Derniers Avis sur Lucie Aubrac

C'est une histoire de la Résistance mais également une histoire d'amour. Sur le drame de Raymond Aubrac, résistant prisonnier de la gestapo et condamné à mort, se détache l'action résolue et amoureuse de son épouse Lucie Aubrac pour obtenir sa libération.
Ainsi, Claude Berri fait cohabiter un récit historique ( on y croise Max, alias Jean Moulin, et l'infâme Klaus Barbie) avec l'histoire sentimentale d'un couple dans la tourmente de l'Occupation. Son approche efficacement réaliste permet à Berri d'évoquer de façon convaincante le sort douloureux réservé au résistants au cours de leur détention, en même temps qu'il brosse le portrait d'une femme de caractère dont la témérité sauvera la vie de son mari.
Berri ne prétend pas à une chronique générale, plus large, de la Résistance et ses personnages n'en sont que plus authentiques au coeur d'une brillante reconstitution du Lyon des années 40. Daniel Auteuil et Carole Bouquet se partagent avec talent et conviction l'action dramatique d'un film honnête, sans pathos. Claude Berri n'est sans doute pas un cinéaste toujours inspiré mais sa narration, simple, sans complaisance dramatique ni volonté hagiographique, suffit à la valeur du film, à la valeur du témoignage.

un film solide, bien construit, bien interprété par Bouquet at Auteuil, une belle reconstitution de la vie à Lyon sous l'occupation, le tout basé sur une histoire réelle qui s 'est déroulée dans l'entourage de Jean Moulin. Biopic oblige, il y manque sans doute un peu de flamboyance.

Histoire vraie et suffisamment forte pour faire un bon film. Attention au rôle controversé de Pierre Hardy.

Ce film est selon moi un bon moment de cinéma.
On y suit la vie de Lucie Aubrac, et ce film de Berri rend hommage aux combats des résistants.
Le couple Bouquet-Auteuil symbolise aussi à lui tout seul le cinéma français.
Les décors sont beaux et bons, le thème décrit est aussi très cinéphile et la ville de Lyon représente la quintessence de la résistance française avec des personnages comme Barbie, la milice française aussi.
A noter la présence de nombreux acteurs français en second rôles, Pascal Greggory, Jean-Roger Milo, Bernard Verley, Patrice Chereau, Franck de la Personne!

Très bon film sur l'époque. J'ai aimé la manière utilisée par Claudi Berri pour raconter cette histoire de résistance et cette histoire d'amour du couple Aubrac sous l'occupation. Une belle reconstitution de Lyon de 1943. Un beau voyage historique. J'ai lu des critiques (très ? trop ?) sévères sur le jeu d'acteur de Carole Bouquet et Daniel Auteuil. Assez étonné. Je les ai trouvés très crédibles. Bien dans l'atmosphère du film. Les seconds rôles sont aussi excellents. Heino Ferch est superbement terrible dans son personnage de l'odieux K. Barbie. Beau moment de cinéma lorsqu'il distribue des claques pour découvrir l'identité de Max, sans parler de l'interrogatoire de Auteuil/Aubrac. Très réussi et réaliste. Le regretté Patrice Chéreau campe un Jean Moulin sobre et parfait. Jean-Roger Milo est aussi remarquable en résistant de l'ombre. Un bon film à voir et à revoir, bien meilleur en tout cas de la série "Un village français" dont certains louent (????) la qualité supérieure dans certains avis postérieurs.

C'est vrai que Lucie Aubrac s'est un peu donné le beau rôle dans son livre. Mais bien qu'on connaisse la fin de l'aventure, ce film reste plein de suspens. Et l'époque est bien reconstituée, ce qui rend le récit très vraisemblable.

Excellent film et actrices et acteurs...
Quelle femme (Lucie) et quels hommes qui se sont battus pour leur liberté et n'oublions la nôtre aussi !
A découvrir ou à voir pour rendre hommage à notre histoire.

En s’inspirant du récit autobiographique de Lucie Aubrac, Claude Berri met en scène de manière académique, une page célèbre de la Résistance à travers une histoire d’amour émouvante, interprétée par le couple convaincant Carole Bouquet/Daniel Auteuil.

Un film fort sur la période de la Résistance française par le prisme du regard d'une femme amoureuse. De grands acteurs qui donnent de la consistance à une œuvre poignante par moment, comme l'arrestation de Jean Moulin à Caluire avec l'état major de la Résistance.

Lucie Aubrac raconte une version légèrement modifiée de l'histoire vraie de la lutte héroïque d'une femme en tant que membre de la Résistance clandestine dans la France occupée de la Seconde Guerre mondiale. Bien qu'excellente sur le plan artistique et technique beaucoup ne trouveront cette histoire que marginalement intéressante car elle ne présente pas le suspense l'action et les autres excès habituels que le public en particulier les jeunes spectateurs attendent de tels films. Néanmoins le simple fait de voir deux excellents acteurs français Bouquet et Auteuil jouer dans une histoire rarement racontée au cinéma sera suffisant pour beaucoup. C'est un très bon effort mais peut-être un peu trop ésotérique pour le grand public...

Scénario manichéen, mise en scène épaisse (cadences, claquements de portières, regards déterminés...) et utilisation spectaculaire des mécaniques d’antan.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas visionner ce film. J'en gardais un souvenir confus. Je décidais donc de lui donner une seconde chance. J'ai résisté si l'on peut dire pour ne pas arrêter le dvd avant la fin tant l'ennui est présent en raison d'un scénario bâclé ou raté. Sans parler du casting: Mr Berri (pourtant réalisateur inspiré des très réussis "Jean de Florette " et "Manon des Sources ") ne pouvait-il pas engager plus d'acteurs allemands? Que dire du choix de Carole Bouquet en Lucie Aubrac? Cela décrédibilise le film d'emblée. Les acteurs font ce qu'ils peuvent mais la sauce ne prend pas. Finalement le meilleur de ce dvd aura été l'ensemble des bonus concernant la propagande vichyste durant l'occupation. Mieux vaut s'intéresser à la remarquable série "Un Village Français" si l'on veut davantage comprendre cette période. Un film aussi fade que la beauté glaçante de Carole Bouquet.

Plonger dans le Lyon de 1943, ses rues désertes, la suspicion envers chacun, ressentir l'oppression de la gestapo et de la milice, vibrer devant le courage des femmes et des hommes de la Résistance, voilà tout ce que ce film magnifique offre. Les décors, les costumes et les maquillages sont superbes. Les acteurs sont justes. Le scénario laisse la part d'ombre sur les conditions de l'arrestation de Jean Moulin. 77 ans plus tard, les historiens ne semblent toujours pas avoir réussi à faire émerger la vérité, que nous ne saurons peut-être jamais. A voir absolument pour vivre par procuration les horreurs de l'occupation pendant la deuxième Guerre Mondiale.

Lucie Aubrac, réalisé par Claude Berri en 1997 est un très bon film historique et biographique sur l'histoire du couple de résistants Lucie et Raymond Aubrac en 1943.
Le film ne couvre pas toute la vie de ces résistants, ni leurs actions durant toute la durée de la guerre, mais se focalise essentiellement sur le couple autour des arrestation successives de Raymond Aubrac et notamment celle de Caluire, où Jean Moulins sera arrêté, emprisonné, interrogé, torturé puis identifié et exécuté par les Nazis.
Klaus Barbie était alors le chef des services de la police de sûreté allemande basée à Lyon.
Une belle reconstitution, un beau duo " Carole Bouquet / Daniel Auteuil", deux bons acteurs, le charisme de Bouquet et la justesse de jeu d'Auteuil.
Un jeu froid, une photo grise, l'accent est mis sur le courage, mais aussi la peur des personnages.
Une belle réalisation, un beau moment d’histoire, un beau film, un bel hommage aux combattants de l'ombre et a ceux, qui, ont permis la création du Conseil National de la Résistance.

On ne peut qu’être offusqué que Claude Berri n’a pas su donner plus de corps à « Lucie Aubrac », le contexte historique et les personnages méritaient mieux que cette platitude. L’arrestation le 21 juin 1943 de dirigeants de la résistance à Caluire-et-Cuire, dont faisant partie Max, alias Jean Moulin, sert de référence centrale à un scénario qui revient sur les actions d’une femme amoureuse pour arracher son mari des griffes de la Gestapo, quelque soit les risques encourus. Je suis sorti quelque peu déçu d’un film bien sûr intéressant et soigné mais avorté de trop de facultés affermies.