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Un visiteur
2,0
Publiée le 27 juin 2011
De mauvais effets cheap gâchent ce qui aurait pu et dû être une bonne surprise, et Sleep Dealer s’essouffle rapidement par son scénario finalement simpliste. Comme un pétard mouillé.
Un film d'anticipation assez original et trés réaliste car trés proche du présent. Il traite d'une multitude de sujets qui, déja nous préoccupent ou ne tarderons pas à nous préoccuper. Le scénario ,intelligent, amméne beaucoup de questionnements mais manque cruellement de rythme. La réalisation souffre aussi d'un manque flagrant de budget. Mitigé...
Une première réalisation très réussie d'Alex Rivera. Le film souffre d'un budget limité mais le scénario, d'une intelligence rare, est époustouflant. Dans un Mexique dépouillé de ses réserves d'eau, les travailleurs des maquiladoras ne traversent plus les frontières imperméables les reliant aux US mais travaillent désormais à distance via un système de connexion par nodes. Ce film dénoncent l'appropriation des ressources naturelles par une minorité et de manière générale l'asservissement de l'homme par l'homme sans être trop manichéen. Les acteurs sont crédibles et le film est, malgré un léger manque de rythme, une véritable réussite.
Sleep Dealer est une série B moyenne qui bien que partant sur une idée totalement fantastique s'enlise dans des clichés et histoires au rebondissement prévisible. La réalisation n'est pas terrible tant le nombre de gaffes et de faux raccords sont édifiants. Avec l'utilisation abusive d'effet spéciaux, certaine scènes perdent toute leur crédibilité.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 11 mars 2021
Une excellente idée, un excellent cadre et même une excellente histoire et pourtant c'est si ennuyeux. La raison principale est que tous les personnages sont des poupées de papier. La règle un de toute narration est montrer mais ne pas dire. Et cela peu importe combien un personnage insiste sur quelque chose ce sont ses actions qui nous convainquent nous les spectateurs. Dans ce film il n'y a pas de développement des personnages et ils ne font que parler. Quand on ne croit pas aux personnages on ne s'intéresse pas à eux. Et ce qui rend une histoire passionnante c'est que l'on se soucie du sort de nos héros. Dans Sleep Dealer je ne pouvais pas m'en soucier moins parce que j'adore le genre science fiction...
Un petit film indépendant plutôt intéressant. Certes le budget est assez restreint, mais l'histoire est bien ficelée. L'idée principale est originale, bien développée. Les acteurs sont corrects.
Une parabole SF plutôt sagace et dotée d'une bonne ambiance (à laquelle participe beaucoup la musique, qui m'a fait penser à celle du jeu "Deus Ex"), et qui, un peu comme le fait "Machete" de Robert Rodriguez, s'en prend rudement à la politique d'immigration des Etats-Unis et, plus particulièrement, au mépris que ce pays affiche envers le Mexique.
Ca peut, doit, faire peur. Car c'est un très éventuel avenir (bien des choses sont déjà en place ou en passe de l'être, qui l'ignore ?). Les messages bien que discrets sont nets et d'autres commentaires ci-dessous en donnent certains. Voilà en bref pour l'aspect SF/réel. Côté protagonistes, des acteurs "attachants" au jeu juste. Le tout est vraiment sobre, sans effet inutile et sans tire-larmes, ni plus de militantisme contre les EU/Occident/Pays riches. Beaucoup apprécié ce film-là.
C'est un film intéressant du point de vue du "progrès". Très psychologiques, il illustre ce qui pourrait arriver un jour. Un futur dangereux, les hommes deviennent des machines, doivent se "connecter".. Et une belle et émouvante histoire d'amour !
Sleep Dealer se situe dans un futur proche, où les Etats-Unis et le Mexique s'opposent pour le contrôle des ressources en eaux. Tandis qu'un mur empêche toute traversée de la frontière, l'armée américaine construit des barrages qu'elle défend grâce à des drones de combat, tout cela pour détourner les ressources en eau du Mexique, sans considération pour les péons. Les mexicains sont donc contraints de se vendre à des usines de "Sleep Dealers" où ils sont connectés à des robots travaillant aux Etats-Unis comme ouvriers, taxis, nurses, etc... Ce décor angoissant s'avère puissamment attractif, à la fois par son inventivité et l'inspiration qu'elle puise dans la géopolitique actuelle. Il est dommage que l'histoire qui nous est présentée ne nous fasse pas plus explorer ce monde fascinant. En échange, on nous contraint à suivre une relation à l'eau de rose et les errements d'un héros sans objectif précis. On se prend à imaginer ce qu'un vrai scénariste aurait créé à partir d'aussi bons ingrédients !
Il n'est pas un seul plan, un seul dialogue inutile, dans cette belle parabole sur l'asservissement des corps et des âmes à l'heure de la mondialisation. Il y a beaucoup à dire et écrire sur ce film réussissant à dépasser le banal thèmes du réel/virtuel.