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Eric C.
201 abonnés
2 273 critiques
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3,0
Publiée le 13 septembre 2016
On ressort très partagé à la vision de ce film, chronique familiale et historique d'un petit village italien près de Palerme, des années 30 aux années 80, qui retrace le destin de personnages ancrés dans leur époque sur 3 générations. C'est esthétiquement très réussi, la reconstitution historique de chaque époque est parfaite et le couple Margareth Made et Giuseppe Tornatore, est une vraie révélation de futurs grands acteurs, c'est par ailleurs leur destin qui occupe la plus grande place du film. Pourtant le tout est un peu décousu, succession de scènes de vie à l'intérêt inégal, personnages nombreux parfois peu differenciables et sur la longueur l'ennui peut s'installer. Un beau film pas forcément emballant.
Gros budget ce qui rend une réalisation impeccable, une mise en scène très juste dans des paysages magnifiques... Malheureusement, le scénario manque de cohérence, est difficile à suivre et s'emmêle en partition et dans le temps...
Par le réalisateur de Cinéma Paradiso, précise l'affiche de Baaria. Pauvre Giuseppe Tornatore, dont seul ce film, qui date de 1988, semble compter dans sa carrière alors qu'il en a tourné 6 dans l'intervalle dont certains plus qu'intéressants (Malèna, L'inconnue). Baaria est une fresque qui court sur plus de trente ans, le portrait de sa propre ville natale, Bagheria, située à un jet d'olives de Palerme. Un film très ambitieux qui, hélas, sur 2H30 de temps, ne fait que survoler les événements qu'a traversé ce petit coin de Sicile (la libération par les américains est expédiée en une minute chrono). Globalement passéiste, cette saga a quelques moments de grâce perdus dans un océan d'images et de bavardages oiseux. Si l'on pense à Amarcord de Fellini, ce n'est que pour regretter la superficialité de l'ensemble, ses ellipses inexplicables, son caractère hétéroclite et la plupart du temps confus. Trop court sur le plan politique et social, trop léger sur la psychologie de ses personnages (pourtant, celui de la mère, incarné par la splendide Margareth Madé est riche de promesses), trop pompeux dans les scènes de foule avec la musique de Morricone, Tornatore semble avoir sacrifié au montage de nombreux passages qui auraient donné un peu de chair au film. Nos meilleures années, de Giordana, durait bien six heures, lui, et tout y était limpide et passionnant !
Juste un peu long et sans doute des problèmes de narration mais après avoir passé le premier quart d heure on se laisse porter par le souffle de cette fresque familiale. Les images sont belles et certaines scènes sont fortes . La musique de Ennio Morricone fait le reste .
Jolie film, belle fresque, belle immersion dans l'Italie du sud tout le long du siècle. Mais il a comme un goût d'inachevé, on passe un certain temps à attendre que le film se lance, puis on est bien obliger de se rendre à l'évidence on reste spectateur de la petite histoire, légèrement baignée dans la grande histoire. Une très bonne note pour la photographie, la Sicile baignée de soleil est très bien rendue !
3 395 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 2 avril 2021
J'avais envie d'aimer ce film plus que tout autre. Le cinéma italien a besoin d'un coup de fouet et qui de mieux que Giuseppe Tornatore pour le faire. Le film est un récit épidermique des années 1900 sans entrer dans les détails et avec beaucoup de musique de Morricone. Baaria se révèle être une jolie succession d'images trop jolies et trop nombreuses qui cachent pendant qu'on le regarde un vide total. Peut-être que Tornatore l'homme d'affaires savait ce qu'il faisait. Ne pas aliéner un public avec de nouvelles pensées ou idées mais fournir à la place un long clip vidéo rempli de jolies personnes jouant la comédie. Il s'agit peut-être d'une formule et le fait que le magnifique premier rôle masculin soit communiste le fait apparaître aujourd'hui encore comme un véritable héros romantique. Comme la beauté est était et sera toujours dans l'œil de celui qui la regarde le public peut être pris mais ce qui est montré sur l'écran s'arrête là. Je préfère une scène floue mais qui me donne quelque chose que je peux emporter avec moi pour toujours que ces successions de joiies images vides...
saga familliale très italienne, un peu bavarde, trop longue, trop politique, bruyante, confuse, on a voulu faire du Fellini, mais on est pas à la hauteur. Belle couleur cependant, acteurs et figurations plus que réalistes, reconstitution du village et des décors assez bonnes. Bref, à voir un jour de pluie éventuellement, sans plus !
Cette saga est tres décevante, malgré un gros budget. Malgré un lyrisme exacerbe, ca retombe mollement sans aucune emotion. Cette histoire manque de coherence et ressemble plus a une succession de scenettes qu'a une veritable histoire. Meme la superbe musique de Morricone est ici mal exploitée. Dommage car l'idée, même si elle n'est pas nouvelle, méritait bien mieux que ça.
Baarìa est le surnom local d’une petite ville de Sicile. Elle va voir vivre 3 générations de la famille Torrenuova des années 20 aux années 80 : Cicco est un berger amoureux de poésie. Son fils Peppino va devenir un communiste engagé. Le petit Pietro est le lien vers la modernité contemporaine. Chacun illustrant l’Italie de son temps et toutes les transformations par lesquelles elle est passée. Avec Giuseppe Tornatore à la réalisation, l’attente était placée haute pour ce Baaría. Le visuel est magnifique, les couleurs maitrisées, la lumière parfaite. Malheureusement, en passant d’une époque à l’autre, on est un peu perdu et il est parfois difficile de saisir la cohérence globale de toutes les histoires. L’accent est mis sur la vie de Peppino et de ses engagements politiques, mettant en lumière par la même occasion la chute du fascisme et la montée du socialisme. C’est très joli à regarder et agréable de suivre son histoire, mais la durée de 2h30 étire le récit et fini par lasser quelque peu. Mention spéciale à la scène finale, joliment surréaliste avec le mélange de deux époques, symbolique du changement qu’a connu Baarìa.
C'est long ! C'est cliché ! Les sagas familiales retraçant l'histoire de l'Italie sur plusieurs générations sont déjà nombreuses au cinéma et ce film là n'est vraiment pas le meilleur du genre....