Derniers Avis : L'Autre monde - Page 7

L'Autre Monde est un film signé Gilles Marchand injustement incendié retraçant avec intelligence les risques et surtout la bêtise d'internet : naïveté, usurpation d'identité, lavage de cerveau, dépendance... tous ces risques générationnels sont traités ici avec un minimalisme laissant prendre du recul à un spectateur qui peut dès lors réfléchir et se pencher sur le sujet. Un bel essai auquel vient s'ajouter une atmosphère bénéficiant de très belle couleur.

Pour commencer Louise Bourgoin est assez pitoyable dans le rôle de la pseudo emo suicidaire manipulée. Ensuite il ne se passe rien, au bout d'une heure la vague impression qu'une intrigue se dégage mais c'est finalement très décevant. D'ailleurs le film n'a aucun sens, le thème abordé n'est pas creusé, le scénario est maladroit et le film ne trouve pas (même à la fin) une explication valable. Non pas que le cinéma ait besoin d'être toujours tout à fait explicite mais ce qui est plus gênant c'est que dans l'autre monde ce manque de sens a servit à faire croire au spectateur que les personnages étaient mystérieux. C'est sure qu'avec d'aussi mauvais acteur, qui ne savent que surjouer, il fallait trouver une parade pour rendre les personnages un peu énigmatiques. La vision ultra caricaturale de la jeunesse ne peut faire que sourire et rend le film encore plus inachevé. Pour résumer il n'y a pas d'intrigue, la psychologie des personnage et ratée, un honte qu'il ait été présenté à Cannes (hors compétition heureusement)...
A moins que vous vouliez mater les fesses nues de Louise B. (il y a des pornos pour ça bande d'obsédés) ou déprimé sur l'état actuel du cinéma français ce film n'a pas beaucoup d'intérêt !!

Un des pires film qu'il m'ait été donné de voir ... (Et pourtant j'ai vu camping 2). Les acteurs sont mauvais : palme pour l'acteur qui joue Gaspard, puisqu'il est pire que les autres, ce qui n'était pas facile. Le sénario est creux et la réalisation des plus pitoyable. Un petit bemol pour melvil poupaud qui tire son épingle du jeu. Un conseil : FUYEZ

Un film opportuniste avec des éléments exploitables mais qui manque d'audace et comme un malheur n'arrive jamais seul on a droit au classique des productions française de ces dernières années, le héros naif avec son jeu invariable (probablement sous copyright) . Au final là ou on pouvait avoir un bon film noir on obtient juste un tvfilm .

Une bonne grosse bouse à la Française, où absolument rien n'est maitrisé, ni l'intrigue, ni le scénario, ni le casting, et encore moins, mais alors SURTOUT PAS la thématique, à savoir les univers virtuels. Bourré de clichés, méconnaissance totale autant technique que dans les concepts, et encore pire : c'est populiste et outrancier. La dernière scène est débile.

Sans intérêt !
C'est lent, long. Tout semble aller à la vitesse d'une mamie en déambul'. Il ne se passe rien !
Et l'intrigue (si on peut appeler ça une intrigue) est franchement nulle.
Les personnages sont fades et caricaturaux.
Bref, un bon navet !

Un jeune couple trouve un portable d'une mystérieuse inconnue. Ils lui sauvent la vie lorsque celle-ci tente de se suicider.
L'ambiance trouble et inquiétante (un peu à la Lost Highway) est desservie par une histoire peu passionnante. Les personnages ont des motivations incompréhensibles (pourquoi garder le téléphone ? pourquoi cette fascination ? ...) et il faut bien le reconnaître les acteurs sont assez fades. Des intentions ambitieuses pour un film peu convaincant.

Un film qui pose les limites des jeux en réseaux. A voir.

Second long-métrage pour Gilles Marchand qui réalise ici un thriller fantastique lancinant et plat. Digne d’un encéphalogramme plat, L'Autre monde (2010) dépeint un univers dans lequel des adolescents accros aux jeux vidéos (et aux sites de réseaux sociaux) se retrouvent afin de rencontrer l’âme sœur ou pour y organiser des suicides collectifs. Interprété par des acteurs beaucoup trop vieux pour être crédible, l’ensemble sonne faux, trop contemplatif et amorphe pour satisfaire. Certes l’apport de musique et d’effets sonores censés renforcer la sensation de danger est plutôt réussie, mais c’est bien trop peu pour sauver le film des limbes de l’ennui.

Film français certes, film mauvais absolument pas !

Ce film sort des scénarios ordinaires. Il est vrai qu'on voit de plus en plus de films prendre "l'ado connecté" comme sujet (voir Chatroom par exemple). Mais le résumer à ca serait criminel. C'est comme dire que pulp fiction c'est juste une histoire de gangsters. Y'a un moment où il faut arrêter.

- de magnifier le cinéma américain (le proverbe dit "dis moi ce que tu mange, je te dirais qui tu es" ben à force de consommer de la merde grand public... ^^'' bref vous m'avez compris... ). Quelqu'un ici a-t-il déjà vu un film iranien par exemple ? Bon alors faut arrêter de dire qu'il n'y a que les USA sur cette planète.

- de dire qu'un film qu'on a pas vu est mauvais (pas con cette remarque lol)

- de critiquer les animatrices météo. Louise bourgoin est un bonne actrice et son passé d'animatrice météo... qu'est ce que ca peut faire ?! Depuis quand ca empêcherait d'être bon devant une caméra (d'ailleurs au contraire c'est surement un atout !!!)

J'ai vu le film, on était... moins de 10 dans la salle. Ce film marque et je l'ai trouvé très bon. Ce n'est PAS un film superficiel, ce n'est PAS un délire de nolife pour nolife.
Ce film parle d'une fuite de la réalité, d'amour d'ados, de passion destructrices, de séduction mystérieuse. C'est la poursuite d'un rêve. Ce sont les mêmes ingrédients qui ont fait Vanilla Sky, Requiem for a dream ou encore Inception pour parler au présent.

L'autre monde est un film efficace qui tient bien la route ! On en ressort assez secoué... Le parallèle entre les deux mondes réel et virtuel et l'imbrication des deux est très bien vu ! Le danger engendré par le jeu laisse plus que perplexe... Le tout est servi par de bons acteurs. Le jeune Grégoire Leprince-Ringuet dans le rôle de
Gaspard est excellent. Quant à Louise Bourgoin peu appréciée dans Adèle Blanc Sec, elle tire ici bien son épingle du jeu ! De plus, l'univers du jeu Black Hole est vraiment bien rendu ! Une réussite !

Sympa, bien fait, une bonne surprise qui réfléchit et qui en rappellera d'autres similaires et précédentes d'autre part pas si communes: D'autre part le chapitre sur le behaviorisme virtuel et l'indépendance de la femme (en fait de en rare) met un point d'honneur à relever le niveau d'un script qui n'est pas que fondé sur un antagonisme primaire aidé par les effets spéciaux ou les séquences de gunfighting à la Matrix. Bluffant et fais attendre la suite, dommage que le casting soit un peu maigre.

Avec une histoire et une BA assez troublante, on pouvait s'attendre à un film trouble, bizarre... mais reflettant la réalité. Mais lorsque l'on visionne le film, on se rend compte que le film est tout autre chose. Niveau dialogue, on va dire que cela n'est pas spécialement recherché et que c'est assez bateau. LE jeu des acteurs est un peu mieux que les dialogues (lol), mais ce ne se veut pas non plus exceptionnel. Pour le reste, le film traîne un peu trop en longueur et laisse trop d'interrogations (même si un retournement de situation va laisser penser que. Pour qu'en fin de compte, le spectacteur reste toujours dans l'attente de certaines réponses). On sent la volonté de vouloir bien faire, mais peut etre que ne voulant pas tomber dans la noiveur extrême, le glauque... (ce qui n'est pas son genre et qui aurait fait de ce film, un film adressé vraiment à un public restreint) ; le réalisateur s'est laissé allé non pas à la simplicité, mais à une certaine douceur. L'atmosphère est parofis oprressante, étrange... et laisse le spectacteur en pleine observation. Mais ne voulant pas tomber dans l'extrème, le film est peut etre un peu trop jentillet pour tenir le spectateur concrètement. ALors que l'histoire ne laisse pas vraiment beaucoup d'issu de ce point de vue, et aurait surement donné au film, un peu plus de tonus, d'émotion, de "punch" ; reflettant plus ou moins une partie (ou future partie) des dérives de la société actuelle avec le net et l'utilisation massive des réseaux, des médias, d'internet et de tout ce qui peut etre virtuelle (Une bonne trame donc, avec une histoire qui l'est mais qui aurait pu l'être davantage ; si elle avait été traité autrement). Un film assez jentillet donc, qui ne restera pas longtemps dans nos esprits, mais qui espérons ; donnera des idées à d'autre pour réaliser un film davantage "fouillé" ; mais qui se laisse voir (en sachant la BA (est comme souvent^^) est plutot trompeuse et que le film anque pas mal de rythme) et donc qui même s'il ne mérite pas un aller-retour au cinéma le plus proche. Vaut peutre le coup d'oeil, prochainement sur nos télévisions française.lol.Mué, je suis assez septique.

Un film très étrange qui reflète la dure réalité des jeux en réseaux et du suicide. l'ambiance dégagée par ce film est parfois oppressante, surtout quand on est dans l'univers noir du jeu vidéo "Black Hole". Même si le jeu des acteur est parfois exagéré (on dirait parfois des répliques de théâtre) la mise en scène et la trame de fond reste tout de même assez satisfaisante.

Côté distribution, rien à redire : Grégoire Leprince-Ringuet (Gaspard) en benêt courant deux lièvres à la fois, Pauline Etienne (Marion) en amoureuse officielle de Gaspard, fraîche et insignifiante et Louise Bourgoin (Audrey) tentatrice manipulée, sont parfaits, et Melvil Poupaud (Vincent) plus que parfait en grand frère d'Audrey ultra malsain. Mais on ne reconnait pas le savoir-faire de scénariste de Marchand (celui par exemple des films de son ami Moll :"Harry.." ou "Lemming"), ni celui du même Marchand scénariste-réalisateur ("Qui a tué Bambi ?"). Cette histoire de confusion entre monde réel et monde virtuel, via Internet et les jeux vidéo, est totalement inconsistante et sans relief : on s'ennuie, sauf pendant les passages "Black Hole", là où l'on peut trouver une certaine inventivité résiduelle, au moins visuelle. Et multiplier les citations cinématographiques (ainsi de "La fureur de vivre" ou de l'univers de David Lynch) est sans doute touchant, mais ne suffit pas à cacher l'indigence du propos.