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    La Maman et la Putain
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    72 critiques spectateurs

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    Aurégane Lemière
    Aurégane Lemière

    10 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juin 2022
    Franchement ce film pourrait être vraiment sympa mais c'est vraiment trop long. Ca manque de rythme. Le discours, la morale qui est portée, se retrouvent noyés dans l'ensemble. On s'y perd. Certaines répliques font bien rire mais ça ne décolle jamais c'est frustrant.
    75001tine
    75001tine

    10 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juin 2022
    Mais comment peut-on encenser ce film ? Dès la première minute et les premiers échanges verbaux, j'ai pouffé de rire devant le manque de naturel des propos tenus et du ton employé de ce pauvre J.P. Léaud (qui est aussi bon acteur que moi cuisinière...) et une de ses (improbable tellement il est plat et sans charme) conquêtes. On aurait dit un enfant de 4 ans récitant une poésie qu'il ne comprend pas...
    Ensuite, ce ne sont que conversations pseudo intellectuelles et prétentieuses entre les divers personnages qui, en dehors de Bernadette Lafont, un vraie bonne actrice, elle (tellement qu'on se demande pourquoi elle est venue se commettre dans ce navet), sont plus mauvais les uns que les autres.
    Pour finir, le verbe "baiser" semble avoir été inventé pour ce film : s'il n'a pas été prononcé 500 fois dans ces interminables 3H40 d'ennui profond, il ne l'a pas été une... Je veux bien reconnaître que l'on aimait provoquer, dans les années 70, mais cette obsession du prononcé de ce mot est d'un ridicule consommé.
    En 40 ans, c'est la première fois que je réussis à me taper l'intégralité de ce film (je vous rassure, je l'ai fait en 2 fois : 2H30 hier et 1H20 aujourd'hui, trop indigeste pour un visionnage complet en une fois), film que j'ai plusieurs fois tenté de regarder mais dont je me lassais au bout de 15 minutes chrono. Je m'étais dit qu'il fallait que je m'accroche, qu'il semblait être un classique du cinéma français, peut-être un peu indigeste mais, finalement, qu'il manquait peut-être à ma culture cinématographique... Eh bien, je vous rassure, je ne vais pas me coucher plus intelligente ce soir. J'aurai simplement eu l'impression d'avoir gâché 3H40 de ma vie qui ne reviendront jamais...
    p0lisson
    p0lisson

    27 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juin 2022
    Je craignais que les 3h40 de ce film se fassent sentir difficilement. II n'en est rien. Cinéma d'errance, La Maman et la Putain nous offre un grand moment de liberté, corrélé à sa structure narrative émancipée du carcan du récit traditionnel en trois actes distincts. L'écriture des dialogues est d'une immense beauté, à l'image de ces tirades interminables qui pourtant ne cessent une seule seconde de nous hypnotiser. Un Léaud superbe dans son rôle achève de sanctionner la magnificence de ce film.
    jroux86
    jroux86

    6 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2022
    La Maman et la Putain est un film très écrit, très littéraire (on sait que les acteurs devaient respecter le texte à la virgule près), mais la musique n'est pas en reste et le film entretient avec ce noble art un rapport des plus singulier.
    En effet, on entend la musique uniquement lorsque les personnages mettent eux-mêmes un vinyle sur le tourne-disque posé au sol (comme beaucoup d’autres accessoires ou éléments de décor) dans l’appartement de Marie. Je n’ai pas souvenir d’autres films utilisant ce procédé. L’effet obtenu est assez particulier car cela crée un effet de prise très direct avec les personnages. Quand ceux-ci décident d’écouter un morceau - petites bulles musicales et mélancoliques à l’intérieur du film -, nous sommes invités à en faire autant ; et l'on écoute la musique, comme eux, simplement. Parfois, les choix musicaux (tous excellents, allant de Mozart à Marlene Dietrich) introduisent des dialogues et les accompagnent dans une belle harmonie.
    Mention spéciale à l’une des scènes finales, moment où Marie (Bernadette Lafont) décide d’écouter, seule sur son lit, Les Amants de Paris, chanté par Piaf. Alexandre et Véronika viennent tout juste de quitter l’appartement et de l’abandonner à sa solitude. Magnifique scène comme beaucoup, beaucoup d’autres.
    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 384 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juin 2022
    Longtemps invisible, " la maman et la putain" fait l'objet d'une ressortie en salles en copie remasterisee.

    Prime à Cannes, il vécut à sa sortie des controverses bien connues et s'il eut des thuriféraires, ses contempteurs ne furent pas moins nombreux. Rappelons que Gilles Jacob le considéra comme un opus " merdique" d'Eustache ( qualificatif qu'on trouve fréquemment dans la bouche d'un des personnages).

    Quand on le revoit aujourd'hui, la première chose qui frappe l'esprit, c'est son avant gardisme ( à ce titre il est même possible qu'il soie encore en avance sur notre temps actuel, presque un demi siècle après sa sortie).

    Sur la forme, " la maman et la putain" se rapproche de l'univers de Rohmer : dialogues écrits et pimentés qui conduisent à une morale existentielle sous jascente.

    Que semble vouloir nous dire Eustache dans son dernier opus ( il se suicidera quelques années après la sortie du film) ?

    Dans une longue partie, il nous fait une description de l'amour libre au sein du couple puis il conclut à son impossibilité et le retour au modèle originel dans lequel on étouffe parfois et dont on voulait s'écarter en cherchant des agencements nouveaux.

    Tiré de sa propre expérience ( le film est dédié à Catherine Garnier qui fut sa compagne et se donna la mort peu après la sortie du film), Eustache réalise avec " la maman et la putain" un des films français les plus marquants de ses cinquante dernières années.

    On espère que le succès remporté par cette ressortie ( il y avait dans la salle plus de spectateurs que pour la plupart des films en première exclusivité que j'aie vus ces derniers temps) favorisera une ressortie de la filmographie complète du réalisateur.

    Aucun amateur de cinéma du patrimoine ne manquera ce film, même si certains d'entre eux pourront légitimement regretter quelques longueurs, dans cette réalisation de plus de 210 minutes.
    Ça tourne
    Ça tourne

    22 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2022
    "La Maman et la Putain", chef d’œuvre de la fin de la Nouvelle Vague, représente la triangularité des liens amoureux. Alexandre, déçu de sa relation avec Gilberte, se dirige vers une autre femme, Véronika, en restant toujours chez sa maîtresse Marie. Les deux couples Marie-Alexandre et Alexandre-Véronika ne vont bientôt plus en former qu’un seul, à trois. Ce qui n’était qu’une simple relation au début du film devient un amour fort et réel au fil du long métrage. Jean Eustache expose ici la proximité entre les personnages à l’écran par de nombreux gros plans qui permettent ainsi de dévoiler aux spectateurs leur intimité. Le monologue de Véronika, scène d’une beauté absolue, incarne toute l’idéologie que le réalisateur souhaite transmettre dans son film. L’amour, même s’il n’est pas le point de départ de l’œuvre d’Eustache en est assurément le point d’arrivée.
    Gko
    Gko

    33 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2022
    Le film bénéficie d'un capital de sympathie germanopratine qu'on ne lui ôtera pas, mais qui le laisse surévalué. On l'aura vu en entier sans réel déplaisir sur tout qu'on attend le fascinant monologue de Françoise Le run. Mais que de propos réacs et lourdement sexistes dans la bouche de Léaud. Des dialogues mal vieillis et parfois saugrenus. Des chansons entières écoutées sur un plan fixe. Seule Bernadette Lafont est professionnelle. Sinon, je jure que j'ai aimé mais il m'est arrivé de ricaner devant tant de maladresses.
    Aimerico
    Aimerico

    17 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2022
    C'est très long (3h40) mais ça va. Film parfois drôle, dérangeant, très original et à ce titre , à voir. Avec son aura de film / chef d'oeuvre controversé et sous le manteau. Je suis très content de l'avoir vu.
    JEAN-FRANCOIS Bordier
    JEAN-FRANCOIS Bordier

    30 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2022
    C est très très long et s extasier relève du snobisme
    Un tiers de la salle est parti en cours de film

    La fin de la nouvelle vague par un cinéaste qui n en est pas.
    Mais il faut voir absolument ce film sur l amour

    Les femmes y sont formidables
    Leaud en fait un peu trop

    Il y a beaucoup de longueurs et redites mais aussi de la fantaisie et de l émotion

    J ai retrouvé l état d esprit des jeunes des années 60
    J en ai 80 et me suis senti concerne

    Il faut voir le film même si par moment il est exaspérant
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    40 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Un joyau, un monument. Le film indispensable du cinéma français
    Quelle expérience pour moi de revoir ce film en salle presque 50 ans plus tard et de poser un regard neuf sur ce trio, sur leur liberté et leur souffrance , sur cette féminité la.
    Nous, les enfants de 68 et de la nouvelle vague, qu’avons nous fait de notre liberté ?
    Allez voir ce film, foncez, enivrez vous de ces dialogues sublimes, de ces acteurs uniques. Redécouvrir Léaud, admirer F Lebrun, tomber une nouvelle fois en amour pour B Laffont qui n’a jamais été aussi grande.
    Oui, quel bel après midi je me suis offert à nouveau ! Sans aucun doute un des films de ma vie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juin 2022
    Un film d’anthologie, exceptionnel, sans doute l’un des plus grands films français de tous les temps.
    En littérature, il y a « Le Voyage... » de Céline, ce chef d’œuvre inclassable. « La Maman et la Putain » de Jean Eustache est son digne pendant cinématographique. Et la référence à la littérature s’impose tant les dialogues et les monologues sont superbement écrits. Ils sont moins joués que récités dans une scansion qui touche parfois au sublime, avec lyrisme et émotion mais sans le moindre pathos. La diction particulière de Léaud nous surprend dans les premières scènes, puis on l’intègre pour ne plus faire attention qu’aux mots, ceux qu’Eustache a écrits avec le plus grand soin et sur lesquels les acteurs n’ont aucune prise. Ces mots tombent alors comme des vérités, même s’ils sont parfois crus, comme dans « le monologue » final de Veronika (la putain, Françoise Lebrun), celui étudié dans les écoles de cinéma. La mise en scène est minimaliste et épurée, champs-contrechamps et plans fixes. La force du verbe suffit à produire l’émotion, de manière si intense.

    Le sujet central du film, le rapport amoureux, se matérialise au sein d’un triangle cruel (Alexandre et ses deux amoureuses, la vieille « maman » et la jeune « putain »), dans ses rapports asymétriques versatiles, faits d'attrait et de haine, de sexe et de tendresse, d’espoir et de désespérance. Dans bien des dialogues, l’humour et la dérision apportent une respiration salutaire. Alexandre est un menteur, un manipulateur en même temps qu’un être totalement dépassé par sa propre faiblesse. Il n’a d’autre ambition que de séduire et de "baiser", buts pourtant tellement dérisoires comme le lui crie Véronika dans son long monologue final. Le film d’Eustache est audacieux, exigeant (3h40) et surtout terriblement moderne, un demi-siècle après sa sortie ! Françoise Lebrun est étonnante de vérité, de sensibilité et de force douce. Bernadette Lafont est tout aussi excellente, belle et sensuelle, parfois émouvante dans un scénario qui ne lui offre pas vraiment le beau rôle. Jean-Pierre Léaud, sur lequel je suis habituellement réservé, tire ici parfaitement son épingle du jeu et se révèle très convaincant. Que dire d’Eustache ? Après un chef d’œuvre aussi absolu, que pouvait-il faire d’autre…

    Pour cette reprise, la salle de projection était pleine, une centaine de spectateurs, tous présents jusqu’à la fin. La qualité du silence, et aussi celle des rires, appartiennent sans doute encore à ce grand Monsieur.
    Sabine
    Sabine

    6 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2022
    Je n'avais encore jamais vu ce film et si je peux comprendre qu'à sa sortie, dans le contexte de l'époque, il est marqué les esprits, je n'ai pas été emballée, peut-être parce que je ne le découvre qu'en 2022. Je pense qu'un film comme "Les Olympiades" dont la thématique me semble assez proche est beaucoup plus intéressant, sûrement parce que plus actuel et moins rhétorique... Mais je ne me suis pas ennuyée malgré sa durée (presque 4h) parce qu'il montre beaucoup de choses de cette époque. J'ai toutefois trouvé le film très inégal. Il y a des scènes que j'ai aimé et d'autres beaucoup moins, comme par exemple, le (trop) long monologue final de Françoise Lebrun. Ce qui m'a le plus dérangé est que je n'ai trouvé ni le personnage d'Alexandre, ni celui de Véronika vraiment intéressants et j'ai eu du mal à m'identifier à eux, contrairement à celui de Marie (merveilleuse Bernadette Lafond !) que j'aurai aimé voir plus développé... Et le film fait des relations humaines, sexuelles et amoureuses un tableau terriblement désespérant.
    S L
    S L

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juin 2022
    Malgré un dénouement un poil longuet, ce film est pour moi un chef d'œuvre ! La beauté et l'authenticité des personnages est émouvante. Malgré l'année précoce de parution, ce film est la définition même de la liberté de la femme et de son égalité avec l'homme. De la pilosité axillaire à la liberté du discours et des pratiques sexuelles, tout y est. Un film qui nous inspire et qui constitue un exemple encore 50 ans plus tard.
    velocio
    velocio

    1 158 abonnés 3 021 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2022
    Hallelujah ! Un des plus grands films du cinéma français, quasiment invisible dans de bonnes conditions depuis des années, fait son retour sur grand écran, qui plus est dans une copie restaurée 4K par Les films du Losange qui met particulièrement en valeur les contrastes et la lumière du magnifique Noir et blanc du Directeur de la photographie Pierre Lhomme. Ce film, c’est "La maman et la putain", le chef d’œuvre de Jean Eustache, un film tourné entre mai et juillet 1972 et qui fit scandale lors du Festival de Cannes 1973, tout en y remportant Grand Prix du Jury et le prix de la Fédération de la presse cinématographique internationale. Cette version restaurée a permis le retour de ce film au Festival de Cannes le 17 mai dernier, dans le cadre de la sélection Cannes Classic, avec une projection dans la salle Debussy du palais des Festivals qui s’est terminée par une « standing ovation » de 10 minutes saluant ET le film ET la présence physique de Françoise Lebrun et de Jean-Pierre Léaud. Scandale en 1973, ovation en 2022 !

    Si il parait difficile de ne pas comprendre les raisons de l’ovation en 2022, on peut s’interroger sur les raisons qui ont poussé une partie des spectateurs à siffler ce film il y a 49 ans. L’explication la plus plausible réside dans le rejet par certains festivaliers du langage souvent très cru utilisé par les protagonistes du film. Passons ! Une autre explication est tout aussi évidente : le fait, tout bête, pour de nombreux spectateurs de 1973 de ne rien avoir compris au film, d’y avoir vu une œuvre immorale avec une apologie de l’amour libre post 68 et un éloge du trouple (un mot qui n’existait pas à l’époque et qui désigne une relation amoureuse à trois, ici Marie, la maman, Alexandre et Veronika, la putain). Rien compris au film ! En réalité, "La maman et la putai"n est, tout au contraire, un film particulièrement moral. En effet, si on entend Veronika dire qu’elle peut coucher avec n’importe quel homme, ce qu’elle ne se prive pas de faire, si elle ajoute « Pourquoi les femmes n’auraient-elles pas le droit de dire qu’elles ont envie de baiser avec un type ? », le plan séquence, magnifique, émouvant, où en larmes, elle prend le contre-pied de tout ce qu’elle avait affirmé (et pratiqué) auparavant en déclarant qu’on ne devrait « baiser » qu’avec les personnes qu’on aime d’amour et, pourquoi pas, en espérant, en tant que femme, tomber enceinte, permet, au minimum, de se demander dans quel discours de Veronika Jean Eustache se reconnaissait le plus !
    traversay1
    traversay1

    3 078 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2022
    Il ne faut pas avoir peur de La maman et la putain, film culte du cinéma français, lequel n'en compte pas tellement à son actif, en définitive. Ne pas craindre ses 220 minutes qui s'avalent sans effort ou presque, en dépit du jeu déclamatoire de Léaud, qui participe de ce personnage de dandy a priori égocentré, oisif et pédant. Le film parle des sentiments amoureux, thème universel, dans une époque précise, post-soixante-huitarde, où la liberté de jouir sans entraves semble avoir atteint ses limites philosophiques, morales et ... pratiques. La maman et la putain est une œuvre intimiste monstrueuse, agaçante par ses partis pris, son côté on ne peut plus parisien (des Deux magots au Flore) et ses références multiples (Proust, Murnau, Bresson ...) mais en même temps si fascinante par sa densité et ses vibrations épidermiques. Le film s'adresserait alors plutôt à un admirateur du cinéma de Jean-Luc Godard qu'à celui de John Ford ? Ce n'est pas obligatoire parce que sa perception est de l'ordre du sensoriel et peu importe que l'on soit ébaubi par l'abondance de dialogues qui sont d'ailleurs parfois des monologues, visiblement écrits à la virgule près par Jean Eustache, cet artiste maudit, suicidé à 42 ans. Il y a de la crudité dans les mots de La maman et la putain, surtout dans les dernières scènes où la parole de Françoise Lebrun, formidable soit dit en passant, prend le pouvoir sur celle de Léaud, mais il y aussi de l'humour, y compris dans des scènes dramatiques, et pas tant de provocation que cela, nettement moins en tous cas que dans le contemporain La grande bouffe. Et puis, comment ne pas louer, une fois encore, le talent de la merveilleuse Bernadette Lafont ?
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