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    Solaris
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    3,5
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    109 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    Solaris de andrei tarkovsky (1972)
    Bon déjà rien que le titre du film devrait caresser l'oreille de tout bon cinéphile. Ce film a une réputation de chef d'oeuvre (ca reste tarkovsky) et en allant le regarder je m'attendais presque à voir mieux que 2001, mais nous savons tous que cela n'est pas possible ...
    Alors si on essaie d'aller au delà de l'aura de ce long métrage, on trouve une oeuvre à mes yeux un peu bâtardes. Pas que se soit mauvais, loin de là, mais simplement je n'ai pas vraiment ressentis quelquechose pendant la vision du film. C'est super intéressant évidement peu de films ne peuvent se vanter d'approcher ne serait ce qu'une petite partie de la profondeur morale et métaphysique de solaris; mais j'ai eu quelques problèmes pendant la vision. Tout d'abord je n'aime pas du tout l'acteur principal qui n'est vraiment pas génial, voir un peu à coté de la plaque par moments. Et puis au final je n'ai pas trouvé le film particulièrement beau d'un point de vue purement esthétique. C'est le premier Tarkovsky que je vois et vraiment je suis un peu déçu. Parceque au final même si certains cadres sont lourds de sens et de symbolismes, la majorité des plans ont l'air d'être la pour servir l'histoire plus que pour réellement apporter une identité visuelle et artistique au film. J'ai été un peu déçu parceque je ne connaissais pas vraiment Tarkovsky mais on le compare souvent à Bergman mais le réalisateur russe ne nous offre pas (du moins à mes yeux dans solaris) la qualité esthetique du réalisateur du 7eme sceau.
    Donc voilà je ne sais pas vraiment quoi penser de ce film, oui c'est vraiment quelquechose d'interessant et une experience de cinéma assez profonde, mais je reste plutôt déçu (peut être trop d'attentes ?)
    Par contre je ne pouvais pas partir sans parler de la dernière seconde du film ! (spoiler !!) bah en fait j'y vois trois interpretations possibles: premièrement chris a cru rentrer sur terre et finalement n'a fait que tourner en rond pour revenir sur solaris (explication la moins intéressante), est ce qu'il a tout simplement décidé de vivre dans l'ocean avec des "visiteurs" passant donc le reste de sa vie dans une fausse image du monde, ou est ce qu'il n'a tout simplement pas quitté solaris depuis le début du film, dans quel cas le long métrage prends un sens nouveau extremement jouissif ^^.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 mars 2008
    La réponse métaphysique athée d'un cinéaste majeur à la vision déiste occidentale de Kubrick dans 2001. Vous ne trouverez dans l'espace que la projection de vos désirs, là où Kubrick pensait y trouver les réponses à nos questions.J'ai bcp aimé Solaris mais bien qu'athée moi-même, 2001 est quand même un bien plus " beau" film .
    stillpop
    stillpop

    74 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2011
    Comme tout cinéphile amateur qui se respecte mal, j'ai commencé par la version Cameron, la critique est sur ce site, et j'avais été très déçu. Mais, une charmante rencontre slave m'enjoignant à découvrir le côté russe de l'Europe, j'ai franchi les portes de la salle du MK2 Parnasse pour affronter LE Solaris, le seul et l'unique, celui de Tarkovski !
    Il faut tout de suite préciser que trois personnes sont parties en cours de route, on parle bien de cinéma d'auteur cette fois ci.
    C'est en fait le sujet qui est difficile à transposer au cinéma, avec ou sans effets spéciaux. La version russe passe en force sur le réalisme (la scène où les hallucinations du pilote sont re-transcrites avec des nuages est magistrale, et passerait très mal aujourd'hui !) quand le budget ne suit pas.
    Et nombres de passages sont justement indigestes à cause de ces bavardages incessants qui évitent l'action.
    Mais il est évident que ce n'est pas le sujet du film, et contrairement à la version Cameron assez superficielle et rapide, on a ici droit aux questionnements pendant une heure sur la perception humaine de la conscience de sa condition, face à un ennemi qui se sert de ses faiblesses les plus nobles, dont l'amour.
    Il vaut donc la peine de s'accrocher pour profiter des conclusions de la dernière heure, sans parler de la présence superbe et du jeu idoine de l'actrice russe "virtuelle".
    Un film de science fiction à mille lieux d'un "Planète interdite" pour l'action ou le réalisme, mais très intéressant pour le débat philosophique se déroulant dans une atmosphère de déliquescence qui a du en son temps étrangement contraster avec la croyance en un meilleur avenir, aussi bien esquissé par le rêve américain que
    par l'utopie soviétique.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2015
    Solaris est une oeuvre réellement à part, car elle reste assez étrange. Mais elle a le mérite d'aborder un thème assez compliquée, la condition humaine. Les dialogues sont vraiment intéressants, très bien écrits, et suscitent la réflexion du spectateur. Le film aborde énormément de thèmes, sans se disperser, et ils restent tous très intéressants. La performance des acteurs est irréprochable, c'est ce qui m'a frappé à plusieurs scènes, ils font tous un excellent boulot. Mais ce qui m'a déplu c'est la longueur de l'oeuvre. Le film est lent, à certains moments assez ennuyeux, ce qui m'a empêché de le voir en une seule fois.
    Death_Metallus
    Death_Metallus

    11 abonnés 417 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 décembre 2010
    Solaris est un film lent mais intéressant. Sa dimension mystique laisse beaucoup de place à l'imagination. Bien qu'il s'agisse d'un film de science-fiction, Andreï Tarkovski a orienté son oeuvre vers la réflexion, beaucoup plus que vers le divertissement, avec une absence presque totale d'effets spéciaux. Sur certains aspects, on pourrait le rapprocher de 2001, L'Odyssée De L'Espace de Kubrick. Le voyage spatial est là aussi un prétexte à une réflexion sur la conquête spatiale, sur l'existence et sur l'Homme. Néanmoins, bien que la réalisation soviétique soit tout aussi complexe et exigeante, elle semble plus stricte (et cohérente) dans son interprétation et moins énigmatique.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    104 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2020
    Première incursion dans la filmographie d'Andreï Tarkovski.

    Un film aucunement à la hauteur du grand "2001 : l'odyssée de l'espace".

    La mise en scène ne m'a rien évoqué, la lenteur ne sert même pas à installer une atmosphère particulière, il n'y a aucune tension, très peu de suspense...
    Les quelques plans contemplatifs n'apportent rien au récit malgré la photographie très soignée.

    Certes, ce n'est pas un space-opera comme le film de Kubrick, la dimension SF du film n'étant qu'un prétexte et une simple toile de fond pour la romance, le problème étant que la romance de "Solaris" n'a strictement rien d'excitante, aucun piquant, aucune intensité ni puissance émotionnelle... Les acteurs semblants complètement amorphes et les dialogues insipides...

    J'attendais de ce classique au moins un côté cryptique/mystique pour exercer un pouvoir de fascination et réflexif sur le spectateur mais même ça le film ne semble pas l'avoir entreprit, ou du moins pas assez bien mis en valeur.

    "Solaris" n'est même pas difficile d'accès, j'ai le sentiment qu'il n'a juste pas grand chose à proposer ni à dire de pertinent sinon une banale réflexion sur le rapport à l'être aimé. Le fait que Tarkovski trouve "2001" stérile après avoir pondu ça me fait doucement sourire

    Quel dommage d'avoir une musique aussi belle et de ne pas s'en servir...
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2018
    Comme dans 'Stalker', Tarkovski filme un territoire mental dans 'Solaris'. Cela confère au film une certaine aridité théorique, qui va de pair avec un rythme assez lent. 'Solaris' ne mène finalement à aucune réponse évidente mais parvient tout de même à susciter, lors de son mystérieux dénouement, une grande émotion.
    Jipis
    Jipis

    32 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2012
    Allons-y gaiement.

    Lent, Interminable, ennuyeux, épuisant, crispant. Voila le papier peint de cette œuvre hors du commun nécessitant une longue préparation avant l'absorption d'images s'étirant bien au delà d'un seuil de tolérance.

    « Solaris » est un changement de cap. Un traitement révolutionnaire ne dépendant d'aucune contrainte de rentabilité. L'opus tiré du passionnant roman de Stanislaw Lem étend son royaume à l'aide de scènes ne semblant jamais avoir de fin.

    Cette nouvelle et surprenante mise à l'épreuve permet à des sens asservis par des productions standards d'être confrontés à des ingrédients complètement neufs.

    Solaris quantifie à son rythme le douloureux dilemme entre un homme pénalisé par un sensitif trop chargé et une planète à la recherche d'une identité pensante qu'elle puise et reproduit sans forcément la comprendre.

    L'amour principal garniture du Prométhée sert de pierre angulaire entre une entité reconstituée à la recherche d'émotions inconnues et un savant perturbé subordonné émotionnellement à une apparition mise en ligne par une planète enfant angoissée par un externe inconnu déclenchant en interne des comportements désordonnées.

    Une surface uniquement constituée d'eau quête désespérément une personnalité dans d'incessantes remises en questions pendant qu'un scientifique récupéré par une virtualité sombre dans la nostalgie, le désespoir et un renouveau impossible.

    Le contenu dépourvu de scènes chocs laisse la primeur à des visages d'exprimer toute la détresse d'un parcours raté que l'on ne peut recommencer.

    Solaris planète désespérée montre les mêmes symptômes que l'être humain, un besoin impératif de savoir ce que l'on est avant de savoir ce qui est dans des apparats tristes et mélancoliques.

    Un chef-d'oeuvre irritant mais novateur.
    Newstrum
    Newstrum

    31 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2017
    Un astronaute voit revenir dans une station spatiale en orbite autour de la mystérieuse planète Solaris sa femme morte depuis 10 ans. Tarkovski adapte l'excellent roman de science-fiction de Stanislas Lem et livre sous couvert de SF une réflexion plus large sur un monde où la foi a disparu, où l'on ne croit plus aux miracles. On y trouve quelques-uns de ces moments de grâce qui font de Tarkovski l'un des grands poètes du cinéma. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    Jérôme H
    Jérôme H

    138 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2008
    Très beaux film, images somptueuses et belles interprétation avec de jolie sentiment bien transposer à l'écran.
    bidulle3
    bidulle3

    51 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 février 2012
    Cité comme étant la réponse russe à 2001, l'odyssée de l'espace, comme étant la vision russe du film de Stanley Kubrick, il est inutile d'essayé de faire quelque peu le rapprochement entre ces deux oeuvres. Solaris, est la propre vision de son cinéaste, film sur l'Humanité, sur ces question, sur son utilité, ses buts, sa raison d'être ...
    Andreï Tarkovski réalise plus qu'un film, c'est une réflexion profonde et touchante sur l'Homme, mis en scène de très belle manière, soutenu part des images, couleurs, plan, absolument somptueux. Si part moment le film connaît quelque moment moins dense, les points culminant en revanche sont sublime, rendu inoubliable avec la musique de Jean Sébastien Bach offrant aux souvenirs et aux dessins un moment d'éternité.
    Véritable fable, Andreï Tarkovski nous plonge dans un huis-clos à la fois froid et fascinant, aux limite de l'angoisse de temps en temps. Mais le plus surprenant dans Solaris, c'est peut-être bien l'histoire d'amour entre Dodnatan Danionis et Natalia Bondartchouk, un amour aux confins du réel allant jusqu'au abord de l'acceptation des différence.
    Solaris, fascinant de bout en bout, repoussant les limite de la science fiction, nous obsédant par son océan marquant de son empreinte le film du genre.
    hpjvswzm5
    hpjvswzm5

    37 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2014
    S'il y a bien un film de sf à voir dans l'histoire du cinéma d'après les dires, en plus de 2001, c'est bien Solaris. Et comme j'essaye tant bien que mal de rentrer petit à petit (mais vraiment petit) dans le CCCI (Cercle de la Communauté Cinéphile Internationale), il fallait que je le vois. C'est désormais chose faite, et le moins que je puisse dire c'est que j'ai beaucoup aimé.

    Bien que la première partie soit un peu à part du reste du film, elle n'en pas moins passionnante. Le film commence calmement, un peu comme le tout début de 2001 (avant l'explosion), sans dialogues, se qui laisse parfaitement le temps au spectateur de se calmer et de s'habituer au rythme méditatif du film (j'espère que ce mot existe...). Mais dans la première partie, c'est surtout l'enregistrement vidéo d'un réunion entre scientifiques et astronautes qui a retenu mon attention. Cette scène est franchement un bijou tant dans le mystère et la fascination des hommes pour la planète que dans les propos délirants et presque incohérents du type rentrant de mission et visiblement très troublé de son expérience. Prémonitoire au vu des événements à venir ? Forcément.

    Parce qu'à partir du moment où le personnage débarque sur la station spatiale, le film est une hallucination troublante, parfois sublime et rarement ennuyeuse. Si le film est bien ancré dans un contexte de science-fiction, il est très minimaliste, on est loin de 2001 et de ses vaisseaux flottant dans l'espace, et finalement c'est plus une méditation sur l'être humain qu'autre chose.

    Dans les faits, je l'ai reçu comme une expérience fascinante, assez longue oui mais je pense que certains films ont besoin de la longueur pour se construire. Et puis le film n'est vraiment pas chiant, en tout cas il ne m'a pas ennuyé, au contraire, toutes ces scènes où le personnage est avec sa femme, ou ce qui lui ressemble sont magnifiques, voir ce personnage devenir peu à peu humaine, ressentir des émotions et s'attacher à son mari est à la fois beau et bien mis en scène. Je trouve ça bien plus réussi et moins creux que dans Under The skin récemment (et moins chiant), qui avait (un peu) la même thématique dans ce côté extraterrestre qui fréquente des humains et se met à ressentir quelque chose.

    Ce film, c'est un assemblage d'images parfois scotchantes, dont on ne peut décrocher, et là ou ça aurait pu être un maniérisme gênant, ça passe parce qu'il y a un propos, une idée forte.

    Un film à voir de toute façon, au même titre que 2001 dans le genre (même s'ils sont finalement assez différents).
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    120 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2010
    Tarkovski nous livre très certainement ce qui est un pilier de la science-fiction, et qui fut source d'inspiration pour beaucoup de films ensuite. Loin des questions technologiques auxquelles s'interrogeait Kubrick dans 2001, le cinéaste s'interesse plutôt à l'homme, à ses sentiments et à son comportement face à la mort d'une personne proche.
    Le film se scinde en deux parties, la première sur Terre nous offrant parfois des plans dont la beauté est à damner, introduisant la planète Solaris et le mystère régnant autour. La seconde partie se déroule sur Solaris et aborde une véritable réflexion métaphysique. Un film très intelligent, magnifiquement interprété, aux dialogues riches mais auquel je reprocherais quand même quelques scènes qui s'étirent inutilement. Après la mise en scène reste très soignée, nous offrant quelques beaux plans séquences. On fera impasse sur quelques effets un peu ratés, après tout le film n'est pas tout neuf et il serait grossier de le comparer à 2001 dans toute sa longueur, Solaris reste un film unique, que j'apprécierais peut-être davantage en le revoyant plus tard, mais à la profondeur véritablement appréciable.
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    57 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2011
    De tous les films de Tarkovski, "Solaris" en est peut être le moins sensitif, le moins majestueux, le plus glacial : le cinéaste dépeint les tourments de l'âme et l'incapacité d'oublier avec une austérité peut être jamais atteinte dans son œuvre. Une fois de plus, l'intelligible s'oppose au sensible, la raison aux impressions : mais le point de vue de Tarkovski se fait ici particulièrement pessimiste en ce que la confrontation à la réalité est particulièrement rude, condamnant l'Homme (le scientifique submergé par le spectre de sa défunte épouse) a subir indéfiniment ses douloureux souvenirs. La beauté intrigante de la mise en scène impressionne par ce qu'elle renferme en densité psychique, faisant cohabiter de façon troublante le réel désincarné et un univers rempli de fantasmes, glissant vers un peu vers un onirisme toujours plus froid et désespéré ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 août 2010
    Je n'ai vu que l'original Solaris celui de Tarkovski. La version américaine a l'air trop conventionnelle. C'est un film qui m'a plu malgré sa lenteur et ses absences d'actions.
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