaux qui marchent dans la rue et les gens qui font tous la même chose en rentrant du travail en regardant la tv.

    Le film dit pleins de choses sans qu'il n'y ai d'histoire, pourtant c'est parfois ennuyeux à regarder.
    halou
    halou

    102 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2014
    Film très ambitieux qui a coûté cher à Tati et son studio à cause de sa réalisation pointilleuse nécessitant de grands décors et beaucoup de temps. A l'écran cela se voit: tout est peaufiné (tempo parfait pour la musique, le ballet de personnage) et tout a été fait pour se rendre compte de l'ampleur des villes modernes notamment. Le spectateur est certes souvent émerveillé par ce travail titanesque et son rendu mais peut ressentir un certain ennui à cause de son côté froid et dénué en partie de dialogue et de scénario.
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juillet 2014
    1967, ou bientôt la fin des Trente Glorieuses. Révolution industrielle, retour du plein emploi, reconstruction totale de nombreux édifices. Les villes reprennent vie, et Tati est au sommet de son art. Il met trois ans à préparer son nouveau film, Playtime, bijoux comique et ingénieux mettant en scène le légendaire personnage de Monsieur Hulot. Celui-ci a rendez-vous avec un homme important, qu'il ne verra jamais.

    Très drôle, inventif et poétique, Playtime est un miracle d'inventivité. Une ville entière (Tativille) est construite près de Joinville pour créer un Paris futuriste, froid, impersonnel et sans âme. Une sorte de cousin éloigné du chef-d'œuvre Metropolis de Fritz Lang. Filmé en 70 mm pour embrasser le plus d'étendue possible, l'utilisation de l'espace est aussi ambitieuse qu'impressionnante. La précision obsessionnelle de l'artiste se retrouve dans chacun de ses cadrages, d'une symétrie parfaite et d'un souci du détail affolant. A côté de ces bâtisses imposantes, l'homme est ridiculement petit. Quant au spectateur, il est tout simplement perdu et sans repères à la vue de ces monstres de bétons ressemblant tous les uns aux autres.

    La Comtesse de Hong-Kong (1967) et Le Forum en Folie (1966) sont les dernières œuvres respectives de Chaplin et Keaton. Ironie du sort ? Peut-être, mais Jacques Tati est là pour assurer la descendance. Son comique burlesque arrive à dénoncer cette société de consommation de l'époque. Moins de slapstick, mais beaucoup de jeux visuels et sonores recherchés permettent à Playtime de devenir un gigantesque terrain de jeu ou chaque objet est propice à avoir une utilité narrative. Monsieur Hulot est un parfait intrus à côté de toute cette masse suivant toujours le même chemin. Et à l'inverse de ses deux modèles, il n'est jamais seul à l'image car la centaine de figurants fait partie intégrante de son travail recherchant sans cesse le dynamisme le plus pur.

    Avec le recul, nous savons tous qu'un chef-d'œuvre n'est pas forcément perçu comme tel à sa première sortie, et cela a malheureusement été le cas avec Playtime en 1967. Maison vendue, liquidation de sa société de production, vente aux enchères de ses films, Jacques Tati sort ruiné d'un film n'ayant pas marché malgré un coût considérable. Pourtant, il est aujourd'hui l'une des icônes du septième art et fait la fierté de la culture nationale. Les films plus forts que l'argent. L'art plus fort que la vie. Le cinéma plus fort que tout.
    NicoMyers
    NicoMyers

    50 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2009
    Jacques Tati poursuit sa réflexion sur l'aseptisation de notre bonne vieille terre, par le biais d'une américanisation galopante - réflexion qu'il avait entamée dès Jour de fête, où les méthodes Américaines atteignaient même un facteur simplet d'un petit village. Dans Playtime, oeuvre pas si futuriste en fait, il imagine un Paris entièrement transformé par cette égalisation, là où il présentait ce monde aseptisé en contraste avec un restant d'originalité dans Mon Oncle. Mais les êtres humains ne peuvent être aussi méticuleux et sérieux, et il suffit d'un seul rescapé qui ait gardé son originalité et son âme d'enfant, Monsieur Hulot par exemple, pour contaminer tous les autres (longue scène finale du restaurant). Tati expose cette société sur le mode satirique et avec une grande perspicacité qui en fait une oeuvre toujours d'actualité - malheureusement - comme le montre l'idée de progrès "pour le progrès", progrès à outrance : balais munis de lampes, portes muettes... A cet effet, il donne à son personnage de Monsieur Hulot un rôle moindre, le faisant souvent disparaître au profit de la peinture de ce monde effroyable et ridicule (on peut dire qu'au fur et à mesure de ses films, l'importance que Tati donne à son personnage principal (interprété par lui à chaque fois) diminue). Cela donne à Tati la possibilité de se consacrer pleinement à la mise en scène, et cela se voit ! Esthétiquement, le film est impressionnant, autant sur le plan technique des effets spéciaux que sur celui du cadrage ou des effets sonores. Si Playtime fut un échec commercial pour son réalisateur, il n'en reste pas moins son oeuvre la plus maîtrisée, la plus impressionnante de beauté.
    Top of the World
    Top of the World

    54 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2013
    Des touristes étrangers visitent Paris et croisent M. Hulot qui rencontre lui-même de vieilles connaissances... "Playtime" ne raconte rien d'autre et dure deux heures, bien trop longtemps en somme, d'autant plus que Hulot n'est pas un personnage aussi drôle et touchant que celui de Charlot créé par Chaplin et que l'humour apparaît peut-être (c'est évidemment très subjectif) trop subtil. Il faut toutefois saluer l'audace de Tati, qui soigne particulièrement la forme du film: le travail sur le son est minutieux, les cadrages mûrement pensés et les travellings d'une grande élégance. On apprécie également la vision de Paris, sorte de ville futuriste difficilement reconnaissable (la Tour Eiffel et l'Arc de Triomphe n'apparaissent que dans des reflets de portes). Un film aussi ambitieux qu'inabouti.
    kinophil
    kinophil

    19 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 août 2011
    Se veut critique du modernisme, des villes nouvelles, bureaux déshumanisés, appartements cages à poules, restaurants chics et tocs mais tourne vite en rond (comme le rond-point/manège de la scène finale). Absence de scénario, juste une suite de séquences que relient artificiellement deux personnages. Quelques gags mais noyés dans des cadrages en 70mm voulus par Tati et qui ne correspondent pas à son style et son humour plus intimistes. Exercice de style conceptuel ambitieux, horriblement long ; recherche de maîtrise formelle mais manque de chair. Tati est meilleur dans l’épure et la poésie : plutôt revoir Mon Oncle, bien meilleure et plus drôle "dénonciation" du modernisme.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 février 2009
    Un peu (voir très) long à démarrer, on finit quand même par se prendre au jeu au bout d'un certain temps. La fin est superbe.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mai 2014
    Un film très maitrisé et inventif , pas le meilleur de Jacques Tati mais qui vaut quand même le coup d œil, mais pas toujours facile d' accès ..... Le film qui plongea Tati et son studio dans la faillite .
    Daniel C.
    Daniel C.

    132 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juillet 2014
    Voir Playtime rue de Rennes, à l'Arlequin, ancien cinéma Le Lux Rennes, puis Le Cosmos, mais rebaptisé l'Arlequin par Jacques Tati, lorsqu'il en était le propriétaire. Donc, voir l'univers de Plattime, où tout paysage est soumis à la relativité de l'angle de vue. un monument surgit d'un reflet capté dans l'ouverture d'une porte ou du fait de l'inclinaison d'une baie vitrée. Le verre est transparent, il peut aussi refléter, on peut s'y mirer ou y apercevoir l'autre inaccessible. La rencontre n'est jamais gagnée chez Tati, on se cherche beaucoup, on arpente l'espace à la recherche d'une possible rencontre. Le temps défie l'espace. Dans Playtime, les clones de Mr Hulot prolifèrent. Au Royal Garden, qui ouvre alors que les travaux sont inachevés, ce sera "jour de fête", une atmosphère débridée, due au génie d'un richissime américain, qui transforme les catastrophes, en délimitant un nouvel usage de l'espace. Mr Hulot rencontre une femme, ils vont danser ensemble, s'amuser, mais le cadeau, qu'il lui destine ne pourra lui parvenir qu'au travers d'un messager, tandis que Mr Hulot reste prisonnier des obstacles matériels. Sa poésie créatrice de tourniquets reste impuissante face au service d'ordre incarné par le vigile de la caisse. Il y a aussi les copains de régiment, qui le hèlent lorsqu'ils le reconnaissent, car Mr Hulot est reconnaissable, mais ce n'est jamais lui, qui reconnait l'autre. Mr Hulot est reconnu, lui se perd, erre, circule toujours à la recherche, toujours prêt à s'étonner de l'usage du monde et des objets, qui le constituent. La lumière joue aussi un grand rôle dans ce film, les lampadaires d'Orly, l'enseigne lumineuse du Royal Garden, le O, qui s'éclairant, illumine la tête du prêtre... On rit aussi beaucoup, les gags empruntent au burlesque, mais le détournement contextuel est aussi nourri de poésie. Courrons voir Tati, c'est un ovni dans l'univers cinématographique!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 novembre 2013
    Playtime est un chef-d’œuvre particulièrement difficile à assimiler. Je comprends qu'il ait subit un échec commercial à sa sortie. S'il est pourtant innovant sur de nombreux points et que sa technique est totalement parfaite, son, image, lumière, cadrage, ses gags tombent par nuées et désorientent le spectateur. Film expérimental, parut-il trop tôt ou bien trop tard pour être reconnu par le public ? C'est très difficile à dire. Contrairement à Chaplin qui revint au conformisme avec le parlant, Tati vécut mal cet échec et n'accepta pas de se refaire en entreprenant des films moins difficiles. Il fut entraîné sur une pente déclinante. Dommage !
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    129 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2017
    Quel film! Avec «Playtime», Jacques Tati est véritablement au sommet de son art de comédien et de metteur en scène. Sa maîtrise formelle est éblouissante : il tourne en 70mm non par prétention, comme ça a été souvent dénoncé, mais pour démultiplier les détails de son long métrage, d'une richesse étourdissante. Il accroît la profondeur de ses plans, traversés par un nombre incroyable de gags simultanés, il se joue des perspectives, divise son cadre à sa guise, s'amuse avec tous les éléments de notre vie quotidienne, des sons aux couleurs en passant par les attitudes ou les conversations... Mais Tati est bien plus qu'un amuseur, il possède un véritable regard, certes d'observateur et de styliste, mais aussi d'humaniste. Comment retrouver un peu d'humanité dans ce monde asseptisé qu'est devenu le nôtre? La réponse est amenée au travers de l'inimitable M. Hulot, véritable élément pertubateur de ce système complexe et absurde (quand il n'est pas inquiétant) qu'est la modernité, le « progrès ». Poli et maladroit, gêné et naïf, il traverse avec hésitation l'écran de sa démarche inimitable, sorte de Buster Keaton des temps modernes, et véritable bouffée d'air frais parmi tous ces personnages désincarnés. La sensibilité de Jacques Tati était unique, mélange de tendresse et de pudeur mais aussi d'intelligence et de lucidité, et il nous manque d'autant plus aujourd'hui. Et quel réalisateur il fut! Un des rares à avoir véritablement compris les possibilités du cinématographe et du pouvoir évocateur (et comique!) des images et des sons. Le chef-d'oeuvre d'un des grands maîtres du 7e art. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    Acidus
    Acidus

    623 abonnés 3 653 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 novembre 2014
    Déjà pas fan de l'humour de Tati et de ses deux précédents longs métrages, "les vacances de monsieur Hulot" et "mon oncle", "Playtime" reprend les mêmes ingrédients mais en zappant les quelques aspects positifs. Malheureusement, l'humour facile et potache est toujours là mais à cela s'ajoute une absence de rythme dans l'intrigue qui rend l'ensemble mortellement soporifique. Impossible de ne pas piquer du nez face à ces scènes à rallonge et rébarbatives. A réserver aux fans du cinéaste qui sont bizarrement nombreux. Encore une énigme de l'univers à résoudre...
    gandalf001
    gandalf001

    17 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 février 2016
    Playtime a vraiment mal vieilli. La longueur, la répétition de gag, le style et l'absence de dialogues rendent le film difficile à apprécier. Il y a beaucoup de détail et de bonnes idées mais le non sens et l'ennui prennent rapidement le dessus. Il existe beaucoup de films de cette époque bien meilleur.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    67 abonnés 1 658 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 janvier 2018
    Désolé mais Tati ça m'emmerdre. C'est le troisième film de lui que je tente mais je crois que ce sera le dernier. Non pas que je trouve ça mauvais mais c'est daté, pas drôle et franchement pas transcendant comme le disent tous les cinéphiles...
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