Derniers Avis : Five Minutes Of Heaven - Page 3

Une approche originale du conflit nord-irlandais, avec la confrontation du terroriste et de la victime 30 ans plus tard. Malgré cette louable volonté de se démarquer du reste de la production cinématographique du même genre, faut bien reconnaître la pauvreté de "Five minutes of heaven". L'analyse psychologique se résume à quelques phrases conventionnelles de Liam Neeson et surtout de violents accès de colère de la part de James Nesbitt. Vite soulant. L'esthétique du film est par ailleurs bien cheap, on dirait presque qu'il a été tourné dans les années 70. L'ennui vous prend à la gorge dès la 20 mn, quand l'histoire revient au présent en fait. On aurait presque envie que James Nebitt flingue Liam Neeson dès ce moment-là pour être débarrassé.

Motivé par la reconnaissance de son groupe, un jeune irlandais de 14 ans assassine un membre du gang ennemi. 30 ans plus tard, rongé par le remors, il est sur le point de rencontrer le seul temoin du meurtre : le frêre de la victime, qui s'est promis de venger son ainé. Ce film 'anti-violence' analyse et dénonce les causes et conséquences d'un acte irréflechi de jeunesse. Les deux acteurs principaux (Liam Neeson, et James Nesbitt, moins connu) jouent très bien les esprits torturés. Un film éducatif.

Bon film dans l'ensemble sur le thème de la vengeance et du pardon dans l'irlande du Nord des seventies. Liam Neeson est comme à son habitude très bon. L'affrontement entre les 2 protagonistes principaux est un moment fort. A voir

Vu en version française : le doublage calamiteux ne m'a sans doute pas permis d'apprécier le jeu des acteurs. Et par conséquent, le film m'a paru terriblement long et ennuyeux, aux dialogues désespérément vides de sens. Un bon sujet, mais mal traité...

Ce 5 minutes of Heaven est bien plus touchant que la chute, le film qui révéla Hirschbiegel. En ne s'appuyant que sur ses acteurs excellents et en évitant tout artifice, le réalisateur touche juste, là où ça fait mal. Bravo !

La trame démarre sur l'idée des tribunaux de réconciliation, sauf qu'ici il s'agit du conflit nord-irlandais alors qu'on a plus l'habitude de ce sujet dans les conflits africains. Le film est découpé en trois partie distinctes : la première concerne l'attentat originel, la seconde la tentative de rencontre télévisée, la dernière de la rencontre effective mais privée. La première est prenante et sous tension, la seconde est surperbement jouée par les acteurs, angoissante mais un peu trop théâtrale, la dernière partie est la plus intéressante mais la plus bâclée, trop vite traitée surtout dans la phase du pardon. Le film reste fort et instructif malgré un découpage trop marqué et une fin trop rapide. Le jeu des acteurs est heureusement capital.

Le réalisateur des désormais cultes L'Expérience et La Chute s'attaque au conflit irlandais opposant protestants et catholiques.
Sans poudre aux yeux ni artifices superficiels, le réalisateur nous conte l'histoire de deux êtres tiraillés par ce conflit jusqu'au plus profond de leur être.
Une très belle histoire assaisonées par des prestations émouvantes et un cadre saisissant.
Après le très mitigé Invasion, Oliver Hirschbiegel revient avec un nouveau film coup de poing qui efface d'un seul coup son ratage précédent.
Une belle leçon de cinéma et de vie.

C'est trés mou, film réalisé pour des personne qui aiment s'endormir devant leur TV!!

Les acteurs jouent bien c'est tout, pour le reste l'histoire ne vaut pas un clou et la fin je vous raconte même pas à quel point la déception de ce film prend tout son sens, dommage que je doive classer ce film de "ennuyeux" car il y a des bons acteurs.

Scénario sympa, de bons acteurs, réalisation plaisante, mais au final c'est un peu court et j'aurai aimé une autre fin.

C'est la première fois que Oliver Hirschbiegel me convainc. Son premier film n'était, à mon avis, qu'une mauvaise série B et sa chute ne valait que pour l'interprétation de Bruno Ganz. En effet, la direction d'acteur doit être son fort, car dans "Five minutes of Heaven" Liam Neeson et surtout James Nesbitt nous offrent de mémorables interprétations. Sur la forme "Five minutes" est minimaliste et austère. Sur le fond, le film est intelligent et appuie là où çà fait mal. C'est le genre de film qui pose de nombreuses questions sur la morale et la société. J'ai trouvé très juste la dépiction de la société qui traite avec gentillesse l'ancien meurtrier repenti et avec indifférence voire mépris le prolétaire victime qui doit guarder ses sentiments refoulés. Un film à voir et surtout à faire voir à tous les détenteurs de vérité absolue.

FIVE MINUTES OF HEAVEN représente tout ce qu'il y a de mieux au cinéma. L'histoire est émouvante. Et le style très(très bon) film d'auteur. Jusqu'à cet épilogue coupé d'un écran noir pendant une seconde. Histoire de nous indiquer, une possible censure.

Il est incensé de ne pas avoir bien distribué ce film(une seule salle en FRANCE(le GAUMONT AMBASSADE CHAMPS-ELYSEE)le diffuse), qui a pour vocation à devenir, un futur grand classique, qui sera repris vraisemblablement d'innombrables fois au theâtre.

La question est de savoir que ferions-nous à la place de Joe GRIFFEN, incarné par James Nesbitt(l'interprète principal de BLOODY SUNDAY)? Cet homme qui rencontre(sur un plateau de télévision) celui qui a tué son grand-frère(devant ses yeux)lorsque ce dernier était adolescent. Lorsque dans son camp, il était indispensable de tuer des catholiques pour se faire bien voir et prendre des galons.

Si ce film est un film charnière sur le conflit entre les catholiques et les protestants en IRLANDE DU NORD, il est aussi le symbole d'un pardon généralisé et médiatisé. Difficilement acceptable pour les familles des victimes. Mais comme semble le suggérer ce film, néanmoins possible. Pour convaincre, il fallait savoir employer les bons mots. Et c'est ce que fait ce meurtrier(Alistair Little)interprété par LIAM NEESON)qui n'arrive pas à oublier(ni à se pardonner) son erreur de jeunesse(lorsqu'il était influencé par les autres jeunes de son quartier et par une mauvaise éducation).

Les jeunes peuvent être mal influencés par les mouvements de groupe, c'est ce qu'explique intelligemment Alistair Little lors de son entretien télévisé. Il est donc un peu suprenant de voir Joe Griffen se libérer après des réunions psychologiques de groupes. Qui sont loin de m'avoir convaincu.
Mis à part ce détail(symbolique d'une mauvaise organisation de ce monde), ce film n'était à manquer sous aucun prétexte. De toute évidence LA FRANCE semble avoir un problème avec les films sur les réconci

Il faut salement morfler pour n’être absolument pas sûr d’accéder à ces fameuses cinq minutes de délivrance. Du cinéma qui passe directement par les pores de la peau : on sent le sang affluer et battre dans les tempes, les souffles s’accélérer, la transpiration perler, les pensées déborder, dérailler. Œuvre très forte, intense, surprenante (quel bonheur de n’avoir vu aucune bande annonce, de découvrir ce film en direct), qui a le cachet d'un exercice abouti et hautement maîtrisé de fin d'étude, parce qu'il s’autorise à se laisser être et avancer comme il l'entend, sans en rendre compte à rien d'autre qu'à son propre fondement, s'appuyant sur les performances juste exceptionnelles, de James Nesbitt en particulier, tout bonnement hallucinant en type complètement brisé et ravagé par 33 ans de ressentiment, de ressassement. Ambivalence aussi du personnage de Liam NEESON dont on ne saura qu'à la fin ce qu’il en est de sa sincérité. Deux personnages rongés jusqu'à l'os ; ça commence comme un film classique, milieu des années 70 en Irlande du Nord, climat de guerre civile, des jeunes gars dans une petite ville qui veulent en découdre, mais le sort personnel et individuel de ces deux types va basculer hors du destin collectif et national. "Retrouvailles" organisées et mises en scène par une équipe de journalistes à l’affût DU moment de vérité nue, crue, qui se dérobe. Durée des situations, puis décharge (Liam NEESON qui se précipite dans la pièce d’à côté pour observer James NESBITT, rougeaud et nerveux, par la fenêtre ; flashback de la scène d'exécution). On touche du doigt l’irréconciliable, l’ultime, l’impossible pardon, le lieu et la formule d’une rédemption arrachée.

intrigue impressionante,joué par 2 exelents comediens.