Avis : Happy Feet 2 - Page 2

Après le succès du premier Happy feet (près de 400 millions de dollars pour un budget de 100 millions), les manchots chantants et dansants sont de retour. Reprenant les caractéristiques du précédent volet, Happy feet 2 est une comédie musicale reprenant de nombreux standards musicaux de divers genres (on y trouve autant du Michael Jackson, du Queen, Dragostea din tei de O-Zone, le thème de Rawhide ou un passage du Tosca de Puccini). Étant un pur film pour enfants, George Miller, dont la réalisation fait preuve de brio dès la première séquence, en profite pour lancer quelques messages à nos chères petites têtes blondes concernant la solidarité, la fonte des glaces ou encore les dégâts causés par la pêche intensive (les humains sont dans un premier temps nommé les "mangent-volailles" avant que ceux-ci fassent preuve d’humanité en essayant en vain d’aider nos héros manchots). Cette suite (possédant, comme c’est une habitude désormais, plusieurs voix connues en V.O. et en V.F., même s’elles ne sont pas toujours celles présentes dans le premier volet) est donc un très beau film qui devrait plaire à tous les enfants et qui est donc à leur conseiller. Ce qui n’est pas le cas du film suivant réalisateur : Mad Max : Fury road.

George Miller nous refait le coup de "Babe 2": une suite différente, plus audacieuse et desarçonnante et surtout passionnante. Les personnages et les intrigues sont multiples, à tel point qu'on est presque lassé de ne pouvoir s'accrocher à un véritable fil rouge narratif. On comprend la déception des spectateurs, plus habitué à un scénario disons conventionnel. "Happy Feet 2" propose autre chose que ce qu'on a l'habitude de voir dans le cinéma d'animation, et d'autant plus dans une suite. Ce qui prime c'est le soutexte. Les dialogues se permettant même des digressions presque incongrues. Il faut au contraire voir l'ensemble du projet comme un moyen détourné de proposer quelque chose de différent, avec une réflexion qui évolue avec les personnages. Rien à voir avec l'éternelle suite paresseuse qui ne justifie son existence que pour remplir le tiroir caisse. Des films d'animation ambitieux comme "Happy Feet 2", il y en a peu.

J'ai été plutôt emballé et amusé par cette nouvelle histoire de manchot!
Très heureux de voir enfin un film jeune public ne pas se contenter de lois manichéennes pour caractériser leurs personnages et aborder le sujet de fond. C'est graphiquement réussi avec une 3D qui nous offre un beau voyage sous et sur la glace, accompagné d'une bande originale parfois surprenante.

Pour moi ce film est meilleur que le premier.

Dans ce long-métrage, l’humour a été partiellement revu, une bonne chose pour moi. Les dialogues sont plutôt bon et l’histoire est plaisante à suivre. Miller a également glissé quelques idées sur le réchauffement climatique (ça reste cependant très léger). Néanmoins, malgré tout ça, je pense que le scénario aurait mérité d’être un peu plus recherché et travaillé, c’est dommage.
Concernant la mise en scène, je dois admettre que George Miller a réalisé un travail impeccable. Les images sont belles, détaillées (esthétiquement, c’est une réussite). Personnellement, je préfère qu’il y est moins de chansons, mais il faut noter que la BO n’est pas exceptionnelle. Enfin et pour finir, la VF aurait mérité d’être meilleure.

Bref, rien de mémorable mais on peut passer un bon moment.
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Si la recette était encore digeste dans le premier épisode, elle devient franchement lourde ici. Tous les aspects négatifs du premier sont exacerbés et les personnages deviennent irritants et l'ensemble bascule dans la mièvrerie.

Quand j’avais été voir « Happy feet » c’était à reculons tant le concept de manchots chantant et dansant me séduisait peu, mais finalement j’admets avoir été réellement enchanté par le film. C’est donc avec un a priori plutôt positif que je me suis embarqué avec le second volet. Las cette voici c’est plutôt avec une certaine déception, apparemment partagé au vu des résultats au box-office, que j’ai visionné le film. Certes la qualité de l’animation est toujours là et offre de beaux moments visuels, les effets de la glace et des cristaux font toujours grande impression. Malheureusement ce qui faisait la qualité du premier, à ma grande surprise moi qui suis peu friand de ce genre de numéro, les parties chantées sont ici bien en dessous du premier volet. L’ajout de morceaux spécialement écrit pour le film marchent mal, les autres chansons choisies fonctionnent moins bien que celles prises pour le premier et en plus ces morceaux ont été traduit en français ce qui achève de les rendre méconnaissables et ruine leur effet. L’histoire en elle-même est distrayante, mais elle reste plus convenue que la première et les enjeux sont moins profonds (absence notamment d’un fond écologique qui faisait partie d’une lecture plus adulte du premier volet). Paradoxalement l’ajout des deux personnages de Will et Bill, qui donne une histoire parallèle un peu faible et mal enchâssée dans l’intrigue globale, est aussi ce qui donne au film un côté plus amusant dont l’absence le rendrait assez mièvre. Bref un second volet inférieur à la réussite que fut le premier, même s’il reste distrayant et visuellement aussi réussi.

A l’instar de ce qu’il avait fait sur « Babe 2 » George Miller a poussé le concept du premier « Happy feet » encore plus loin. D’une richesse thématique et visuelle incroyable, la mise en scène joue à font sur les contrastes entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, chacun ayant un rôle à jouer dans ce monde. La démonstration est brillante. Cela donne un film d’animation intelligent ou les protagonistes réfléchissent pour mieux agir ensemble, il y en a même qui philosophe c’est dire.

Depuis le premier, il y a eu beaucoup de changements. Je dirais même un peu trop. L'animation s'est vue embellir question qualité par un travail détaillé de chaque personnage (duvet, peau, carapace...) et décor (neige, banquise, herbe...). Question humour, cette suite propose des idées totalement loufoques et géniales, à commencer par les krills. En somme, c'est du Happy Feet! Et la musique? Voilà ce que je considère comme le point faible par rapport au premier : cet opus est beaucoup moins porté sur les chansons et la danse, et le scénario n'est pas si exceptionnel que ça (malgré quelques "remarques" écologiques). Mais là où j'ai été déçu (et faut prendre en compte que la vf), c'est le changement de voix de certains personnages et surtout la plupart des chansons qui ont été traduites (ça fait spectacle des Enfoirés). Une très bonne suite, mais largement gâchéé par la vf!

Un scénario pretexte aussi blanc que la banquise... Une magie qui a disparu à la fin du premier épisode... C'est assez déprimant quand on voit le casting vocale et le réalisateur! Cependant, et ce n'est pas négligeable car c'est un quart du film, le duo Pitt/Damon est à hurler de rire! A chaque apparitions ils trouvent le moyen d'arracher un sourire! Un régal pour cette partie!

J'avais bien aimé le 1er ^^, le 2e est une histoire gentillette, dommage pour les chansons, y en avait pas tant que ça... Mais des doublages sympas quand même ^^. Et puis même, y a de jolies couleurs, et j'aime bien les manchots ! Mention à Sofia Vergara qui est vraiment sur tous les fronts en ce moment...

Ma critique sera certainement similaire au numéro 1 car je l'ai trouvé en tout point tout égal. On y retrouve la même troupe de pingouins totalement givrés avec chacun sa particularité, un petit nouveau tout mignon fait son apparition, Erik, le fils de Mumble. Le graphisme quant à lui est tout simplement superbe avec un soin proche de la perfection!! L'histoire ne se démonte pas et reste fidèle au scénario, sans dévier à droite et à gauche pour finir par nous perdre. Comme toujours une jolie morale et le tour est joué. Happy Feet 2 reste un spectacle pour petits et grands. Et puis bon, quand même, Brad Pitt et Matt Damon en Krill, c'est toujours drôle!!

Cet Happy feet n° 2 n'est pas mauvais mai pas transcendant non plus. On retrouve des personnages attachants, des graphismes de très bonne facture et un scénario gentillet bien que pas assez étoffé. Pourtant les interludes musicaux sont horripilants car pas forcément bien choisis et trop nombreux. On a vite l'impression que certaines chansons ne sont là que pour le remplissage...Plaisant mais pas indispensable.

Une bande originale encore plus féroce et un humour encore plus décapant, Happy Feet 2 continue de nous épater avec un rythme fou, des thématiques intelligentes et pertinentes. On est bien en présence d’une suite réussie, qui surfe sur les qualités du premier opus, pour en tirer le meilleur. Le film d’animation de l’année 2011 ?

Cinq ans après l'immense succès du premier opus, revoici Mumble le pingouin danseur de claquettes prêt à en découdre de nouveau avec Mère Nature. Pour cette séquelle aussi attendue que bienvenue et à nouveau réalisée par George Miller, c'est hélas du côté du scénario que le bât blesse le plus, cette péripétie peu intéressante narrant comment Mumble, son fils et quelques amis rencontrés ici et là de façon fortuite vont essayer de sauver le peuple de l'Antarctique d'une fin imminente suite au réchauffement climatique. Et ça n'est là que l'intrigue "principale", le reste du film étant composé au final de plusieurs scénettes se rejoignant laborieusement pour former un final aussi interminable que pas très imaginatif. Semblant très long (beaucoup plus que son prédécesseur), devenant beaucoup moins drôle et moins palpitant, ce deuxième opus ne voit son action concrètement démarrer qu'à partir de sa seconde partie où s'enchaînent - comme on l'attendait - action, humour et chansonnettes modernes. Les quelques nouveaux personnages sont d'ailleurs très sympathiques mais pas tous attachants, en témoignent Sven le macareux héroïque sous-exploité et ces deux petits krills plutôt rigolos dont l'importance au film prête finalement à réfléchir. Bien entendu, Happy Feet 2 est visuellement époustouflant, en particulier lors des scènes avec Bill le krill, propulsé de parts en parts à cause de sa petite taille. D'autres séquences, comme le sauvetage de l'éléphant de mer ou encore l'attaque des skuas, sont également bourrées d'action et en mettent certes plein la vue mais ne sont au fond pas très importantes à ce scénario déjà très mince. George Miller continue donc d'émouvoir son public à grands coups de problèmes écologiques importants et de valeurs familiales mais échoue ici en poussant son sujet trop loin, faisant de ce deuxième opus un film d'animation certes gentillet, parfois drôle et visuellement magnifique mais également moins attractif pour les plus grands. Pour conclure, Happy Feet 2 est une suite moins réussie que son prédécesseur mais demeure être néanmoins un bon petit divertissement enjoué dans sa deuxième moitié.

Une suite est parfois synonyme de déception, pour la bonne raison qu’il n’y a plus l’effet de surprise. De plus, les scénaristes ont cette fâcheuse tendance à presser le potentiel commercial d’une œuvre jusqu’au zeste. Le charme s’estompe et se termine sur un « bof » de déception. Mais Miller, lui, redouble d’intention à l’égard du spectateur en allouant toujours plus de sympathie à ses personnages, les rendant plus vivants et plus drôles que jamais sur ces terres gelées de l’antarctique. Ceux du premier opus que l’on connait bien, mais également de nouveaux arrivants comme les éléphants de mer, les krills ou le macareux huppé. Le charme de cette suite réside dans le respect de la continuité directe des évènements, comme la pérennisation de l’espèce, la vie au sein de la communauté manchote, les amitiés croissantes, la découverte du monde, et la teneur écologique de l’ensemble. Tout cela reste merveilleusement orchestré par George Miller qui ne manque pas d’inspiration en nous livrant des scènes d’action à couper le souffle dans cet univers animalier époustouflant de réalisme. Les animaux parlent, chantent et dansent en permanence, certes, mais le rendu est incroyablement crédible et enivrant. Un état d’esprit sans doute un peu moins niais et enfantin que ce dont nous ont habitué les studios Disney. La mise en scène des chorégraphies demeure impressionnante. Cette approche ludique de ce qu’est la chaine alimentaire est réellement intéressante, démontrant au passage l’utilité évidente de chaque élément, du plus microscopique au plus imposant. Enfin, l’élément conducteur bâti autour de l’esprit de communauté et de l’entraide est d’une grande intensité, ponctué au passage d’envolées lyriques et de contrastes poétiques. Une excellente animation qui honore largement son prédécesseur. 4,5/5