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Jean-Claude M
12 abonnés
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2,0
Publiée le 16 mai 2013
Un seul mot pour parler de ce film : "too much", bref trop, trop de fleurs, de champagne, de décors, trop de monde aussi, figuration impressionnante , trop de jolies voitures des années 30, des clichés à en pleuvoir. On dirait que le réalisateur a voulu nous en mettre plein la vue. Pour être franc, je m'ennuyais un peu et somnolais parfois, surtout dans la seconde partie du film qui traine un peu trop les pieds. Je me demande pourquoi on s'est cru obligé de refaire ce film, car c'est un "remake", et Di Caprio a l'air de s'emm....... un peu dans ce rôle. Bref, même avec toute cette débauche de tout, c'est pas très bon en définitive.
J'ai beaucoup aimé ce film de part sa réalisation, ses couleurs, sa musique qui colle totalement au film. Et que dire de Léo et je me répète encore il est certainement l'un des / le meilleur acteur de cette dernière décennie comment il n'a pu ne pas recevoir de récompense pour son oeuvre.
Inutile d'essayer de comparer, à 40 ans de distance, les deux versions de Gatsby le magnfique. Celle de Clayton serait un chandelier et celle de Luhrmann un tube au néon, genre. Quant à s'amuser à deviner qui de Redford ou de di Caprio est le plus fitzgeraldien des deux, la réponse se trouve dans le grand Robert. Ce Gatsby nouveau est avant tout un film de Baz Luhrmann. Théâtral, excessif, tonitruant, rutilant, bardé d'effets spéciaux comme un film de SF et de musiques anachroniques parce que le rap c'est tout de même plus fun que le jazz pour évoquer les années 20. Si on oublie un tant soit peu le matériau littéraire, le film s'avère pourtant fascinant tellement sa frénésie de tout lui donne un air décadent et suicidaire. Un peu comme le Marie Antoinette de Sofia Coppola, à force de décalage et de déluge de ressources d'images, de décors, de costumes et de sons, Gatsby en devient un objet schizophrène qui se noie dans le luxe tapageur et les vapeurs d'alcool. Et provoque une sorte d'ivresse mélancolique et mortifère. Attention quand même à la gueule de bois.
Cinq ans après le décevant Australia, Baz Luhrmann revient en grande pompe avec une nouvelle version ciné du célèbre roman de F. Scott Fitzgerald (1925). Après Romeo + Juliet et Moulin Rouge, le réalisateur australien reste fidèle au genre qui a fait son succès : la passion flamboyante mais condamnée. Résultat ? Il serait peut être tant pour lui de changer de registre. Si la bande originale anachronique est du plus bel effet (surtout le sublime Young and Beautiful de Lana Del Rey) et les costumes de Catherine Martin éblouissants, le montage épileptique et la direction artistique pompeuse donnent le tournis. L’esthétique est folle, à l’image des années dans lesquelles l’intrigue de Gatsby prend place. Mais peut être trop folle. Si le goût pour l’ostentatoire de Baz Luhrmann seyait au cabaret de son Moulin Rouge, il est ici à la limite du dégoulinant. On aurait préféré, à l’image du film de Jack Clayton avec Robert Redford (1974), un style un tantinet plus classique.
Le cinéaste a déclaré qu’il n’aurait pas fait le film si Leonardo Dicaprio avait refusé le rôle. Un choix plutôt judicieux car sans l’acteur, Gatsby le magnifique aurait été d’une insignifiance absolue. Quand Leo n’incarne pas des hommes tourmentés (Les infiltrés, Shutter Island) ou visionnaires (Aviator, J. Edgar), il joue sur notre corde sensible et interprète les jeunes premiers voués aux romances maudites (Romeo + Juliet, Titanic). Ou dans le cas du film de Lurhmann, les trois à la fois. Avec Gatsby, l’acteur de 38 ans (déjà) prouve pour la milliardième fois qu’il est le meilleur acteur de sa génération. Peu importe qu’il n’ait toujours pas remporté d’Oscar ou qu’il n’en remporte jamais, car tel un...
Venez lire la suite de ma critique sur mon blog ScreenReview.
Long, prétentieux, superficiel, tout, dans ce film, se retrouve en fait malheureusement et uniquement dans le visuel, très haut de gamme, où on imagine un budget colossal. Pour le reste, je me suis vraiment ennuyé. L'entrée en matière fait très "Barnum", et aurait pu être réduite de moitié. La fin est plus prenante, mais ce goût délirant du réalisateur pour l'esthétisme (ce serait un ancien danseur professionnel) lui fait oublier l'essentiel : la profondeur des personnages, vraiment trop absente.
je dirais plutot gatsbide , déjà avec moulin rouge on a eu le droit a une coloration et des effets speciaux à vomir et là LOL 3D la prochaine fois un peplum en 3d aussi ridicule mais c'est quoi cette version version bonbons acidulés rien à voir avec celui de Redford , c'est une véritable massacre artistique et Dicaprio le pauvre il faut ce qu'il peut pour sauver ce désastre
P.S : plus les trolls d'allociné mettent des sourires négatifs plus ça me fait bander
Je n'attendais pas grand chose de ce film. Ce dernier s'avère arrivé comme un cheveu dans la soupe et je dois dire que le casting ainsi que le réalisateur me plaisaient bien. Et je me suis donc laissé prendre par cet univers fabuleux riche en décors plein de couleurs qui exploitent bien la richesse du personnage. De plus, Gatsny le Magnifique s'ensuivra d'une histoire d'amour dramatique très prenante complétant de personnages intéressants suivis d'une narration excellente ! Bref pas de doute, allez voir Gatsby le Magnifique sans hésitation !
Ce film est comme son héros : magnifique ! Baz Luhrmann nous plonge dans le New-York des années 20 grâce à de splendides décors montrant très bien la grandeur de l’époque. Le scénario (un peu attendu) et les personnages sont bien écrits.
Et que dire de DiCaprio ? Toujours aussi génial en millardaire mystèrieux. Tobey Maguire, quant à lui, est très bien pour le rôle de garçon réservé découvrant les soirées new-yorkaises. La musique est, elle aussi, formidable mélangeant à la fois le classique et le modernisme recréant ainsi l’ambience de l’époque.
Bref, ce film nous offre à la fois un bon film divertissant et une fresque historique mais à qui on pourrait reprocher d’être un peu long.
Ce film est une belle histoire , un beau roman sur toile ... Rien de plus rien de moins , les acteurs sont très bons (Leonardo excellent comme d'habitude ) , peu de scène ... Quasiment pas d'intrigue ni d'action ... Mais bon c'est le livre qui est ainsi fait ...
Leonardo DiCaprio joue à merveille Gatsby dans des décors et une qualité d'image sublime. La musique semble correspondre à l'époque tout en étant moderne et entraînante. Le scénario est excellent et ne laisse pas le rythme s’essouffler pendant 2h30.
Trois étoiles pour décors et paillettes....pour le reste j'ai eu raison de penser que tous ces films lancés à grand renfort de pub ne reflètent pas la réalité.Que de longueurs !!!! presque déjà oublié....
Gatsby le Magnifique est un film que l'on peut qualifier de magnifique, tant du côté esthétique, vestimentaire et décoratif que du côté scénariste. Leonardo DiCaprio interprète avec classe un personnage dont la célébrité revient à sa richesse, un personnage gentil mais tourmenté par l'amour qu'il porte depuis cinq ans à Daisy, femme mariée d'un riche, indécise et sensible. C'est un grand plaisir de retrouver Tobey MaGuire à l'affiche ! C'est de part sa narration que l'on plonge dans son histoire, sa rencontre avec Gatsby et les événements qui en découlent. Les décors sont absolument somptueux, les tenues de l'époque sont éblouissantes, les fêtes sont grandioses. Cela donne au spectateur la forte envie d'y être. Le film se divise selon moi en deux parties : tout d'abord, la découverte du monde de la fête et de l'alcool sous les yeux de Nick, alias Tobey, puis des déchirures amoureuses, des tensions, et le drame. On s'attache à Gatsby et les souffrances qu'il endure. Le scénario ne s'arrête pas simplement à la fête, il va beaucoup plus loin, et c'est cela que j'ai fortement apprécié. La richesse ne fait pas le bonheur. C'est un film à haut budget, pour un fort et positif résultat. A juger par vous-même.
C'est donc par la troisième et dernière adaptation du roman de Francis Scott Fitzgerald que je découvre l'histoire de Jay Gatsby, et je comprends pourquoi son pouvoir de fascination a été si grand dans les années 20, et même encore un peu aujourd'hui. Il y a quelque chose de profondément touchant, élégant, mystérieux chez ce personnage excellemment interprété par Leonardo DiCaprio, dans lequel il est parfois aisé de se reconnaître, notamment dans la dimension sentimentale et passionnelle poussée jusqu'aux limites du surréalisme. Cette vraie-fausse histoire d'amour est d'ailleurs de loin l'aspect le plus réussi du film, avec peut-être le rendu visuel, chargé (on est chez Baz Luhrmann), mais néanmoins très beau, à l'image de costumes et surtout de décors faisant à plusieurs reprises forte impression. Il faut néanmoins passer outre une entrée en matière assez longue et plutôt hystérique, nous faisant d'ailleurs craindre le pire pour la suite. Ces efforts ne seront donc pas vains, la critique envers une bourgeoisie aussi égoïste que superficielle s'avérant convaincante, notamment dans la dernière partie. Dommage toutefois que le personnage médiocre de Daisy ne soit pas très réussie, Carey Mulligan s'étant déjà montré plus à son avantage. Résultat : une œuvre ni totalement subtile (les choix musicaux sont globalement très discutables), ni totalement aboutie, ni totalement convaincante, mais avec une forme récréative, un fond (nettement) au-dessus de la moyenne, quelques belles idées (notamment dans la narration), une bonne interprétation (Tobey Maguire, Elizabeth Debicki notamment) et surtout une histoire digne de ce nom : c'est déjà pas mal.
Après son très limite "Australia", Baz Luhrmann, réalisateur moyen, bon qu'a mettre en scène des histoires d'amour souvent tragiques, revient avec cette adaptation de "Gatsby le Magnifique". Alors que dire de ce film ? Mise en scène intelligente qui nous offre des plan sublime d'un New York des années 20 plutôt bien reconstitué. Niveau acteur ? Ba comme d'habitude le génial Leonardo Dicaprio est une nouvelle fois grandiose ! D'ailleurs la scène ou l'on découvre le visage de Gatsby est mémorable à mon gout et super bien filmé. Tobey Maguire, qui est clairement la pierre angulaire de cette dramatique histoire d'amour, n'est pas en reste et nous livre, lui aussi, une prestation de très haute volée ! Carey Mulligan est, quant à elle, très crédible dans le rôle de cette bourgeoise ingrate. En bref, Baz Luhrmann nous offre ici son meilleur film. Mais cet avis n'engage que moi. Je le conseil à tout le monde.
Beau beau beau ! Et c... à la fois ! En version originale, un film techniquement de premier ordre (même en 2 D). Qu'on soit hameçonné ou pris par la main tel un enfant prudent. Premier frisson, Leonardo se fait attendre. D'abord de dos, qu'on salive bien... Un truc vieux comme le monde, admettons. On compte sur lui. Qu'on fasse autre chose que "jouer aux autos" dans un décor kitsch ! Un hommage régulier à l'auteur du bouquin relève le niveau, le cinéaste australien y recourt, il y a de l'espoir. Patatras, retour au calcul et verbiage, fond musical plaqué par hasard, clichés de dialogues. Trop de décors léchés, trop de chichis pour singer l'époque, des acteurs en surjeu. Les gueules jamais à contre-emploi pour qu'on soit semé, et tant de bobards de tous côtés ! Résultat, les pointes de réalisme s'effritent en plein vol bien qu'on ait compris qu'en ce temps-là le divorce... Il manque le vécu en dehors des jeux afin qu'on croie ce revenu de guerre aussi sentimental. Foin des plans innombrables qui saturent le regard, bloquent l'imaginaire, véritable gavage de volailles ! Tout se borne à l'apparat, foire aux égos de ces mâles menant le bal, les femmes dans l'ombre de leurs fantasmes. Fidèle au livre sur l'aspect récession des mentalités vers la grotte préhistorique. Une histoire dénuée de la petite touche personnelle apportant quelque perspective autre que l'alignement sans condition... Un conte pour adultes pubères. Les hédonistes, les adeptes de "Roméo et Juliette" et/ou de "Moulin Rouge" seront bâillonnés consentants. Les autres croiront difficilement à ce déluge d'effets.