Un film sur le bouleversement d’une vie, le départ…
Suzanne a un mari médecin, des enfants. Sa vie bourgeoise la pèse, elle tente de rouvrir son cabinet de kinésithérapeute. Lors de travaux, elle rencontre Ivan, entre eux une passion se formera…
Suzanne est l’archétype de la femme bourgeoise au foyer, n’ayant rien d’autre à faire que de s’occuper de ses enfants. Elle est dépendante de lui financièrement. L’inverse de ce que je souhaite devenir !
Le mari, c’est l’homme qui considère sa femme comme sa propriété, son jouet. Dès qu’il apprend la tromperie, il devient fou et l’empêche de partir.
Ivan, c’est l’ouvrier qui a fait des conneries, s’est retrouvé en prison (vol, je crois?). Pourtant ça reste un battant malgré toutes ses galères.
Partir, ce n’est pas une décision à la légère dans un couple, c’est un choix mûrement réfléchi pris quand tout commence à se déliter. A quarante ans, Suzanne ressent la lassitude d’une vie trop rangée. Ivan lui apporte du mouvement, de la passion, un besoin.
Ivan et Suzanne, c’est une relation passionnelle donc très sexuelle, on se demande presque s’il y a des sentiments. D’où la jalousie du mari qui va jusqu’à
forcer sa femme à coucher avec lui : elle est en pleurs, ce n’est pas désiré, ce moment est horrible.
Une séparation violente donc… Il l’insulte, l’enferme au lieu de réfléchir et d’accepter cette séparation inéluctable.
La fin est un enchaînement logique :
pour partir, elle devra le tuer…