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Un visiteur
3,0
Publiée le 22 août 2016
Evolution à l'avantage d'avoir son univers sous marin propre avec de magnifique photographie, un esthétisme certain sur le physique des enfants et des femmes et sur le style de la réalisation, très peu de dialogues et de musiques, malheureusement trop... Mais ce qui gâche surtout le film, c'est le manque de profondeur, on veut que l'on devine ce qui se passe réellement sur cette bordure de mer mais on ne nous donne pas toutes les clefs pour tout comprendre : Les femmes ont-elles mis un système en place pour pouvoir vivre sans homme ? Si oui, où sont les fillettes ? Que portent réellement les enfants en eux et en meurent-ils à la fin ? Je regrette beaucoup de choses dans ce film, trop peut-être pour partir dans tous les sens dans ma critique, je résumerai juste par un "Dommage" pour une belle réalisation française...
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0,5
Publiée le 6 juin 2020
Le film Évolution est malheureusement comme monter dans un bel ascenseur avec une musique de fond apaisante jouée par des haut-parleurs montés au plafond. Nous avons l'impression d'être enveloppés dans l'ambiance regardant dans la même direction que tout le monde. Nous pouvons ou non remarquer la musique, la garniture ornée ou le sol poli. Nous voulons juste arriver à notre étage. Ou peut-être si cela prend trop de temps, nous pouvons consciemment remarquer quelle chanson joue. Néanmoins à la fin, les portes s'ouvrent et nous sortons et l'ascenseur ne nous laissent aucune impression...
Ce film de 1H22 se veut être 1 film de science-fiction. Les acteurs sont des femmes adultes et de jeunes garçons, tous du même âge, avec des cheveux blonds. Mais l'enfant acteur principal est brun. Les garçons sont tous le fils de l'une ou l'autre des femmes adultes. C'est l'histoire d'"inceste" et de "reproduction humaine" sans la participation d'hommes adultes, sur fond de science fiction au bord de l'océan. Je donne 1 demie-étoile.
Evolution fait découvrir un monde parallèle, il distille une mythologique contemporaine en nous plongeant dans un univers étrange et désorientant. Très beau visuellement, le film suit la vie d'un village, étroitement liée au monde marin, et peu à peu on a du mal à distinguer les deux lorsque tout devient humide et ruisselant...
Coup sur coup deux films réalisés par des femmes : Marie Madinier pour « Le secret des banquises » et Lucile Hadzihalilovic pour « Evolution ». Deux univers fantastiques : l’un plus léger et badin ; l’autre grave et pompeux. Deux curiosités cinématographiques : l’un d’un intérêt qui atteint ses limites jusque dans les confins de l’Arctique ; l’autre est d’un ennui qui s’étire jusque dans les profondeurs des océans. Le fantastique à la française sans connotation sexiste ! Française comme la nation. « Le secret des banquises » est une comédie fantastique douce amère, inattendue. Le rythme du film est inconstant, on bascule de l’animé au mou du genou ! Ce sont les seconds rôles tenus par Anne Le Ny et Patrick d’Assumçao qui apportent l’animation, la caution comédie, alors que les rapports entre le professeur Quignard (Guillaume Canet) et son cobaye Christophine (Charlotte Le Bon) sont assez plan-plan. L’ensemble est toutefois léger, aucune atmosphère pesante dans les expériences en laboratoires. On est aux antipodes de « La Mouche ». A cela s’ajoute une récréation badine, sexuelle, au nom de la science. Ainsi on hypothèse que l’acte sexuel sans orgasme peut être à l’origine de l’échec de la fameuse PPM ! Christophine est touchante dans son mutisme : secrètement amoureuse de son professeur coincé, elle fait don de sa personne sans aucune retenue. Son amour est pur et le don de sa personne est une offrande à la science. Ce film connoté fantastique est plutôt une fable gentillette aux effets spéciaux malheureusement limités, certainement comme son budget, et ça se voit. « Evolution » : des promesses qui s’évanouissent rapidement. Le parti pris de filmer sans lumière artificielle donne à « Evolution » des plans très travaillés et agréables à l’oeil. Mais est-ce français d’étirer les plans, de serrer les visages pour illustrer la gravité et le mystère ? De semer avec parcimonie des indices qui se veulent à terme renversants ? « Evolution » est un film lourd, pesant, redondant. Une soi-disant bombe qui n’est rien d’autre qu’une flammèche ridicule. La métaphore est tirée par les cheveux et ne suis pas convaincu du propos. Pourquoi autant de lourdeur dans le fantastique à la française ?! Quel besoin d’intellectualiser le genre ? Ce n’est pas que français, certes, mais quand même le peu qu’on a est assez décevant. Pour l’heure, je suis prêt à suivre le parcours badin de Marie Madinier plutôt que l’univers masturbatoire de Lucile Hadzihalilovic.
Un film fantastique français (c'est rare), très Lovecraftien, sublime et mystérieux ! La photo est splendide, les acteurs tous excellents. Bref, on est à des années-lumières de la production française habituelle.
Si vous aimez le cinéma fantastique, ou plus généralement les films de genre, courrez le voir !
Un film intriguant, interpréter avec finesse et fasse à des acteurs , notamment pour ceux des enfants ;; qui révélé du sang faute. Un sujet intéressant meme si certaines séquences ou idées peuvent faire penser à quelques séries US. Loin d'effrayer le public (quoique?), ce coté mystérieux s'avère beau, fascinant, nous aidant à avancer. Certains le classifiront d'horreur, d'autre de mystérieux pour certains encore plus fou de conte fée. Mais quelques choses de précieux que l'on ne voit que rarement au cinéma. Bref, chacun le percevra comme il veut et malgré la beauté générale. Le réalisateur arrive à nous montre que le cinéma fantastique (avec une légère nuance d'horreur) n'ait pas une question de moyens, d'effets à tout va ; mais plus dans l'ambiance. Dommage que le film ait fasse à quelques lenteurs et n'approfondisse pas son sujet soit en allant plus dans fantastique, soit dans l'horreur, ou alors dans une vraie ambiance prenant aux tripes. Cela n'en pas moins un film a regarder, pour les amateurs.
J'aime les films "Fantastiques" je m'attendais donc à "ça", du Fantastique... On voit 2 ou 3 décors / lieux, pas de musiques, pas vraiment de jeu d'acteurs... Pas de magie... spoiler: Un moment un peu "dégueu" au moment à l'hopital où ils fouillent dans le corps beurk c'est pas du fantastique mais de l'horreur ce passage-là..
1H20 ce film ? Il m'a paru durer 20 minutes de plus... Bon, qu'y a t-il de positif dans ce film... Je cherche... Je ne suis pas un expert en films mais j'en ai vu beaucoup et il arrive très bas dans mon classement général :( dommage
Ce qui l’a donné envie de voir ce film c’est sa bande-annonce intrigante qui, dans une ambiance très particulière, laissait planer le mystère sur ce que le film allait raconter. Cette ambiance pleine de mystère est, de fait, très présente dans ce drame fantastique, las le film ressemble beaucoup à la bande-annonce : il ne dépasse jamais le stade des questions ! Je ne suis pas contre les films qui laissent au spectateur une certaine latitude pour interpréter ce qu’il voit, ni contre ceux qui ne sont pas construits dans un cadre rigide début-milieu-fin et évoluent dans une forme plus libre. Mais il ne faut tout de même pas exagérer et finir par rendre une œuvre si dénuée de sens qu’on finit par ne pas savoir ce que l’on a vu. C’est vraiment le cas ici, le film nage dans une intrigue totalement nébuleuse où les dialogues sont saupoudrés parcimonieusement sur cette heure vingt ; franchement s’il y a (mis bout à bout) quinze minutes de scènes dialoguées c’est le bout du monde. Le problème c’est que les images, joliment filmées et avec une belle photographie cela dit, ne concourent pas à expliciter plus le propos du film. On passe donc une heure vingt dans une ambiance froide et désertique à regarder un petit garçon chercher (comme nous d’ailleurs) ce qui se passe dans cette île peuplé de cette étrange communauté de femmes et de garçons d’une douzaine d’années. Très franchement, on s’ennuie rapidement et passé la moitié du film on finit agacé par abandonner l’espoir de comprendre ce qui se passe et on termine soulagé quand le générique de fin apparaît à l’écran. Un film abscons, sans grand intérêt que vous serez bien inspiré d’éviter.
Voila encore un film français qui ne semble être fait que pour être classé dans les films d'auteurs intellos. Cela n'a rien à voir avec un budget limité, la réalisatrice semble juste tellement obnubilée par son objectif qu'elle oublie volontairement de répondre un temps soit peu aux questions qu'elle pose. Avec une envie un peu plus marquée de raconter son histoire, elle pouvait arriver à faire un film fantastique des plus intéressant. Au lieu de cela, on a quelque chose d'intriguant mais ennuyeux.
Deuxième long-métrage de Lucile Hadzihalilovic, cinéaste proche de Gaspar Noé, Évolution nous embarque dans une mystérieuse île battue par les vagues, sur laquelle les maisons blanches contrastent avec la noirceur de la terre et du sol. Cet étrange endroit n’est peuplé que de femmes, qui vivent là avec leurs enfants de 10/12 ans, uniquement des garçons et sur lesquelles elles se livrent à d’étranges expériences dans des hôpitaux lugubres. Sur cette base plutôt inquiétante, la réalisatrice nous offre des tableaux situés entre le rêve et le cauchemar, dont il est compliqué de saisir tout le sens, même si l’on comprends que sont abordés les thèmes de l’enfance, de l’adolescence, de la maternité et du passage à l’âge adulte. Julie-Marie Parmentier et Roxane Duran dans les rôles de la mère du personnage principal et de l’infirmière, sont toutes les deux remarquables et particulièrement effrayantes.
A l’image du film, l’intrigue est minimaliste : il s’agira de lever petit à petit le mystère de cette communauté. L’intrigue est si étique que le film ressemble d’ailleurs à un court-métrage étiré un peu abusivement en un long. Mais la lenteur qu’on pourrait qualifier de contemplative a en fait une raison : la soumission totale de cette œuvre audiovisuelle au pouvoir de ses images. Ce qui prime en effet, et ce qui a peut-être motivé sa réalisation du film, ce sont ces images fortes que le film déroule dans son rythme engourdi (un rythme qui n’est pas sans raison narrative – mais en dire plus révélerait des pans de l’intrigue). Les dialogues sont rares, et lorsque les personnages parlent, c’est souvent pour ne rien dire d’important. « Evolution » est donc visuellement très beau, et très évocateur – on sent que cette histoire tient à cœur à la réalisatrice. La rétention d’informations est, après la fascination exercée par les images, l’autre source du mystère du film, et c’est aussi là qu’il trouve sa limite. Car une fois que le spectateur a percé à jour le fonctionnement de la communauté, la lenteur du film, qui épaississait auparavant le mystère, devient subitement insistante et lourde. Une accélération aurait été souhaitable dans sa dernière partie.
Ce film qui se veut étrange est plus répugnant que terrifiant. Certes la réalisatrice a réussi à créer un univers glauque. Mais le scénario est vraiment mince et répétitif. De plus, c'est très très lent, avec des plans interminables, de sorte que cela devient assez vite ennuyeux. Une curiosité.
Evolution est ce que l'on peut appeler un film d'art et d'essai. Les plans sont longs et magnifiques, au détriment de la fluidité et la compréhension du film. Le synopsis lu après coup, en dit presque plus que le film, ce qui est dommage car la base du film est très bon. Evolution est très intriguant mais on se lasse du rythme et de l'absence de réponse. Il conviendra parfaitement à ceux qui ont aimé le film The Tree of Life.