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    Violette Nozière
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    44 critiques spectateurs

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    Top of the World
    Top of the World

    54 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Une question se pose à la vision de "Violette Nozière": y a-t-il, à l'écran, quelque chose plutôt que rien ? À l'issue de deux interminables heures, je n'hésite pas à répondre par la négative; il y a certes Huppert, assez fascinante avec son look à la Marlene Dietrich, mais complètement abandonnée par un scénario d'une platitude redoutable auquel une structure en flash-backs tente vainement d'apporter un peu de mystère. De manière assez incroyable, aucun trouble ne survient ici: de la mise en scène aux dialogues en passant par la reconstitution d'époque, tout est terriblement empesé, poussiéreux, incapable de nous rendre un tant soit peu intéressant le sort des personnages. Il y a en définitive peu à dire de cette chose sinistre, sans doute ce que j'ai vu de pire de la part de Chabrol (l'inénarrable "Landru" était au moins drôle au centième degré): "Violette Nozière", ou comment traiter un fait divers a priori fascinant en ne prenant même pas la peine de lui donner une quelconque forme cinématographique
    Estonius
    Estonius

    2 480 abonnés 5 227 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2017
    Ça met un temps fou à démarrer, ça se traîne et le montage est extrêmement confus. Le réalisateur se garde bien de prendre partie dans cette affaire confuse et controversée, choix respectable mais qui ne milite pas en faveur de la clarté du propos. Le film est partiellement sauvé par une interprétation exceptionnelle des premiers rôles, dominée par une Isabelle Huppert habité par son personnage, Jean Carmet est également remarquable, Audran aussi mais peut-être un ton en dessous. En revanche les seconds rôles c'est pas vraiment ça ! Un film surévalué d'un réalisateur décidément très inégal
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2017
    On voit bien ce qui a pu intéresser Chabrol dans cette histoire de parricide : le caractère provocateur d'une jeune fille éhontée, mythomane et extrêmement séduisante. Pour incarner Violette Nozière, Isabelle Huppert est sublime en réussissant à dévoiler à la fois une part enfantine, docile et une autre plus mature qui révèle l'aspect manipulateur de son personnage. Violette Nozière est insaisissable parce qu'elle change tout le temps et parce qu'elle sème un doute continu sur la véracité de ses propos. Elle dit avoir été victime d'attouchements de la part de son père étant petite mais les images ne le prouvent pas, la mise en scène de Chabrol fait d'ailleurs preuve d'une malice perverse en insérant plusieurs flashback censés donner une réponse à cette question mais qui entretiennent finalement le flou; elle dit ne pas avoir voulu tuer sa mère en mettant une dose de poison moindre que celle de son père mais rien ne le prouve. Le film met brillamment en scène la sensation d'étouffement d'un foyer en apparence tranquille mais dans les faits profondément malade, au sein duquel des parents - campés par les excellents Jean Carmet et Stéphane Audran - ne voient pas leur fille grandir et vouloir s'enfuir d'une ville morte à ses yeux. On aurait aimé voir ce désir de liberté, non sans liens avec l'amour que Violette éprouve pour Jean, représenté avec davantage de force et moins prisonnier d'une écriture plutôt balisée sur ce point. Chabrol inscrit donc ce fait divers dans la fiction avec personnalité, structurant son film selon une logique de retours en arrière qui aurait pu être lourde mais qui se révèle ici pertinente et donne à Isabelle Huppert un rôle ambigu et à ce titre passionnant.
    Sonia K.
    Sonia K.

    17 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juillet 2016
    Le film a ses qualités grâce à ses acteurs: Huppert, Carmet, Audran, Garreaud. Mais le rythme est effroyablement lent; on s' attarde bien trop souvent sur des plans fixes sans intérêt: c'est du Chabrol !. ,
    Akamaru
    Akamaru

    2 801 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2014
    "Violette Noziere"(1978)est l'un des films de Claude Chabrol qui fait le plus l'unanimité. Pourtant,sa patte caustique ne transparaît pas tant que cela. Il préfère adopter une posture plus sobre,plus neutre,pour aborder ce fait-divers qui défraya la chronique dans les années 30. Celle d'un parricide,symbolisant la France des non-dits,celle des mentalités aussi étriquées que les appartements où les familles cohabitaient. La petite Noziere rêvait d'une vie plus trépidante,quitte à se faire voler et à se prostituer. Isabelle Huppert,visage de porcelaine et air grinçant,semble si lucide que ça en ait gênant. Cette chronique pessimiste se finit en film de procès théâtral. Suranné.
    Plume231
    Plume231

    3 477 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2009
    Ce fait divers qui défraya la chronique est une excellente occasion pour Claude Chabrol d'étudier une nouvelle fois le microcosme bourgeois et de l'égratiner au passage. Le film qu'il en a fait est plutôt une réussite grâce à sa très bonne reconstitution de la France des années 30 et à son interprétation. Isabelle Huppert est très convaincante dans le rôle-titre et elle est de plus admirablement aidée par de brillants seconds rôles, Jean Carmet et Stéphane Audran en-tête. Une des oeuvres majeures de la filmographie du cinéaste.
    Gonnard
    Gonnard

    214 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 novembre 2009
    Une histoire bien glauque. "Germinal" à côté, c'est les bisounours. C'est un genre cinématographique dont je ne suis pas bien fan. Le film n'est pas très agréable à suivre, on a l'impression de se vautrer en permanence dans la fange. Par ailleurs, l'ambiance dans années 1930 est mal restituée. A part les coupes à la garçonnes, les allusions à Hitler et la morale bien rigide, on a l'impression de nager en plein dans les années 1970. Aucune allusion à la crise économique et politique. Pas de chanson des années 30 histoire de nous plonger dans l'atmosphère de l'époque.
    Davidhem
    Davidhem

    88 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2009
    Trois ans après "Le juge et l'assassin", Claude Chabrol et Isabelle Huppert collaborent de nouveau pour relater l'histoire d'un authentique fait divers surprenant et glaçant, celui du parricide de Violette Nozière. Le réalisateur dresse dans un premier temps un portrait peu flatteur sur le rôle composé avec brio par l'actrice qui obtiendra le prix de l'interprétation féminine au festival de Cannes 1978, Chabrol montrant une jeune fille à l'esprit troublé vivant entre coucheries et mensonges vis-à-vis de ses parents. Le thème du film consiste donc à afficher des sentiments que sont l'amour, la jalousie, la haine, l'intéressement, la violence, la folie bref le scénario distille une intrigue fortement riche en sensations et en termes d'évènements se succédant les uns après les autres. L'idée d'avoir transposé ce fait divers en un film dramatique n'est pas anodine en raison d'une fin qui surprend le spectateur et qui veut laisser entendre que les domaines de la justice et de la politique sont étroitement liés. Le film ne cache rien et n'hésite pas à exhiber la nudité des acteurs tout en se complaisant à montrer des flashbacks tendant à prouver que le personnage principal est une victime de la société de l'époque qui n'a pas su la comprendre ni l'entourer. Le réalisateur ne montre donc pas Violette Nozière comme un monstre mais simplement comme une névrosée qui ignore tout du bonheur et qui cherche à l'atteindre par le plus extrême des moyens. Le scénario est bien construit, le trio d'acteurs composé de Jean Carmet, Stéphane Audran et Isabelle Huppert est fascinant par la qualité de l'interprétation. Les dialogues atteignent un réalisme rarement obtenu par le cinéma Français. "Violette Nozière" est un film qui ne souffre d'aucun complexe et qui traduit à merveille le caractère psychologique du personnage mis en scène. Claude Chabrol signe une oeuvre majeure du cinéma et révèle une actrice resplendissante et sensible qui enchaînera les rôles dramatiques. En un mot, bravo!
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    517 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2010
    Superbe exercice de style ,une histoire vraie racontée le mieux possible grâce à une direction d'acteur irréprochable et une mise en scène complètement personnelle. C'est là qu'on peut adorer ou ne pas aimer car le choix des rêves et des flash-backs est vraiment discutable. Il y a un maximum de cinéma pour un minimum de paroles ,c'est le point fort du film. L'isolement intellectuel de Violette est parfaitement montré. A aucun moment elle ne pense à quelqu'un d'autre qu'à elle ,même dans sa prison ,elle oublie sa compagne de cellule en renvoyant son repas. Cette passionnante affaire non élucidée qui se terminera par une réhabilitation ,événement considérable dans la justice française surtout dans ce contexte,à marqué les années 30 et il faut en remercier Chabrol de nous l'avoir restitué sous cette forme documentaire. La froideur d'Isabelle Hupert y fait merveille et Jean Carmet y est comme souvent formidable. Il restitue l'ambiguïté de la situation à la perfection. Le réalisateur à réussi aussi à introduire quelques-uns de ses fantasmes ,puisque 100% des hommes que l'on voit sont plein de défauts alors que l'accusé ,présumé responsable du comportement de Violette, paraît tout à fait tendre et gentil. Les femmes étant la plupart du temps et en règle générale, victimes des hommes. Sacré Chabrol !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2016
    Elle n’en peut plus la pauvre Violette d’étouffer dans cette France d’Avant-guerre entre ses deux parents étriqués comme leur appartement. En ce mitan de carrière, Chabrol après avoir ausculté les travers de la bourgeoisie provinciale de son époque nous décrit à travers un fait divers sordide célèbre qui avait beaucoup choqué en son temps, les mœurs de la France d'en bas des années 30 comme il en restera des bribes jusqu'à la fin des Trente Glorieuses. Celle de la promiscuité dans les appartements où les familles vivaient à l’étroit. Dans ce monde trop petit pour elle, Violette rêve d’un ailleurs qu’elle n’arrive pas à définir mais qui la conduit à vendre son jeune corps la nuit dans les bars de son quartier au nez et à la barbe de ses parents. Le père obséquieux à souhait (un immense Jean Carmet) est toujours à la limite de la proposition incestueuse. La mère trop belle et trop jeune pour son mari s’est recroquevillée sur elle-même après avoir été la maîtresse d’un célèbre homme politique, pour protéger l’enfant qui lui est restée une fois délaissée. C’est la France des non-dits et des sous-entendus qui se dévoile à nous; nous faisant tout d’un coup nous interroger sur cette nostalgie un peu illusoire qui fait toujours fureur quand les valeurs vacillent sous les coups de boutoir de la crise. Syphilitique, Violette s’étourdit encore davantage et finit par s’amouracher d’un gigolo qui lui prend son argent ainsi que ses illusions. C’en est trop pour Violette qui comprend que sa vie ne prendra pas l’envol dont elle rêvait. Elle décide alors de supprimer ceux dont elle juge qu’ils sont responsables de son départ raté. En fait, elle a surtout peur de finir par leur ressembler. C’est un grand Chabrol, sans sa rouerie habituelle qui le fait parfois tomber dans des effets un peu faciles. Ici la description est sans artifice et l’on sait qu’à ce jeu-là maître Chabrol excelle. Inutile d'insister sur le jeu d'Isabelle Huppert récompensé d'un prix d'interprétation à Cannes. Idem pour Stéphane Audran qui récoltera un César du meilleur second rôle en 1978.
    AMCHI
    AMCHI

    5 037 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2012
    Violette Nozière me fait songer à un autre film de Chaborl Une affaire de femmes car tous les 2 se déroulent à une époque ou les moeurs étaient moins libérées et que le ton de ses films sont froids mais il y au une différence car autant je n'ai pas aimé Une affaire de femmes autant Violette Nozière m'a passionné. Une histoire sordide et désespérante interprétée par de grands acteurs Jean Carmet était vraiment formidable dans la peau du brave con et Isabelle Huppert jeune fille à la beauté vénéneuse joue à la perfection cette égoïste Violette Nozière.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 176 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    DIABOLIQUE. La descente aux enfers de Violette, fleur sauvage entre les fleurs. Mais Chabrol ne m'emballe pas ( comme souvent). L'ange noir garde au fond de ses pleurs, son mystère. Violette Huppert remporte la mise en soignant ses plaies et ses bosses.
    Robin M
    Robin M

    61 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 février 2011
    Déjà 32 films au compteur pour Chabrol. Voilà son 33ème film: Violette Nozière.
    Ce drame tiré d'une histoire vrai nous raconte le fait qui avait secoué la France en 1934, Violette Nozière (Isabelle Hupert), une jeune femme de 17 ans, empoisonnait ses propres parents !
    Un bon film mais pas le meilleur de Chabrol. Un scénario confus. Mais Isabelle Hupert est envoutante.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    70 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Comme toujours chez Chabrol, la direction d’acteur est irréprochable et met magnifiquement en valeur Isabelle Huppert, Jean Carmet et Stéphane Audran. En revanche, la mise en scène à base de flashbacks intempestifs est critiquable. De plus, l’ambiance oppressante et réaliste de cette œuvre ne mettra pas tout le monde d’accord.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 janvier 2010
    Dans la doctrine chabrolienne, Violette Nozière tient une place à part, comme à contre-courant de ce que l'auteur nous sert habituellement ; mais l'illusion est trompeuse. Ce Flaubert d'aujourd'hui, ce spécialiste de la bourgeoisie française, qu'il ne cesse de disséquer et d'explorer, transpose une histoire inspirée d'un fait réel dans une famille qui ne possède pas socialement ce rang si courant chez l'auteur. Pourtant, elle en distille l'essence. Bien sûr, et vous vous en doutez aisément, l'étude humaine se structure sur l'ambiguïté de ses personnages ; tout le projet semble à priori se détacher du schéma traditionnel, l'ambiguïté étant bipolaire, inévitablement complexe et d'une obscurité étonnante. Tout d'abord, le premier groupe se forme autour de Stéphane Audran et Jean Carmet, les parents de Violette Nozière ; le deuxième membre se compose exclusivement de cette dernière, exceptionnelle dans le rôle titre. Ces deux camps en confrontation perpétuelle ne peuvent jamais, et ce serait une erreur d'interprétation, plaidoyer pour la vérité du récit qu'ils illustrent différemment tous les deux. Néanmoins, la conséquence est limpide : cette fille de dix-neuf a empoisonné ses parents. Fait indéniable, les surréalistes utilisèrent cette source d'un banal fait divers pour parler d'inconscience, ce courant étant bâti sur la rêverie, cette notion d'écriture automatique qui s'image céans dans l'action de ce personnage. Qui a raison ? Ce n'est même plus la question, et Chabrol l'a bien compris ; l'enquête policière est surannée. Au lieu de filmer l'explicite, le réalisateur nous présente l'ambiguïté d'une famille française modeste mais profondément bourgeoise et traditionnelle dans la pensée. Derrière cette image conservatrice, les parents sont vus, sous l'oeil de leur fille, comme des pervers ; Violette Nozière peut-être jugée de mégère. L'effet miroir est saisissant. Au final, la vérité est inaccessible, apparente. Un Chabrol qui doute, cela n'a pas de prix.
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