Mon compte
    La Folie Almayer
    Note moyenne
    1,9
    83 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Folie Almayer ?

    26 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    3 critiques
    3
    4 critiques
    2
    6 critiques
    1
    8 critiques
    0
    4 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 405 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juillet 2021
    Je suis très déçu par ce film bien qu'il suive de très près le roman de Conrad dans un nouveau cadre moderne il trébuche continuellement sur le fait qu'il est trop conscient d'opter pour le plan artistique chaque fois que cela est possible. Par exemple tous les personnages principaux voyagent en bateau en se tenant debout à la proue qu'il s'agisse d'un cargo ou d'un petit canoë de village. Cependant le récit est peu développé tous comme les personnages principaux. Conrad a écrit une histoire passionnante qui explore une autre situation humaine hors de l'eau. À la place nous avons un film d'art pur et dur qui aurait pu donner beaucoup plus au spectateur et moi j'espérais un traitement plus cohérent d'un assez bon livre...
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    90 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mai 2021
    Méticuleux mais châtié, La Folie Almayer rentre comme par accident dans la lignée des grands drames post-coloniaux. Sa contemplation d'un monde laissé à l'abandon par ses anciens dirigeants n'est en effet pas que paysagère chez Akerman, mais aussi spirituelle. Les tourments d'un homme laissé seul auront tôt fait de s'associer à de plus grandes désillusions, et les cordons coupés seront familiaux, identitaires et politiques.

    La frustration et le sentiment immense d'abandon de ce père impuissant et torturé par sa destinée nous frappent en même temps qu'il les projette sur sa fille. Nous trimbalant par moments à travers des scènes désarticulées (qui auraient bénéficié d'une dynamique supplémentaire car les longueurs ont du mal à s'exprimer), le film parle d'une maladie disparue, un mal du pays inimaginable doublé de l'incapacité à s'affronter soi-même en terre inconnue.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 décembre 2018
    Film très moyen. Après un assez bon début, le film s'enlise dans les répétitions, les longueurs, des lenteurs, jusqu'à plus soif. C'est assez bien filmé, mais c'est toujours la même chose, aucune originalité, aucune créativité cinématographique.
    Ennui presque total, les acteurs n'articulent pas, heureusement il y a quelques sous-titres. Bref, un film très décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 mars 2018
    C'est Conrad revisité par Duras et en ce sens c'est plutôt une réussite, et c'est un lecteur de Conrad qui le dit et, il n'en reste peut-être plus beaucoup !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 février 2016
    Si quelques bribes d'histoire et de sensations nous restent en mémoire, cette adaptation du premier roman de Joseph Conrad est assez désespérant tant l'ennui qui s'y dégage est profond. Presque chaque minute nous fait regretter de ne pas avoir consacré les deux (interminables) heures que dure ce film à autre chose. spoiler: Un final en plan fixe de 10 minutes sur la tête de Stanislas Merhar triste
    . Difficile de trouver un quelconque intérêt à ce long-métrage qui n'en finit plus.
    PMarino
    PMarino

    1 abonné 108 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2015
    trop lent, artistique, malgré les beaux paysages du Cambodge. On s'ennuie ferme.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mai 2014
    Chantal Akerman, dernier film en date, La folie Almayer. En partant d'un roman sur les quelques ruines du colonialisme qui habite l'Asie du Sud-Est, la réalisatrice part dans le cinéma, dans un langage cinématographique qui n'appartient plus qu'à elle et qui se rapproche d'ailleurs beaucoup d'une écriture littéraire. Les espaces sont découpés un à un, et dans chacun d'eux c'est une pause sans limite, ou un long glissement. Oui, certes, glissement, contamination, folie... Finalement le film pourrait se répéter et virer au petit pensum. Pourtant Akerman parvient à renouveler chaque instant son dialogue, ses personnages sont magnifiques, depuis leur posture un peu figée, ils finissent par êtres bien trop réalistes, réalistes car emprunts de cette fatigue et de cette lassitude terrible qui les prends à la gorge et dans tout le corps. Le film finit par être lui-même crampé, au point d'osciller entre des séquences pensantes et presque vaines dans une quelle-qu’autre narration/film, et des scènes d'une grande simplicité qui visent l'efficacité absolue, quitte à réveiller ceux qui dormaient. Il suffit de voir des plans comme l'arrivée d'Abdoula, des plans de pirogue avant tout, qui sortent de nulle part, sans que l'on ne les ait vraiment attendu ou imagine, que la voix-off s'y mêle, et que le film redevienne encore autre chose. La fin du film qui déraille progressivement vers un autre ailleurs, vers la perdition et la tristesse est non seulement d'une grande beauté (l'esthétique du film n'a rien à envier à tous les autres films de jungle qui se veulent étouffant - ici, on respire vraiment mal!) et d'une grande sensibilité finalement. Chantal parvient à créer de l’émotion dans un film apparemment froid et distant, pour faire se rapprocher les comédiens de nous, par eux-mêmes, dans un mouvement qui leur est propre.
    Oui, c'est sans doute ce simple fait qui entraîne un film aussi particulier et personnel : il ne ressemble à pas grand chose d'autre. On voudrait le rapprocher d'un énième film sur la lenteur/l'ennui/la folie... et pourtant il nous surprend et se fait un chemin à part dans le cinéma tout court, à coups d'une rythmique bien spéciale, entre plans séquences inattendus et cut agressifs.
    Le dernier plan est, dans l'idée même (il faut voir le mouvement bien particulier qu'il cache, ce n'est pas un simple traveling!) est magnifique. Il clôt un ovni français qui est resté un peu dans l'ombre, soit, mais cinématographiquement, il n'y a rien d'égal depuis longtemps : arriver à faire autant réfléchir la matière de l'image sans barber un spectateur, et lui livrer une histoire, ce n'est pas qu'une simple gageur de film arty!
    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 774 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 juin 2013
    Comme c’est lent... (Depuis qu’il voyage en Europe à travers ses réalisations, Woody Allen nous filme les capitales comme de beaux guides touristiques. On ne peut pas lui en vouloir ; Woody Allen n’a pas vocation de filmer les bas quartiers, les banlieues tristes)... Que de plans et de regards figés... (Je n’ai pas trouvé utile d’écrire sur « Avengers ». Si le film est dans l’ensemble correct, maîtrisé, ces supers heros réunis ne m’ont fait ni chaud ni froid. Déjà, je ne suis pas fan de ces Marvel pris séparément)... J’ai pourtant apprécié des films qui prenaient leur temps. (Le générique de « Comme un chef » met en appétit, voilà une bonne entrée)... Je n’ai rien contre la lenteur si elle s’inscrit dans le récit, c’est le cas dans « La folie Almayer » Mais allez savoir, j’ai décroché dès les premières minutes et me suis laissé vaquer à d’autres préoccupations personnelles qui gèrent ma vie au quotidien, des choses banales, sans importances... Et de temps en temps, je me recentrais sur « La folie Almayer »... et... Ma folie à moi c’est d’avoir pensé à d’autres films dont je n’ai pas fait sciemment la critique, comme « Avengers », «To Rome with Love » ou le volet quatre de « L’Age de glace »... « La folie Almayer » : une véritable purge et qui à ma grande honte est plus indigeste que « Comme un chef ». Après tout, il n'y a pas de honte à ne pas aimer ce film, ce qui est honteux c'est de le mettre en balance avec "Comme un chef", c'est un peu comparer des carottes avec des clous ! Bref, "La folie Almayer", c’est du cinéma, je n’en doute pas, mais ce n’est pas mon cinéma. A partir du moment où je n’ai ressenti aucune captation à défaut d’émotion, il me paraît légitime d’avoir l’esprit vagabond. Et comme j’aime le cinéma, je vais jusqu’au bout du chemin, je n’abandonne pas. J’envie les allocinautes qui ont le courage d’arrêter en cours de film. Et si c’était ça aussi « La folie Amayer » : en oublier le film pour penser à d’autres films. Une étoile quand même pour m’excuser de ne pas avoir fait l’effort de me concentrer. Mais à qui la faute ?
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    114 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 août 2013
    Enfin ! preuve est faite qu'il ne suffit pas de coller du Wagner sur des images pour les sublimer. Boorman et Von Trier ont su le faire, Chantal Akerman beaucoup moins... Ensuite, je n'apprends rien à personne en disant que la meilleure façon de souligner un glissement progressif vers la folie c'est encore de la détacher d'un cadre à faire exister (la forêt, le fleuve, d'autres personnages, le rythme de la narration...). C'est ce contraste qui met en valeur l'échappée folle. Or ici, tout est enchevêtré. Chaque plan s'étale en langueur autour de cette seule idée. Tout transpire la folie Altmayer, les interminables plans, les dialogues récités de façon désincarnée, les visages vidés de sens, les postures molles... De belles images bien traumatiques ne suffisent pas à faire un grand film. Conrad doit bien se marrer de là où il est !
    norman06
    norman06

    298 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2012
    Une superbe photo et la belle mèche blonde de Stanislas Merhar sont les deux qualités de cette adaptation littéraire ampoulée, qui hésite entre la thématique du cinéma colonial des années 30 et la torpeur durassienne. Les plans fixes sur des acteurs cantonnés à la pause tiennent lieu de projet artistique, loin de l'originalité de "Jeanne Dielman", unique réussite de cet ex-égérie de l'avant-garde.
    Archibald T.
    Archibald T.

    17 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 février 2012
    Il manque une âme à ce film.
    Un court métrage aurait suffit.
    Maqroll
    Maqroll

    132 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2012
    Une adaptation très personnelle d’un roman de Joseph Conrad et dont le personnage central est sans doute la rivière qui draine les sentiments et les émotions des uns et des autres. Un père et sa fille vont se déchirer jusqu’à l’extrême dans une histoire familiale dramatique qui se résoudra finalement dans le sang et la mort. C’est long, c’est parfois envoûtant, parfois confus… Le fil se perd puis se retrouve… C’est une métaphore cruelle et sauvage, souvent d’une grande beauté formelle. Mais je reconnais que je n’ai pas totalement adhéré à ce discours pourtant original mais trop dispersé.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 février 2012
    La Folie Almayer est un film visuellement somptueux, ainsi que l'atmosphère...
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 février 2012
    Une torpeur sourde vous saisit dès le début et ne vous quitte plus... vous avez peur de vous endormir devant ces plans fixes qui n'en finissent pas et à la fin vous vous demandez: mais c'était quoi ce film? Eh bien, je suis totalement incapable de répondre...
    Thierry M
    Thierry M

    131 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 février 2012
    Quel ennui, quelle lenteur, des plans qui n'en finissent pas. Je me suit endormit, ce qui m'arrive rarement au cinema.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top