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    Le Syndrome de Stendhal
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    Redzing
    Redzing

    914 abonnés 4 293 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2024
    Non non, le syndrome de Stendhal n’est pas une invention de Dario Argento, c’est bien une vraie maladie ! Il surviendrait chez des gens exposés d’un seul coup à une myriade de chef d’œuvres artistiques, qui souffriraient alors de troubles & hallucinations. Le réalisateur lui-même en aurait été victime dans sa jeunesse, lors d’un voyage à Athènes.
    Ici, c’est une jeune policière, à la poursuite d’un violeur en série, qui en souffre alors qu’elle visite la célèbre Galerie des Offices de Florence. Elle deviendra vulnérable face un tueur des plus détraqués…
    « La Sindrome di Stendhal » est un giallo assez inégal. Parmi les problèmes du film : Asia Argento. J’ai un peu de mal avec son interprétation hallucinée, et ses talents d’actrice que je trouve limités. D’autant que son personnage est antipathique. Mais surtout, elle est beaucoup trop jeune. Agée de 20 ans, elle en fait 17, et elle est censée incarner une policière d’élite, reconnue par ses chefs. La police romaine recrute au lycée ?
    Remarque, ça expliquerait bien des choses. Car ici, la police a beau être très présente pour un giallo, elle est un modèle d’inefficacité. Incapable de coincer un tueur quand elle connait son prénom, son visage, et son ADN ! Sérieux, le type passe dans l’un des musées les plus fréquentés au monde, et aucun indice n’émerge ?
    Le film a également une construction très particulière. Le visage du tueur est révélé dès le départ, et le suspense se construit plutôt dans sa relation avec l’héroïne. Jusqu’à une deuxième partie qui manque de mordant. Deux heures c’est un peu du luxe, Dario Argento aurait allègrement pu couper des scènes.
    Mais alors pourquoi une bonne note ? Tout simplement parce que le père Dario est toujours aussi fortiche pour gérer son ambiance.
    L’intro fait très fort, offrant une visite cauchemardesque de la galerie des offices. Et de manière générale toutes les scènes en lien avec des œuvres d’art sont construites à merveille. Tandis que les passages avec le tueur sont crus, à la limite du grand guignol, et font leur effet.
    Et puis il y a aussi la belle musique d’Ennio Morricone, qui ajoute un plus indéniable.
    toinou
    toinou

    38 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 août 2023
    Franchement génial, la mise en scène de Dario Argento est géniale, il y a des idées à quasiment chaque scène, notamment des plans dans des verres ou des miroirs que j’ai trouvé très ingénieux. La BO d’Ennio Morricone est absolument incroyable, une des meilleurs bande originale de tous les temps je ne veux rien savoir, la musique est parfaitement utilisée pour augmenter le sentiment de peur. La qualité d’image est assez horrible, tout comme le son mais ça donne un petit charme au film.

    Asia Argento est vraiment exceptionnelle, très bonne actrice et son rôle est particulièrement intéressant, notamment le développement de son personnage que je trouve extrêmement intelligent. Thomas Kretschman est tout aussi glaçant que bon, même si je n’ai pas compris pourquoi il faisait tous ça, qu’elles étaient ses motivation. La fin est démante, je me suis d’abord demandé pourquoi le film continue alors qu’il ont trouvé le tueur, ce qui arrive souvent dans les films, à tort mais ici ça a un intérêt car le scénario continue d’être inventif et surtout surprenant.
    Michael R
    Michael R

    85 abonnés 1 168 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mai 2023
    Argento ne fait ici ni honneur à ce fameux syndrome, ni à sa fille qu'il met en scène dans 2 scènes de viol et qui n'est jamais crédible dans son rôle d'enquêtrice (un peu plus en jeune femme borderline tendance psychopathe). L'histoire se perd en route, composant presque deux films distincts et les effets spéciaux sont grotesques. Un Argento à éviter.
    bruce469
    bruce469

    1 abonné 52 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2023
    La virtuosité du maître du Giallo se retrouve dans ce film, pesant, dérangeant. c'est parfaitement interprété, il y a peu de temps mort. Le syndrome de stendhal est le prétexte pour réaliser un film remarquable. L'identité du tueur est dévoilée assez rapidement, mais l'intérêt du film est ailleurs, calqué sur la peur, les émotions des victimes. Le rebondissement final est inattendu. Il faudra ensuite attendre le sang de innocents pour revoir un bon Argento, et dans une moindre mesure, the card placer, alors, régalez-vous !
    Guigui Paul
    Guigui Paul

    2 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2023
    Peut-être le plus grand film de Dario Argento, plus que les sempiternellement acclamés SUSPIRIA et LES FRISSONS DE L'ANGOISSE?

    Une oeuvre difficile d'accès, brutale, tordue mais néanmoins approfondie, intimiste, intelligente et au final émouvante. Le charisme d'Asia Argento dans un rôle complexe, la superbe musique d'Ennio Morricone et plusieurs scènes mémorables (l"ouverture à la galerie des Offices, le flash back via la peinture, l'errance finale dans les rues...) en font une oeuvre marquante du cinéma des années 90, tous genres confondus. Un film à voir, revoir, et réévaluer.
    videoman29
    videoman29

    203 abonnés 1 809 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 août 2022
    Les grands classiques signés Dario Argento ont bercé mon adolescence et ont largement contribué à faire naître la passion dévorante que je garde encore aujourd'hui pour les films d'horreur. Ce réalisateur Italien a même créé un genre qui lui est propre et une signature visuelle immédiatement reconnaissable par ses innombrables fans. En tout cas c'était vrai dans les années 70-80, période au cours de laquelle il a fait preuve d'une incroyable créativité... qui s'est malheureusement largement édulcorée par la suite. « Le syndrome de Stendhal », sorti en 1996, est considéré par la plupart des amateurs comme son dernier « bon film »... une sorte d'héritage qu'il partage avec sa fille Asia Argento à qui il confie le rôle principal. Si l'ambiance oppressante et les fulgurances de violence qui caractérisent l'ensemble de son œuvre sont effectivement présentes, elles restent trop embryonnaires pour convaincre vraiment. Pire, la seconde partie du film « tombe » dans la facilité en se transformant en thriller sanglant mais sans imagination. Reste tout de même la prestation de la belle Asia qui tire adroitement son épingle du jeu en campant un personnage fragile et inquiétant à la fois. C'est malheureusement trop peu et je préfère garder en mémoire des grands titres comme « Suspiria », « Inferno » ou encore « Phenomena ».
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 374 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 septembre 2021
    Asia Argento n'avait pas encore 21 ans à la sortie du Syndrome de Stendhal aussi l'idée que son personnage soit un détective expérimenté apparemment membre d'une petite équipe chargée d'arrêter un dangereux violeur en série qui assassine des femmes avec une jubilation sadique dans tout le pays est un peu idiote et surtout peu crédible et même avant qu'elle n'en vienne à bout. Lors de leur deuxième rencontre elle est à nouveau kidnappée torturée et violée mais elle parvient à prendre le dessus sur lui et le tue. À ce stade ce film n'en est qu'à la moitié et le type revient miraculeusement à la vie. Compte tenu de la raclée qu'elle lui a infligée y compris après avoir pris une balle et du fait qu'elle l'a poussé dans une rivière en mouvement rapide il est difficile d'imaginer qu'il ait pu survivre et même s'échapper on entre dans le domaine du loufoque. C'est le rebondissement du film comme on dit mais il ne rebondit malheureusement pas. Allez plutôt voir sur Wikipédia ce qu'est le vrai syndrome de Stendhal également appelé le syndrome de Florence...
    Shawn777
    Shawn777

    456 abonnés 3 320 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 mars 2021
    Autant j'ai accepté beaucoup de délires de Dario Argento, même pour "La Troisième Mère", mais là, avec ce film sorti en 1996, j'ai abandonné. Le réalisateur enchaine les succès (je précise que je n'ai pas encore vu le précédent, "Trauma" sorti en 1993) et puis en 1996, il nous sort un thriller très mou et très peu inspiré qui a pour thème le syndrome de Stendhal. Alors pourquoi pas, d'autant plus que ce syndrome est passionnant. De plus, la scène d'introduction donne directement le ton, on ne perd pas temps, la mise en scène d'Argento est toujours surprenante, elle nous plonge directement dans une toile pour que l'on vive avec le personnage ce syndrome si étrange (qui existe vraiment d'ailleurs). Mais malheureusement, de tout le film, nous n'avons que cette scène d'introduction qui captive autant qu'elle étonne ! Argento veut sortir un peu de sa zone de confort et nous pond un film qui n'est ni un giallo, ni un film policier, ni un film psychologique mais un mélange des trois et le résultat est raté, tout simplement. Tout part dans tous les sens, l'enquête est complètement reléguée au second plan, à tel point qu'on s'en fiche un peu, la fin prévisible n'étonne d'ailleurs personne. Le film se concentre principalement sur les problèmes psychologiques d'Anna, la policière chargée de l'enquête, et c'est long car il n'y a pas grand-chose de d'intéressant ou captivant, surtout que le film dure deux heures ! On attend alors la fin avec impatience. De plus, en ce qui concerne la mise en scène, mis-à-part la scène d'introduction et celle dans la chambre au début du film, rien n'est vraiment inspiré. on se demande d'ailleurs où est passé le style du réalisateur. Nous avons de plus des effets numériques assez moches (bon le film a au moins le mérite d'être le premier à les utiliser dans le cinéma italien) et qui ne servent, pour la plupart, pas à grand-chose. En ce qui concerne les acteurs, Asia Argento joue plutôt bien, bien qu'elle soit souvent en roue libre, et Thomas Kretschmann et constamment en surjeu. "Le Syndrome de Stendhal" est donc un film bien décevant pour un réalisateur qui fut, pendant deux décennies, le maitre de l'horreur.
    Roger T.
    Roger T.

    148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 octobre 2020
    J'aime beaucoup les films réalisés par Dario Argento mais j'avoue qu'il commençait à me lasser tant son style devenait répétitif : éclairages rouges, bleus, verts, longs couloirs, escaliers en colimaçon et puis, le grand choc avec le syndrome de Stendhal dans lequel il fait abandon de ses recettes habituelles pour tourner un film, fantastique à la limite du surréalisme. Les changements de coiffure d'Asia Argento et les jongleries dans l'espace et le temps m'ont fait penser à "lost Higway" de Lynch. Asia Argento est sublime physiquement et en tant que comédienne; comme le scénario veut que son personnage soit amateur d'art, elle choisit des amants qui sont des chefs-d'œuvre de la nature et, ce qui ne gâche rien de très bons comédiens aussi.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    578 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juillet 2020
    Il est paradoxal qu’une œuvre axée sur la représentation du syndrome de Stendhal suscite aussi peu l’envie de se perdre en elle, tant sa construction par superposition de réalités comme des touches de peinture sur une toile échoue à faire oublier son artificialité congénitale. Il y a quelque chose de trop programmatique là-dedans, un automatisme de construction qui se plaît tant à brouiller les repères spatiaux et temporels qu’il oublie comment raconter une histoire. En résulte un film qui intrigue pendant son premier quart d’heure puis qui répète inlassablement un schéma jusqu’à l’épuisement – et non pas la nausée. Les recherches esthétiques menées par Dario Argento investissent un numérique impropre à les modéliser, sinon pour accentuer une impression générale d’étrangeté qui devient vite autotélique, sans dire quoi que ce soit ni sur son personnage principal ni sur le syndrome dont elle souffre. Nous restons face aux tableaux, sans jamais les pénétrer. Seule vaut, en fin de compte, la partition de feu Ennio Morricone qui explore la dissonance instrumentale et la cacophonie des voix pour un résultat envoûtant. Le Syndrome de Stendhal constitue donc un bien petit film pour un si grand maître de l’épouvante.
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2019
    Il y avait bien longtemps que je n'avais pas regardé un film de Dario Argento. En toute franchise, je sais très bien que ce "Syndrome de Stendhal" n'est pas le meilleur titre de son cinéaste. Il traîne ses tares, c'est évident. A commencer par le dit-syndrome qui finit par être progressivement délaissé au profit d'une intrigue policière qui ne présente rien de folichon. Il y aussi quelques temps faibles dont on aurait pu se passer. Nous faisant dire qu'un quart d'heure de moins n'aurait pas été un scandale. Et puis, l'interprétation, que ce soit celle d'Asia Argento ainsi que des autres acteurs, n'est pas franchement un modèle. Mais bon, ce film là, il a aussi deux qualités indéniables, qui font que, pour ma part, je me suis senti concerné : psychologiquement, c'est quand même vachement dérangeant. Dés le début, tu sens que la fille, elle a un truc de pas net. Et ça, Argento le fait ressortir de façon flagrante. Et puis, cette atmosphère. une atmosphère de malade. La scène du musée, avec tous ces tableaux filmés en caméra subjective te colle un malaise pas possible. En eux-même, ils n'ont rien d'effrayant, mais Argento colle sa caméra sur le détail que l'on ne remarque jamais à la première observation. Et, il en est de même lors de la scène dans cet espèce d'endroit dégueu plein de graffitis, là où il est supposé que ce fut une ancienne planque à junkies. Alors, il est vrai que pour découvrir Argento, ce n'est pas par là qu'il faut commencer, qu'au niveau de l'histoire, y a franchement à redire, mais cette ambiance dérangeante en font un film qu'il me paraît injuste de négliger.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2017
    En vrai le personnage de Asia Argento m’intéresse plus que le film en lui-même, assez déviant et qui loupe le coche en ce qui concerne l’aspect jusqu’au-boutiste promis au début, j’ai cru à un truc vraiment fou et psychédélique, on a deux scènes qui utilisent certes des FX complètement datés mais intéressants tout de même dans l'idée, et justement le reste du long métrage laisse ce parti pris de côté et c’est dommage. Quoiqu’il se concentre avant tout sur le caractère troublant de Anna, c’est plus brut, à mi chemin entre du Cronenberg et du Hitchcock/De Palma, enfin l’enquête peine un peu à trouver sa place, d’où un procédé à double tranchant, en gros ça n’est pas toujours captivant, je pense qu’il manque une séquence "wagon" pour donner un second souffle à l’intrigue et en quelque sorte synthétiser l’intérêt de l’oeuvre. Bien que le final soit réussi, ce qui n’est pas toujours le cas chez Argento.

    PS : Ça devait être sacrément le malaise sur le tournage lors de certaines scènes, sachant que Asia était dirigée par son papa, notamment une, chaud !
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 081 abonnés 4 211 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2016
    Le Syndrome de Stendhal est un film que j’avais vu il y a longtemps, avec un certain enthousiasme. Son revisionnage me laisse une bonne impression aussi, le métrage s’avérant scénaristiquement très bien mené, et étant, esthétiquement, très acceptable, même si Argento a déjà du mal avec les effets numériques !
    Le métrage développe une histoire plaisante. Ok, le fameux syndrome n’est finalement pas au cœur du propos, mais l’histoire, violente, radicale, tranchant avec pas mal de films aux sujets approchants mais souvent consensuels ou tout dans l’excès visuel, est une réussite. Le métrage est sérieux, sans humour, sans concession, et c’est probablement le film le plus sombre de Dario Argento, lequel s’attaque ici aux déboires psychologiques de l’héroïne après une succession de traumatisme. Si les amateurs du réalisateur de gialli et de films fantastiques baroques seront sans doute un peu décontenancés, néanmoins ce serait dommage de bouder un métrage qui fait preuve d’une radicalité si marqué, en dépit de quelques séquences parfois superflus et prétextes. La fin saura surprendre pas mal de monde aussi !
    Le casting est emmené par deux noms qu’on a pu revoir en collaboration sur un autre Argento, Dracula 3d : Asia Argento et Thomas Kretschmann. La première livre sans doute une si ce n’est sa meilleure prestation, dans un rôle sombre et torturé qui lui va bien, tandis que Kretschmann est percutant en fou séduisant ! Il apparait cependant peu, le film restant tout de même ultra-centré sur Asia Argento, et c’est logique vu que le métrage explore sa descente aux enfers mentale. Quelques seconds rôles assez tiédasses, avec des acteurs qui ne m’ont pas marqué outre mesure, si ce n’est, et cela malgré un rôle de 30 secondes, John Quentin, impressionnant de monolithisme que j’aurai bien vu dans des rôles de méchants ou d’officiers ultra-fermes !
    Sur la forme le gros souci du film c’est clairement les images de synthèse moisies dont semble vouloir s’encombrer Argento. Je dis bien s’encombrer car elles sont strictement inutiles là où elles apparaissent, et sont très moches, et heureusement pas trop nombreuses. Le film possède pour le reste les qualités du metteur en scène : réalisation soignée, soins des décors, travail sur les ambiances, Le Syndrome de Stendhal est un film très propre. Quelques débordements sanglants un poil racoleur, et une bande son élégante mais finalement assez rare dans le métrage complètent les remarques que l’on peut faire sur ce film.
    Même si j’ai adressé des reproches au métrage, il n’en reste pas moins qu’on tient là un film très propre d’Argento. Je ne crois pas qu’il s’agisse de son meilleur, mais indéniablement il s’agit de son plus profond scénaristiquement parlant, avec une approche psychologique structurée qui saura plaire à des amateurs exigeants, et pas forcément séduit généralement par le cinéaste. Je donne 4
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    36 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 avril 2016
    Ce n'est un secret pour personne, Dario Argento a aujourd'hui beaucoup perdu de sa superbe et enchaîne les échecs depuis quelques années. Pourtant, Le syndrome de Stendhal se distinguait du reste par des critiques beaucoup moins virulentes, qui laissaient présager une œuvre moins ratée que les autres. Il n'en est finalement rien : le bon côtoie constamment le très mauvais et le cinéaste s'évertue à saboter toutes les bonnes idées de son film. Pourtant, la première scène démarrait fort. On voit simplement une jeune femme, Anna Manni, se rendre à la Galerie des Offices, mais le spectateur est immédiatement plongé dans un sentiment de danger imminent. Une bonne partie de l'ambiance passe par la musique chez Argento et cette séquence n'échappe pas à la règle. Bien qu'elle soit en deçà de son travail habituel, la partition d'Ennio Morricone, aidée des nombreuses voix étouffées entendues, retranscrit efficacement cet état d'inquiétude. Par ailleurs, le choix de ce musée comme décors décuple le sentiment d'enfermement de l'héroïne puisqu'elle se retrouve face à des tableaux imposants, dont certains sont même accrochés au plafond. De manière générale, tout ce qui à trait à la peinture dans l'histoire est réussi. Les scénaristes jouent beaucoup avec la dimension psychologique du syndrome de Stendhal, ce qui amène deux idées fort intéressantes. La première, c'est de faire rentrer Anna dans les tableaux, ce qui perd à la fois le personnage et le spectateur dans un monde onirique mais pas entièrement détaché du réel. La deuxième, c'est de développer l'obsession de l'héroïne pour l'art, au point qu'elle se met elle même à peindre. Elle entretient alors un rapport quasi sexuel avec la peinture (la substance) en s'en appliquant sur les mains, le corps... Mais comme je l'ai dit, Argento ruine ce qu'il y a de bien dans son film, et il décide subitement de guérir son héroïne du syndrome, ce qui enlève toute ambiguïté au personnage mais aussi à l'intrigue, qui se mue alors en un thriller poussif et mal rythmé. Déjà aux alentours d'une heure vingt, on sentait déjà qu'il était temps de conclure et cette guérison soudaine ne fait que marquer la chute du film. Tout ce qui se passe après n'est qu'une cascade d'incohérences et de ridicule. Pour commencer, les personnages, même les plus secondaires, abandonnent tout semblant de crédibilité. Le policier devient une grosse chiffe molle qui apparaît et disparaît selon le bon vouloir des scénaristes, tandis que la victime de viol, pas du tout choquée par ce qu'elle vient de vivre, compare son expérience avec la façon de coucher de son ex-mari. Asia Argento n'échappe pas non plus au n'importe quoi puisque, affublée d'une perruque blonde, elle devient une parodie de femme fatale. Parallèlement à cela, le réalisateur multiplie les scènes clownesques, comme le moment où le tueur surgit du bas du cadre comme un diablotin en dehors de sa boîte ou encore le plan avec des effets spéciaux très moches où l'on voit des pilules descendre dans un œsophage. Mais le summum, c'est quand même l'étudiant en art, qui confie sans pression à Anna qu'il s'appelle Marie et que c'est aussi un prénom masculin en France. Cela peut paraître anodin, mais les acteurs ont l'air de croire tellement fort à leur connerie que cela provoque involontairement le rire (sans compter le moment où Anna hurle le nom de son nouvel amant (ah oui parce qu'ils tombent amoureux en trois minutes aussi)). Il y a bien quelques quelques idées de mise en scène qui surnagent (la caméra qui se retourne pendant qu'elle filme un appel téléphonique par exemple), mais elle n'ont jamais le temps d'éclore, le montage (aussi catastrophique que le reste) est trop brusque et ne prend jamais le temps de montrer les chose. La seule chose que je trouve entièrement réussie est la fin, qui remonte d'un cran la tension (et croyez moi c'était pas gagné). La manière dont le twist est amené pourrait presque redorer blason de Dario Argento, mais remis dans le contexte du film il apparaît comme le dernier sursaut de génie avant l’arrêt total du cœur. Triste.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 938 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2016
    Ecrit et rèalisè par Dario Argento, "La Sindrome di Stendhal" est un voyage angoissant dans un monde de terreur indicible où les tableaux et les oeuvres d'art influent sur nous! Les grandes oeuvres surtout! spoiler: Saviez-vous qu'en 1817, Stendhal vint à Florence! Alors qu'il admirait les oeuvres de l'èglise Santa Croce, il fut pris d'un èmoi violent! Cela avait dèjà dû arriver à d'autres, mais il fut le premier à le dècrire! C'est pour cela qu'on le nomme le syndrome de Stendhal! il y a une part de bien-être dans cette sensation forte de Stendhal! Et, malgrè tout, il ne chercha qu'à oublier!
    Avec cette sensation si profonde qui confine à la pitiè, Asia Argento en brune / blonde, en victime / bourreau, livre une performance hallucinante! Parmi les symptômes de sa prestation : spoiler: sueur froide, nausèe, anxiètè, hallucinations, profonde dèpression et modification de la personnalitè!
    il est cependant regrettable qu'elle hurle pendant tout le film au point de battre en dècibel une certaine Isabelle Adjani dans "Possession". Reste du gore (parfois numèrique) bien teigneux, des effets envoûtants, un baiser de poisson monstre fascinant, un environnement glauque, malsain! Ce n'est pas une cinècure que ce « syndrome de Stendhal » qui s’effiloche au fur et à mesure que l'histoire (vertigineuse dans ses meilleurs moments) avance mais c'est assurèment un Argento à revoir! Musique composèe par Ennio Morricone en personne...
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