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    ferdinand75
    ferdinand75

    462 abonnés 3 660 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2020
    Un film magistral, qui revu en 2016, garde toute sa force et son originalité. Il s’agit au départ d’une « simple histoire d’amour », d’un « love at first sight », comme le dit d’entrée le héros, le jeune Stefan. Dès qu’il voit Estelle lors d ‘une soirée hippie , « branchée 70’s» , enfumée, à Paris, il tombe éperdument amoureux. Mais, comme dans « Maîtresse », où un histoire d’amour se déroulait dans le milieu complètement atypique du SM , Schroeder , transpose cette histoire « romantique » dans le milieu hippie naissant ,de la fin des années 60. Le film très ambitieux, inégalé, devient alors la description clinique de la tombée dans la drogue, petit à petit et de la confusion des genres entre « liberté », Flower Power, et addiction. Comme pour « Maitresse » la force de Schroeder est de n’être ni moralisateur, ni juge, ni parti. Il montre le pourquoi, le comment et l’acte en lui même. Le rituel du fixe, les fameux trips du LSD, ( la montée mais aussi la descente ), la rêverie collective, le bien être suivi par le malaise et la crise d’angoisse. Tout est montré de manière complètement exhaustive. Mais le film aborde aussi l’angle du « Business » , puisque l’on voit qui organise le trafic sur l’île d’ Ibiza et s’en met plein les poches ( cet allemand ,mentor de Estelle , ex nazi ?). Schroeder n’est pas naïf, et sait bien que tout a une explication et que tout se transforme.. ll y a aussi une analyse profonde de l’amour, cette philosophie Hippie encourage l‘amour libre , mais est-ce tenable ? Estelle est attiré par son mentor. Et Stefan se délecte d’une partie à trois, très joliment filmée d’ailleurs très sensuelle. Peuvent-ils s ‘en relever ? La question de fonds étant : peut-on se mettre à l’écart de la société ? Schroeder est magistral, il livre un chef d’œuvre, dont le style est aussi détonnant, des plans magnifiques, des cadrages, hors pair, des couleurs utilisant toute la palette de la lumière d’ Ibiza, l’ hiver gris et terne, ou l’ été au bleu intense et au jaune brulant , avec un contraste incroyable. Des plans fixes cultes, parmi les plus beaux de l’histoire du cinéma : le trip LSD sur le bord de la falaise, les couchers de soleil. La charge du moulin à vent par Stephan, magnifique clin d’œil à Cervantès. Finalement les hallucinations de Don Quichotte ne sont pas loin de celles du jeune couple en particulier, et des hippies en général . Bien sûr la bande son des Pink Floyd est un must, qui accompagne tout le film, lancinante et envoutante. Les deux acteurs sont brillants, le jeune et beau Klaus Grunberg est très bon, mais ne fera pas une grosse carrière, et la belle Mismy Framer, au visage de madone angélique et au physique tellement 70’s, fera une carrière mitigée, avec des rôles au profil trop marqués, pour continuer finalement une carrière de décoratrice dans le théâtre. A noter des très bons seconds rôles : Michel Chanderli, le copain parisien, ou Engelman, le « méchant » allemand, parfait et terrorisant . La réalisation est brillante et le scénario sans temps mort. Un film culte qui marqua l’historie du cinéma et n’a pas vieillit du tout.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2015
    Film générationnel, More de Barbet Schroeder est une œuvre envoûtante et dérangeante, qui a conservé une très grande aura. C'est avec un mélange de fascination et d'effroi que l'on suit le parcours tragiques des deux personnages principaux, purs produits de la fin des années 60. Superbement incarnés par Mimsy Farmer et Klaus Grünberg, les tourtereaux modernes spoiler: connaîtront les affres d'une plongée dans la drogue qui les marginalisera de manière de plus en plus radicale
    . Beau, ténébreux et funeste.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 septembre 2015
    45 ans avant amnesia, j'ai voulu le voir dans la foulée, je ne regrette pas, il se voit comme l'echo du précédent, les thématiques y sont déjà ... on ne change pas on évolue, on apprend ...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 août 2015
    Le film a vieilli mais devrait être considéré comme un exemple sur le retour de bâton de la consommation de drogue dure. Scénario naïf, coup de foudre ou mal écrit? De quoi vivent-ils?
    Bon maintenant, en tant que "fan" des Pink Floyd, il me faut faire une petite mise au point concernant de nombreuses critiques reprochant au film de ne pas mettre en avant la musique du groupe. C'est... FAUX. La musique de l'album MORE (BO devenu album officiel dans la discographie du groupe) couvre tout le film. Peut-être ces "fans" voyant Pink Floyd à la musique ont cru qu'ils y entendraient l'intégral de Dark Side ou The wall je ne sais pas.... Echoes peut-être... mais vu la date du film; désolé mais faut être un peu stupide. Tout au long du film les Floyd sont là. Pas leur meilleur certes, mais normalement on le sait déjà (si on est fan des Floyd).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 août 2015
    c'est un document plus qu'un film ,le témoignage d'une époque . l'intrigue est un peu élémentaire et un peu démodée aujourd'hui ou on a vu tant de paumés s'injecter des produits de toutes sortes que tout ça nous navre , mais nous laisse un peu indifférents .Le profil du personnage masculin ennemi de la drogue qui bascule trop facilement n'est pas très juste. Le profil psychologique des personnages n'est pas très abouti.
    le gros problème du film c'est le casting Mimsy Farmer et surtout Klaus Grûnberg ne sont pas à la hauteur et manquent cruellement de charisme d'ailleurs ils n'ont pas fait par la suite des films remarquables .
    je suis un peu déçu.
    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2014
    Sorti en 1969, "More" est LE film culte de toute la génération hippie. Un film qui parle de la descente aux enfers d'un homme avec la drogue. La mise en scène est soignée. Les paysages sont superbes. Les acteurs, mis à part la magnifique Mimsy Farmer, sont encore des inconnus à cette époque et sont ici très convaincants. Un spectacle incontournable sur fond de musique des Pink Floyd.
    nicperpignan
    nicperpignan

    36 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 août 2014
    Un super film français à l'histoire qui datant de 1969 est toujours d'actualité en 2014, ça n'a pas vraiment changé, jeune qui ère, voyage en stop, chômage, mauvaises fréquentations, drogue, sexe, vol... Pour finir entre 4 planches ! Un film à moitié en anglais et français non doublé sur la musique mythique des Pink Floyd ! Un vrai bonheur !!!! Le film fut un succès en France et la bande originale s'est vendu à 2 millions d'ex rien qu'en France !!!! Un vrai carton ! Si vous mettez la main sur le dvd (pochette orange devenu rarissime) procurez vous le car difficile à trouver car pas réédité !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mars 2014
    More : sexe, drogue et Rock & roll Un voyage à Ibiza suite à une rencontre passionnelle avec une descente en enfer à cause de la drogue. Bande son des Pink Floyd. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 mai 2013
    Un petit bijou de l'époque, des décors et une ambiance qui font rêver.
    Et enfin la descente aux enfers d'un homme qui n'avait au début du film jamais touché a la drogue aux côtés de personnages attachants, propres à eux-mêmes.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    131 abonnés 676 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mai 2012
    La drogue, c'est mal! Voilà peu ou prou le message du premier long métrage semi-autobiographique de Barbet Schroeder, sur fond de libération sexuelle et d'existentialisme estampillé fin des sixties. Certes il propose par ailleurs (et avant tout selon Schroeder) une tragédie du couple, lieu de la désintégration des identités des deux personnages principaux, aidés en cela par leur consommation excessive d'héroïne et autres drogues dures, et de belles prises de vue mi-psychédéliques mi-contemplatives d'Ibiza. Pour le reste «More» ne s'écarte pas franchement souvent des sentiers battus... Reconnaissons toutefois la qualité de l'interprétation et la justesse du ton, bref la relative qualité de l'ensemble. Mais ce qui donne à «More» son intérêt aujourd'hui c'est sans doute davantage sa fameuse bande-son signée Pink Floyd! Et l'on peut dire qu'elle concurrence sacrément les images quant à leur force! Elle permet aussi de nous tenir en haleine, la narration se faisant un peut trop linéaire et prévisible pour réussir à maintenir notre attention durant les presque 2 longues heures que dure le film. La critique de la consommation de drogue et de l'illusion de bonheur qu'on croit en tirer est il est vrai malheureusement encore digne d'intérêt de nos jours, même si depuis un certain Darren Aronofsky nous a sorti le grand jeu à ce propos... «More» est donc maintenant à moitié daté à moitié pertinent, et reste ainsi un long métrage "moyen", pas mauvais mais pas exceptionnel non plus... Dispensable. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 mars 2012
    Frustrant. La caméra de Schroeder dans le somptueux décor d'Ibiza donna parfois lieu à des images magnifiques, qui tendent de belles perches pour un laps de musique... mais qui sont ignorées. Pas loin de 2h de film pour moins de 10 minutes de musique, et jamais en premier plan de la bande son. Je n'ai presque pas eu le temps de reconnaître les Pink Floyd (encore nommé The Pink Floyd à l'époque) derrière elle ! Certes l'histoire montre bien, étape par étape, la descente d'Estelle et Stefan dans l'addiction, leurs rôles sont bien joués, et le style global du film reste très moderne malgré ses 43 ans (!) mais je persiste à penser que ça aurait pu être vraiment mieux, que c'est seulement "pas mal".
    "If the bomb goes off, make sure you get higher than the bomb", a retenir ça remonte le moral.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 janvier 2012
    Film emblématique de la fin des années 60 et tourné à cette époque. Il semble débuter à la fin de l'été 68. Les personnages semblent tous dériver dans une forme de contestation autodestructrice qui conduit les plus nombreux au déclassement social et certains autres à la mort par overdose. Dit comme cela ce n'est pas très engageant, maison il y a aussi la séduction qu'exerce Estelle qui est une «Nouvelle Eve» qui initie Stephan jeune diplômé allemand aux plaisirs interdit. «Carte Postale Hippie» d'après le Pink Floyd qui a signé la BO. Une carte postale assez réaliste car le metteur en scène ne se contente pas de présenter de belles images : il nous fait entrer dans le quotidien de ces marginaux qui passaient pour des révolutionnaires à l'époque.
    TheMadcap
    TheMadcap

    8 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Sexe drogue & Pink Floyd !
    A Paris puis (et surtout) à Ibiza en 1969 avec de fantastiques acteurs.
    C'est poétique, sensible, émouvant. Magnifiques scènes, paysages. Et cette musique du plus grand groupe de l'histoire c'est juste magique !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 mai 2010
    Vu la forme, la date et le sujet le film s'apparente aujourd'hui plus à un documentaire, intéressant mais pas spécialement prenant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 mars 2010
    Des paysages et une lumière magnifique. Un face à face avec l'héroine renversant et le tout bercé par Pink Floyd... J'ai adoré !
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