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    Solaris
    Note moyenne
    3,5
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    109 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 novembre 2006
    Ce film est long, très long.Oui il ne se passe pas grand chose, mais tout dans ce film est une question d'ambiance, de non dits.J'avoue avoir eu du mal à regarder le film d'une traite, mais faites l'effort, vous en serez fortement récompensé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 novembre 2010
    Exceptionnel, c'est le mot qui définit ce chef d'œuvre signé, une fois n'est pas coutume, de la main d'Andrei Tarkovski. Il nous narre une impossible histoire d'amour, portée par des interprètes exceptionnels, qui répond de façon plus que convaincante au très surcote 2001, l'odyssée de l'espace de Kubrick. Et il va sans dire que l'œuvre du Russe est nettement supérieure à celle de l'américain.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 novembre 2011
    Tarkovski est un géant, le roman de Lemm un chef d'oeuvre de la SF, le film se devait d'être à la hauteur. C'est heureusement le cas ! Même ceux qui le prendront pour un ovni, et il n'auront pas entièrement tord, tant le scénar est volontairement déroutant, apprécieront l'esthétique du film tout comme son climat. Se reposant sur les libertés rattachées au contexte (S.F), mais aussi sur les idées soujacentes du roman d'oirigine, Tarkovski affirme, une nouvelle fois, sa vision panthéiste du monde et celle de nos rapports avec l'autre en guise de graal de la connaissance. J'ai adoré.
    Piérick
    Piérick

    3 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2021
    Le Solaris de Tarkovsky est un pur chef d’oeuvre, probablement l’un des plus grands films de science-fiction jamais tourné ! La photographie, les acteurs, le scénario et les dialogues (merci aussi à l’auteur, Stanislas Lem !), la complexité de la pensée russe, tout concourt à faire de ce film un monument du cinéma tous genres confondus ! Avec ce message essentiel : le but ultime de toute existence, c’est de trouver l’Autre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 juillet 2007
    Souvent incompris, parfois critiqué pour sa longueur, le Solaris de Tarkovski dans le prolongement de ses critiques inhérentes interroge les limites de l'entendement. Est-il nécessaire de voir une cause première pour admettre que l'homme est un attribut fini ? Encore que, si cette cause n'appartient pas à notre espace, peut-on dire qu'elle nécessite les actions en cela seul qu'elle s'est déjà manifestée ailleurs ? En tourmentant ses explorateurs, Tarkovski illustre en mouvement le texte de Stanislas Lem. Si l'espace de nos sociétés est contingent, c'est donc qu'on peut en modifier la nature. Néanmoins, est-ce que toutes les modifications peuvent se dire judicieuses au moment où les hommes prennent conscience de leur finitude à travers l'exploration de l'univers ? Plutôt qu'une évolution, la conquête de l'espace est un écho à l'étroitesse avérée de l'espace humain, espace souvent mal maîtrisé, à l'image de la Russie qui s'étend nonobstant ses axes. Il ne suffit pas de grandir pour maîtriser, encore faut-il saisir le mécanisme de ce qui nous fait grandir au risque sinon de tomber l'égocentrisme. Le "Je" affirme souvent trop alors qu'il est loin d'être rejoint par l'entendement. Lorsque les idées prennent vie sur la station Solaris, c'est tout un pan ignoré de l'entendement qui se fait jour, simultanément à la conscience d'être assujetti à un être omniscient. De fait, il semble bien qu'il faille se détourner une fois des certitudes si l'on veut tester la fiabilité de notre raisonnement. Et quand le personnage revient sur Terre, il s'effondre de savoir encore moins de vérité que ce qu'il pouvait en supposer naguère. Quelque part, la démarche est cartésienne mais elle se termine en monadologie : les portes et les fenêtres de l'Univers ne montrent qu'un reflet de l'homme dans ce qu'il a de plus inabouti. Dans ces conditions, l'humilité prévaut sur toute tentative de domination. C'était peut-être ça le meilleur des mondes possibles de Leibniz, une conscience d'être-après.
    Musomuse
    Musomuse

    4 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2020
    Solaris est donc un film de science fiction un peu particulier de Tarkovski. Je me permet de dire appart puisque c'est un film qui se déroule dans ce qui semble être un futur moderne très froid sur pleins d'aspects.
    Et c'est en soit un film intéressant. Mais qui je trouve s'épuise pas mal sur certains aspects. Déjà la photo est bien mais ne décolle pas pour la deuxième partie du film essentiellement. Je trouve la première partie flou dans ce qu'elle amène puisqu'il s'agit d'une exposition. Seulement il y a quelque chose de plus véritable qui en ressort. Et là pour la deuxième partie on y croit moins. Non pas que les décors sont moche, c'est plus à cause du fait que l'on que c'est un décor. Même si on a un travail supra intéressant sur la construction spoiler: de la station.

    En vérité je trouve que le film est juste pas aussi intéressant que Stalker. Ici c'est captivant par endroits maintenant je reste moins sensible aux films jouant sur des ambiances aseptisé. Ce qui m'est propre justement.
    Pour ce qui est du sujet on est sur un bon niveau tout de même. Thème de l'Odyssée mais qui n'est pas traité sur la même valeur que chez Omer. Et sinon c'est une opposition entre le monde d'aujourd'hui, celui d'avant et bien évidemment celui d'après. En cela le film joue sur trois échelle différentes. Puisque tout se passe dans le futur, mais pour eux c'est le présent sachant que certains préférerais être dans le passé. Je trouve ça fort. On a une espèce de pyramide de valeur. Le futur est pourquoi on fait les choses, mais pour cela on doit être au présent et vivre le moment présent. Sauf que pour faire et profiter de son existence on a besoin de se souvenir. On ne peut pas avancer si l'on ne sait pas d'où on part, d'où l'on vient. Être conscient c'est ne pas oublier.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 mars 2015
    Un conte profondément philosophique, voir même spirituel. On embarque dans cette station en quête de contact et on y apprend que les relations dont l’Homme a le plus besoin c’est avec lui-même, ou qu’il est impossible de découvrir l’autre quand l’autre est un miroir. Bravo ! Réussir à signifier une telle profondeur de réflexion seulement avec des dialogues flous et des situations ambiguës, réussir à nous faire voyager dans l’espace avec trois éléments de décors, réussir à parler au nom de l’humanité avec une poignée d’acteurs… vraiment ce film surpasse amplement sa réputation et mérite qu’on dépasse la lente introduction pour ensuite se faire piéger dans ce tourbillon cosmique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 novembre 2008
    A vrai dire si l'on pouvait ma note aurait été 3,5 étoiles, mais nous ne pouvons point et étant aujourd'hui dans une ère cinématographique souillée par de pâles tentatives imitant le talent, je préfère un 4 au 3.
    Sans aucune prétention je pense que ce film n'est pas pour tout le monde, nous disons bien que pour aimer un film " gore " il faut connaître le monde du "gore", et bien pour le grand Tarkovski, il en est de même : on ne peut le savourer que lorsque l'on sait le monde dans lequel il va nous plonger. Et quand bien même le "savoir" ne nous ouvrirait pas les portes, le "vouloir" en posséderait toutes les clefs.
    Bref !
    J'ai eu envie de voir du Tarkovski grâce à Marker, et je crois que ces deux univers sont terriblement semblables et magnifiquement différents, comme tout art et tout artiste.
    Solaris donne à réfléchir tout en ne donnant pas vraiment le blé à moudre pour cette réflexion. Du moins tout cela est mon impression. Il y a une ambiance cruellement, follement calme et c'est sans doute ce qu'il y a de plus inquiétant au cours de ce film. De légères choses sont suggérées, d'autres , une autre en particulier est montrée, et est montrée aux yeux de tous. Ce n'est pas une illuson personnelle, mais un souvenir qui prend chair aux yeux de l'Homme. Je ne connais pas le remake americain, et si je le voyais mon jugement sur lui serait subjectif donc !
    Si vous voulez voir ce film, n'oubliez pas que par sa caméra Tarkovski fait défiler sous nos yeux toute la beauté de sa poésie. Solaris comme ses six autres oeuvres, est constitué de pièces de puzzle que chacun se doit d'assembler comme il l'entend. Tarkovski nous fait penser par nous même grâce à son talent, et si rien que cette réaction chez le spectateur n'est pas un prodige, qu'est ce dont ?
    Président Bird
    Président Bird

    1 abonné 108 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 décembre 2023
    L’histoire est très intéressante. Mais c’est traité de façon très lente et bavarde. Ça peut fasciner (comme je l’avais été par Stalker du même Tarkovski) ou profondément ennuyer. J’ai fortement penché vers la deuxième option.
    Je n’ai pas du tout accroché aux dialogues, qui forment la partie essentielle du film, ni aux performances des acteurs, un peu trop dramatiques. Question de culture sans doute.
    Il reste quelques bonnes séquences malgré tout, notamment la dernière scène, sublime, et un traitement original d’une histoire de SF.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 octobre 2010
    Vue comme l'anti-2001, Solaris est enfaite assez éloigné ce dernier. Pour ce qui de la comparaison et pour ce ça soit clair, il n'arrive pas à la cheville du Kubrick ( personne n'y arrive d'ailleurs dans le genre science-fiction ). Pour qu'il est du film a lui-même, d'abord c'est lent très lent, c'est contemplatif mais c'est beau très beau. L'écriture est d'une énorme intelligence, c'est clairement le point fort du film, mêlant plusieurs sujets métaphysique ( sur l'amour, la mort, le lien des deux, et aussi sur l'isolation, la peur, la conscience, ect ... ) de début à la fin c'est des questions et encore des questions. Les décors et les effets peut cependant parait kitch mais contribue énormément à l'ambiance qui est juste intriquant et même gênant. Un film spécial.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 janvier 2007
    Un film fascinant de beauté et de complexité, du même calibre que "2001 L'Odyssey de l'espace".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 février 2010
    Un superbe film ! Très beau avec une musique superbe.
    Cependant si vous aimez l'action, faut pas le regarder... Sinon je vous le conseille vivement ;)
    Caverneux Boutonneux
    Caverneux Boutonneux

    2 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2022
    Il est souvent comparé à 2001 alors que je le trouve très différent dans l'approche. Film beaucoup plus complexe que ses 2 précédents essais mais pas moins réussi, Solaris donne plus à ressentir qu'à comprendre et c'est là où réside son cœur. Toujours maître en construction d'atmosphère, Tarkovski rend ce voyage spatial hypnotisant. Son ventre mou entâche peu la beauté du spectacle, une véritable symphonie dramatique et mystérieuse comme seul le maître en était capable.
    Hal9000
    Hal9000

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2021
    Adaptation bancale du chef d’oeuvre de Stanislas Lem. Quelques scènes sublimes, soulignées par le choral BWV 639 de Bach, illuminent un film trop bavard rendu austère par la laideur assumée des décors soviétiques années 70. On est assez loin du roman, mais il y a quelque chose d'attirant dans ce film, dont l'étrangeté ne réside pas tant dans l'histoire originale que dans la vision qu'en a Tarkovski.
    Peuch Peuch
    Peuch Peuch

    1 abonné 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 janvier 2024
    Dans un futur qu'on devine proche, un docteur en psychologie est envoyé sur une station spatiale en orbite de la planète Solaris pour étudier le comportement des cosmonautes, qui procure des inquiétudes à la communauté scientifique soviétique. Son rapport d'expertise décidera ou non, s'il y a lieu de continuer les recherches sur cette planète.
    Le film est construit en deux parties.
    La première a lieu sur terre, et nous narre les évènements étranges qui ont eu lieu sur Solaris. Cette longue introduction nous invite aussi à entrer en relation avec le docteur Kris Kelvin, sa famille, l'endroit ou il demeure, mais aussi sa mélancolie. La deuxième partie se déroule dans le vaisseau, et nous amène, peu à peu, dans une histoire métaphysique.
    Ici, l'un des talents de Tarkovski est de parvenir à cramponner le spectateur au personnage du docteur. Voir à plusieurs reprises Kris Kelvin évoluer dans un pyjama brodé avec ses initiales, pourrait prêter à sourire. Mais cette tenue vestimentaire ajoute un surcroît d'intimité vis à vis du docteur. De même, tout comme Kris, nous sommes emportés dans un tourbillon de questionnements, à l'image de l'océan cérébral de Solaris. Qu'est ce qui est réel? Quelle est la part du rêve? Nos souvenirs forts peuvent-ils se matérialiser? Avons-nous dans notre subconscient des pouvoirs liés à l'immortalité?
    Tout comme Kris Kelvin, on est sans cesse en proie au doute, mais on vit aussi des moments de bonheur intenses. Et que faut-il penser de cette planète? Peut-elle apporter des bienfaits inouïs à l'humanité, ou à contrario, présente-t-elle un véritable danger?
    L'interprétation est impeccable, la lente trame scénaristique est exigeante mais très cohérente et indispensable.
    Et tout comme dans le "2001" de Kubrick, le dernier plan est magistral, et nous envoie vers d'autres questionnements.
    D'ailleurs, beaucoup de critiques affirment que "Solaris" est une réponse à "2001". C'est vrai. Mais j'ajouterai le qualificatif de "complémentaire".
    Alors que le Kubrick traite de l'évolution de l'humanité de ses origines à son devenir, le Tarkovski va s'intéresser au voyage intérieur.
    Les deux mises en scènes sont époustouflantes. L'une plus épique, l'autre plus naturaliste.
    Un exemple technique est à comparer pour s'amuser à trouver des différences et similitudes entre les deux films. Ce sont deux plans de coupe plastique.
    Dans "2001", c'est le plus célèbre de l'histoire du cinéma. Cet os envoyé dans les airs par notre lointain ancêtre, qui sur le plan suivant devient la station orbitale, balayant ainsi des millions d'années d'évolution. Il apparait après l'introduction.
    Dans "Solaris", c'est cette petite plante posée contre un hublot de la station orbitale, qui devient ces algues flottant dans l'étang mortifié de la propriété paternelle, et qui semble indiquer un retour sur terre. Il apparait dans l'épilogue.
    Mais ce qui unit le plus sûrement ces deux films, c'est que ce sont deux chefs-d'œuvre.
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