Avis : Mary et Max. - Page 7

Mary et Max s'impose comme le meilleur film en Stop-motion jamais réalisé !

Des décors magnifiques tout comme la bande son. Des personnages drôles et attachants, une atmosphère poétique... Bref tout y est pour faire de ce film un chef d'oeuvre.

Courrez voir ce film, et en V.O ! Surtout !

Il n'y a que deux choses qui sont infinies, l'univers et la bétîse humaine. Cette phrase d'Albert Einstein résume à elle seule le film et les deux personnages de Mary et Max. Ce film d'animation en pâte à modeler est un petit bijou d'humour noir. Un humour noir qui sublime la tendresse, l'innocence et la détresse de nos deux correspondants. A travers le récit et la vie de Mary et Max, le réalisateur met le doigt sur l'ensemble des choses (jusqu'aux plus insignifiantes) qui nous rendent si bête ou stupide. La connerie humaine resplendit dans ce film drôle où nos anti-héros ne trouvent pas leur place dans un monde qui serait bien mieux s'il leur ressemblait un peu plus. Même si dans les choix techniques, la voix du narrateur, omniprésente, nous déroute au début, elle sait se faire une place à part entière dans ce grand poème désenchanté. Et ma critique ne serait pas complète si je ne saluais pas tout le travail d'animation, fantastique avec cette vision déformé de notre monde. Un grand bravo donc pour cette oeuvre cinématographique qui sait nous faire réfléchir tout en se faisant apprécier pour ce qu'elle est : un grand film d'animation.

Un film d'animation touchant, qui décrit l'amitié par correspondance entre Mary, une fillette, et Max, un autiste. Les personnages en pâte à modeler sont très bien fait. On s'habitue à leurs comportements étranges, de même qu'à cette type d'animation particulière. Cette histoire est inspiré de la vie du scénariste / réalisateur, qui a lui même entretenu une correspondance avec un autiste. 2 individus combattent leurs solitudes en s'ouvrant mutuellement leurs coeurs. Emouvant.

Basé sur une histoire épistolaire très attachante, MARY ET MAX fonctionne grâce à son remarquable humour noir dont la véracité du propos transcende le conte et surtout grâce aussi à la qualité du résultat visuel, absolument sublime. Rien n'est laissé au hasard, le moindre détail, même le plus anodin, se révèle indispensable. Si les enfants n'y trouveront que trop peu de matière à rire, les adultes eux y trouveront intégralement leur "conte". Une histoire d'amitié sombre, intense, émouvante, drôle et intelligente. Magnifique.

Histoire très malicieuse, tendre, dramatique et comique à la fois. Superbe réalisation en plus. Film très très très attachant !

Attention, spectateur dépressif s’abstenir. En effet, ce long-métrage d’animation en pâte à modeler réalisé par Adam Elliot, en 2009, n’a rien d’un film pour enfant. Au contraire, il possède un contenu extrêmement sombre abordant des sujets aussi âpres que la solitude, la maladie, la mort, etc.. Néanmoins, la correspondance pat écrit entre cette petite fille australienne disgracieuse et mal-aimée et cet homme new-yorkais obèse et autiste donne lieu à une histoire profondément émouvante. La poésie teintée d’humour qui s’en dégage offre un très beau message d’amour. Bref, une œuvre puissante sur l’indispensable écoute d’autrui qui débouche sur une grande amitié.

Un très beau film où deux personnages en souffrance tissent des liens à travers une correspondance qui va durer pendant plus de 20 ans. Leurs problèmes personnels agissent comme un sujet d'échanges, aussi surprenants que profonds, mais également comme une frontière infranchissable : on attend, on espère tout au long du film LA Rencontre... Le plus souvent en noir et blanc, ce film est grave, mais très émouvant. On en sort avec l'envie d'être davantage tolérant et attentif aux besoins des autres. C'est une création remplie de sensibilitée, ou les personnages sont développés avec grand soin. Un film où la laideur, le fade et la mélancolie resplendissent et nous illuminent de leur beauté. Adam Elliot nous fait passer par toute la gamme des émotions grâce à sa plasticine aussi grossière que délicate : des personnages plus ou moins grotesques et terriblement humains qui nous amènent dans les profondeurs de la solitude, de la folie, de la mort, mais aussi de l'amitié la plus pure et de l'idéal humain. C'est vraiment rafraîchissant de pouvoir voir un film d'animation avec du contenu (non mâché) et un traitement original. À voir pour les fans d'animation et de belles histoires...

Une magnifique petite histoire (adaptée d'une histoire vraie), touchante et sincère. On déguste les images de façon succulente, c'est un véritable plaisir de contempler ce petit chef-d'oeuvre d'animation dramatique (l'intrigue se révèle souvent tragique), et comique (mais un humour plutôt noir ou au second degrès). Honnetement, une petite perle rare, ... Noire et rouge à la fois.

Formidable révélation animée de la rentrée, "Mary & Max" est une petite perle qui, avec ses airs de "Wallace & Gromit" sous influence Burtonienne, nous offre de grands moments de cinéma. Poème existentiel sur la morosité du monde, séparé entre le beau et le moche, le film se prive de couleurs mais il s'en échappe pourtant toute une palette dans les émotions. La relation épistolaire subtile et touchante entre cette pré-pubère malchanceuse et ce vieux juif cynique qui n'en connaît pas forcément plus de la vie, est une belle preuve de la complémentarité que certains êtres humains ont entre eux. Récit d'apprentissage (pour Mary, Max lui révèle tout ce que l'expérience du regard lui a appris, tandis que Max ne vit que pour Mary, la seule véritable personne qui s'intéresse à lui). Sous ses allures macabres, "Mary & Max" se découvre finement et apparaît comme une oeuvre aux multiples langages, toujours ancrés dans l'actualité et l'universalité. La pauvreté, le respect de la nature, l'ouverture à d'autres cultures, les religions et l'acceptation sociale, contre un humour absurde et décalé, une histoire d'amitié plus forte que tout et l'apparition de l'amour en guise d'étoiles qui pourtant, peu à peu, se mettent à tomber les unes après les autres. En 1h30, le réalisateur aborde beaucoup sans jamais tomber dans l'abondance ; son étonnante maîtrise du scénario (qui prend pourtant le parti délicat de décrire une période de vingt ans) rend claire et concise chaque idée, agrémentée d'une touche personnelle dans le langage (parlé ou visuel, le film dénote de nombreuses inventions démentes). Le casting de voix est à croquer, mais pardessus-tout, entre la virtuosité de la mise en scène et le pessimisme tendre du propos, il y a une émotion incroyable qui ressort de ce monde à priori factice. Mais Adam Elliot y met tellement de lui-même, son histoire est si naturelle et universelle, sa vision des choses qui bougent si pertinente et réfléchie, que la finesse apportée par son approche a

Mary et Max est une petite perle de l'animation. Avec une esthétique sombre et magnifique et des personnages atypiques et attachants, Adam Elliot signe une oeuvre mélancolique, ponctuée d'humour. Les situations sont originales et cocasses et le film se savoure à chaque instant, les détails fusant dans tous les coins. Le plus difficile sera peut-être de s'habituer à ce récit axé principalement sur les voix-off. Mais la correspondance entre cet homme ne comprenant pas le monde et cette fille tentant de s'y accomoder est émouvante. Ces deux êtres sont séparés par la distance, les frontières. Ils sont éloignés, mais pourtant tellement proches.

Un film d'animation image par image aux accents tragiques et poétiques. Une atmosphère étrange, originale et triste se dégage de chaque image, ne cachant pas une certaine mélancolie. Parfois drôle, parfois bouleversant, au final, un film riche et très intéressant qui démontre une nouvelle fois une simple et universelle unité dans ce style artisanal d'animation. A voir de toute urgence.

Un film tout simplement beau et émouvant. Basée sur une histoire vraie, l'oeuvre de Adam Elliot est une totale réussite, de part dans le scénario, puis dans le choix musical, le style et tout le reste ...L'absurdité et la cruauté du monde vues par deux personnes, totalement perdues et déprimées, qui s'écrivent d'années en années, par l'intermédiaire de lettres, racontant leurs malheureuses aventures. Une amitié, entre un vieil obèse atteint du syndrome d'Asperger et d'une jeune fille n'ayant pas eu les meilleurs parents et ne comprenant pas le monde dans lequel elle vit, mémorable et intrigante .Le thème de l'oeuvre peut paraitre un peu plat mais il ne l'est pas, quand on est rentré dans l'histoire, on se laisse peu à peu envahir par cette touchante histoire. Les images sont belles et illustrent parfaitement ce conte rempli de métaphores et de poésie. La narration, qui remplace tous les dialogues du film est remarquablement assurée par Barry Humphries, on peut même dire qu'elle est sublime ... Que dire de plus ? On est ému et les mots s'échappent comme le souvenir de cette tragique histoire qui n'en laissera pas beaucoup insensibles.

La cinéma d'animation délivre souvent des films singuliers : Mary et Max en fait partie. À partir d'une banale lettre d'une jeune australienne un peu solitaire adressée à un quarantenaire new-new-yorkais souffrant du syndrome d'Asperger se développe une véritable relation d'amitié entre ces deux compères improbables. Ce qui fait la force de ce genre de film, c'est évidemment l'attention portée aux détails, même les plus infimes. Toujours des petites pointes d'humour qui renforce le charme qui se dégage de cette histoire. Une touche comique qui, paradoxalement, constitue parfois aussi le seul bémol que je peux formuler à l'égard du film, à savoir la récurrence de blagues scatophiles plutôt lourdes au final. Mais derrière ce scénario fascinant se cache néanmoins une ambiance extrêmement sombre. De multiples thèmes adultes et sérieux sont ainsi abordés de manière subtile tels que la dépression, la mort, ou la dépendance. Sans jamais basculer dans le pathos gratuit, Mary et Max impressionne de par sa maturité et son traitement assez froid des événements dramatiques au cours de la vie d'un individu. Cela changera peut être la vision des sceptiques pensant que le cinéma d'animation est uniquement réservé aux enfants. Empli d'émotions et de poésie, Mary et Max est incontestablement un must see dans le genre.

Mary & Max, c'est le nouveau petit bijou d'Adam Eliott, auteur du court métrage Harvey Krumpet. Mary & Max, c'est un film d'animation en pâte à modeler façon Wallace & Gromit, aux tons volontairement mornes qui nous transporte d'un bout à l'autre dans des séquences tantôt très tristes, tantôt vraiment drôles grâce à des trouvailles toujours plus intéressantes et une imagination débordante, qui ne manque pas de nous étonner au détour de chaque carrefour même à travers les choix musicaux. Dommage en revanche qu'un virage à 180° soit effectué lors de la séquence final, qui discrédite un peu l'ensemble puisqu'on s'attendait, après 1h20, de larmes, à pleurer comme jamais. Eh bien non. Magnifique, Original, sombre & profondément touchant : à voir à tout prix.

Un film d'animation pour adultes très réussi! Un film humaniste qui met en avant la vie cahotique de deux personnages avec humour tout en déonnonçant l'individualisme et la bêtise de la société qui les entoure. Original, drôle et attachant!