Avis : Copycat - Page 3

ce film est un chef d'oeuvre ! SW est extraordinaire dans ce rôle ! un très bon thriller pour les soir d'hiver avec un plaid et un bon pop corn maison !

Un thriller trés efficace qui ne ménage pas son supsense ni ses retournements de situation. 14/20

Un thriller horrifique tout droit inspiré par "Le silence des agneaux" et "Seven", et la grande mode des psychopathes killer ! Moyen...

Pour ceux qui ne le savent pas, ce film est le précurseur de Profiler et de Scream.
Malheureusement, le long-métrage est dénué des qualités de ses successeurs!
Aucune tension ni d'effroi dans les scènes avec le tueur en série et la menace qu'il représente.
Pas d'atmosphère où les meurtres en séries coulerait naturellement. Les tueurs ne sont pas charismatiques ni effrayant, donnant plus souvent dans le ridicule le plus total...
L'enquête en elle-même est inintéressante, tout semble long.
Si seulement le personnage du Dr. Hudson (Weaver) était réellement empathique, que ces peurs primaires nous soient partagés comme ces le cas avec les thrillers de ces 5 dernières années, mais non.
On devine aisément l'absence de toute direction d'acteur.
La mise en scène gâche tout le potentiel du film, accouchant bien difficilement d'une très médiocre copie d'Hannibal Lecter et consort.

Helen Hudson, psychiatre réputée et auteur d’ouvrages à succès sur les tueurs en série, se retrouve victime de l’un de "ses héros". Après en avoir réchappé de justesse, elle devient agoraphobe et vit recluse dans son appartement de San Francisco. Coupée du monde extérieur, elle se décide à refaire surface lorsqu’elle découvre que de récents faits-divers sont le fruit d’un serial-killer…

Jon Amiel (Haute voltige - 1999) se lance pour la première fois dans le registre du thriller et nous entraîne dans une histoire passionnante où durant près de deux heures, on découvre une psychiatre de renom, contrainte de faire équipe avec la police et devant faire face à ses phobies, pour tenter de contrer les plans d’un sadique psychopathe.

L’originalité de ce dernier (le titre du film a le mérite d’être clair) c’est qu’il prend plaisir à imiter de célèbres serial-killers (ayant réellement existé, tels que Ted Bundy ou Ed Kemper) pour mettre en scène ses crimes avec une minutie particulière. Chaque détail compte, que ce soit l’environnement de la victime ou la posture de celle-ci, tout y est reproduit dans les moindres détails et seule une personne telle qu’Helen Hudson peut parvenir à faire le lien entre l’imitateur et l’œuvre d’origine.

Copycat (1996) parvient à vous saisir et ne jamais relâcher la tension grâce à une mise en scène particulièrement efficace (les crises d’agoraphobie) et surtout, une excellente distribution avec ce tandem féminin particulièrement réussit avec Sigourney Weaver vulnérable et une Holly Hunter en fliquette hargneuse. A signaler aussi que pour une fois dans un thriller, ce sont les femmes qui ont les premiers rôles, en second plan, on retrouve les excellents William McNamara & Harry Connick Jr.

Même s’il n’y aucune comparaison à faire (deux styles & deux approches bien différentes), on imagine à quel point l’exploitation du film n’a pas dû être une sinécure puisque ce dernier est sorti au cinéma (dans l’hexagone) seulement deux mois après le cultissime Se7en (1995) David Fincher. Enfin, il est amusant de constater quelques similitudes avec Bone Collector (1999) où le principal protagoniste (cloîtré chez lui) vient en aide auprès de la police spoiler: (jusqu’à ce que le serial-killer s’introduise à son domicile).


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Un thriller assez classique surfant sur le succès du "silence des agneaux". Porté par le charisme de Sigourney Weaver, il reste malheureusement peu original et assez prévisible et peine à se démarquer des épisodes de séries policières qui pullulent aujourd’hui.

Un thriller redoutable, une enquête à rebondissements particulièrement éprouvante et de moments de suspense. S'ajoute une étude de portraits psychopathes inquiétants, à l'image du personnage d'H. Conick Jr. Bien écrit, ce scénario est porté avec force par S. Weaver et H. Hunter.

"Copycat" souffre forcément de la concurrence avec les autres thrillers sortis à la même époque, notamment "Seven", pourtant pris individuellement, c'est plutôt un bon film. Surfant sur la psychose encore importante des violeurs/tueurs en série, le film s'attarde sur un jeune étudiant qui kidnappe et torture dans les toilettes une professeur en psychologie criminelle. Même si une ellipse est faite sur ce qu'il s'est vraiment passé dans ces toilettes, jusqu'aux motivations même du psychopathe, hormis celle du plaisir de jouer avec ses victimes, Helen est traumatisée et se barricade désormais chez elle, n’interagissant avec le monde extérieur que grâce aux journaux et des fenêtres de chat avec d'autres victimes. Mais le jour où un "copycat" commence à commettre des crimes en imitant le serial killer d'origine, elle est obligée de collaborer avec le FBI et de s'exposer. Le duo du FBI justement n'est pas très réussi, la fille étant l'agent idéal, tandis que le gars est plutôt stupide spoiler: et sa mort encore plus
. La fin ouverte en revanche est bien vue spoiler: et montre que le danger est toujours présent, et que malheureusement il y aura toujours des psychopathes pour venir prendre la succession
. Finalement, le fond est plus réussi que la forme et c'est pour ça qu'on ne peut y voir non pas une copie d'autres thrillers, mais une oeuvre pas totalement aboutie.

C'est un film typique des années 90. Durant cette décennie, le cinéma a connu une grande vague de films de "tueurs en série" lancée par le succès du formidable "silence des agneaux". Cette oeuvre fait partie des oeuvres réussies sur le sujet. Servi par un casting de choix (Sigourney Weaver est formidable en profileuse traumatisée qui vit recluse dans son appartement et Holly Hunter incarne très bien cette policière tenace) le film nous tient en haleine durant 2 heures. En outre la qualité de la mise en scène est très bonne et le film n'a pas du tout vielli. A voir.

Un polar avec un bon début mais assez brut spoiler: On se demande pourquoi Sigourney Weaver s'en sort alors que le tueur est encore armé et qu'il ne reste qu'un seul policier
. L'enquête est longue, loin d'être prenante et le film est trop quelconque malgré le casting. Encore que les 20 dernières minutes bougent un peu plus.

En ces années 1990, le serial killer règne en maitre sur le cinéma de genre hollywoodien depuis que Jonathan Demme avec "Le Silence des agneaux" (1990) a stupéfié les spectateurs du monde entier en faisant d'Hannibal Lecter monstre absolu immortalisé par Anthony Hopkins, une icône incontournable. Pour être dignes du raffinement des supplices infligés à ses victimes par le machiavélique docteur Lecter, les scénaristes se sont lancés dans une véritable surenchère concernant la personnalité et le modus operandi des tueurs en série devenus le point d'accroche essentiel pour attirer des spectateurs de plus en plus exigeants voire blasés. Sigourney Weaver de son côté a un peu de mal à rebondir depuis qu'elle a annoncé vouloir renoncer à poursuivre la saga "Alien" après le troisième épisode mis en scène par David Fincher (1992). Jon Amiel qui vient de recueillir un succès d'estime pour "Sommersby" le remake du "Retour de Martin Guerre" (Daniel Vigne en 1982) se lance à son tour dans l'aventure porteuse du thriller pour tenter de lancer définitivement sa carrière encore naissante. L'ex-Ripley de Ridley Scott est pour le coup devenue une experte en serial killers ce qui n'étonnera personne quand on sait la propension du monstre ayant investi le Nostromo (le vaisseau spatial à bord duquel voyage le lieutenant Ripley dans "Alien") à déchiqueter tout ce qui passe à sa portée. Traumatisée par une tentative d'assassinat perpétrée par un de ces anciens patients et devenue agoraphobe, elle vit chez elle recluse. Mais dehors les "serial killers" courent toujours et son destin va finir par rattraper la jeune femme sollicité par deux inspecteurs ambitieux (Holly Hunter et Dermott Mulroney) malmenés par un tueur en série particulièrement retors. spoiler: Le scénario joue habilement de l'enfermement de Sigourney Weaver qui guide les opérations à distance et de son opposition avec Holly Hunter mais encore une fois c'est la personnalité du tueur via son mode opératoire qui retient l'attention
. Le jeune William McNamara à qui échoit le rôle est très convaincant et particulièrement inquiétant. Les incohérences de règle dans le genre sont relativement bien supportées grâce à la gestion intelligente des rebondissements et à l'intrigue bien charpentée. On imagine bien sûr à regret ce qu'un réalisateur plus maitre de ses effets aurait pu tirer d'un tel scénario présenté parfois sans nuances par Jon Amiel. "Copy cat" reste toutefois très comestible.

Un petit thriller un peu trop classique qui ne sort jamais des cliché du genre surexploité qu'est le "film de serial killer". Même si voir Sigourney Weaver et Holly Hunter en duo est plutôt sympa, mais Sigourney à un personnage tellement alambiqué qu'on y croit plus une seule seconde. Dommage.

Les tueurs en série et les policiers à leur trousse étaient très à la mode dans les 90's, le genre venant de se lancer. Dans "Copycat", nous suivons ainsi une experte profileuse agoraphobe, cloîtrée chez elle, et aidant des enquêteurs à rechercher un sordide tueur. L'intrigue est relativement simple mais efficace, et le rythme nous tient en haleine, avec un final tendu. Par ailleurs, l'ensemble bénéficie de Sigourney Weaver, très convaincante dans le rôle principal. Un bon divertissement.

Dans la longue série des films de Serial Killer des années 90 Copycat ne s’en sort pas si mal. Tout d’abord avec un tueur assez original, même si dans le final il est hyper caricatural exubérant et délirant (un personnage plus froid plus mécanique aurait été plus effrayant), mais aussi grâce à la présence de Sigourney Weaver et d’Holly Hunter qui portent le film sur leurs épaules. Malgré le fait que l’on connaisse rapidement le tueur le suspens est assez bien distillé. S’il est très loin de révolutionner le genre c’est un thriller assez plaisant.

Malgré une introduction raté (personnage auquel on n'est pas encore attaché, et dont l'issue nous importe peu, tueur pathétique), "Copycat" prend peu à peu de l'ampleur pour devenir intéressant.
Le scénario est bien ficelé et réserve quelques petites scènes de tension (lorsque l'héroïne se retrouve seule chez elle et qu'un "inconnu" lui joue des tours). Sigourney Weaver est bien évidemment excellente, et Holly Hunter joue son rôle convenablement (toujours avec sa franche).
Mention moins aux tueurs, qui ne sont finalement pas effrayants, malgré leurs actes odieux (seul le plan final du psychopathe dégage quelque chose).
En somme, un thriller vraiment agréable, malheureusement sorti la même année que l'indétrônable "Seven".