Avis : Le Crime de l'Orient-Express - Page 5

Entre "Serpico" et "Un après-midi de chien", S. Lumet a réalisé un pur film de commande en réalisant cette adaptation de l'un des plus célèbres romans d'A. Christie et en obtenant un casting king size pour une version fidèle au livre mais sublimée par la mise en scène du maître. Oui, car tout l'art de S. Lumet réside justement dans sa retenue. Pas spectaculaire pour un sou aux yeux des néophytes, sa mise en scène recèle pourtant de trésors invisibles, de petits trucs que l'on ne voit pas mais que l'on ressent et qui nécessitent plusieurs visions pour percer à jour tous les artifices. Découpage minutieux, reconstitution luxueuse, acteurs magistraux, Lumet mène sa barque comme il faut et nous transporte dans ce train avec une efficacité que ne pourront atteindre les yes man qui se chargeront des adaptations suivantes (G. Hamilton en tête). Je trouve toutefois que l'interprétation d'A. Finney est à la limite du cabotinage, ce dernier étant trop volubile mais il réussit parfois, aussi, à rendre Poirot tellement vivant et rempli de petits tics. Du grand art, certes mineur au regard de la filmo de Lumet mais quelle réussite ! D'autres critiques sur

Un film assez sympa à regarder pour son ambiance bourgeoise, son humour anglais.
Le crime de l’orient express c’est une partie de Cluedo ou le manoir du docteur Lenoir est remplacé par le train le plus célèbre de l’histoire et où Hercule Poirot le personnage fétiche d’Agatha Christie mène l’enquête. La reconstitution du fameux train fait beaucoup pour l’ambiance du film. Le casting est immense même si personnellement j’ai eu un peu de mal avec le personnage principale et son interprétation, car si tout les personnages sont hauts en couleurs et exagérés celui ci m’a parut l’être un petit peu trop. J’ai aussi été déçu par la conclusion. Bref c’est un bon divertissement sans conséquence, les acteurs s’amusent et du coup le spectateur aussi.

Une très bonne adaptation d'un roman d' Agatha Christie. Un scénario d'adaptation réussie, une très bonne troupe d'acteurs, avec un Albert Finney excellent. Des moyens conséquents qui donnent du poids au film.

Ce film, réalisé par Sidney Lumet et sorti en 1974, n'est pas mal du tout. Le film est adapté du célèbre roman homonyme d'Agatha Christie mais ne l'ayant pas lu, je ne pourrai pas comparer les deux œuvres. Cependant, je connaissais malheureusement l'intrigue puisque j'ai vu le remake de 2017 avant de voir celui-ci. Malheureusement car dans un film comme celui-ci, qui ne bouge pas tellement, le plus passionnant c'est le déroulement de l'intrigue. Surtout qu'ici, nous avons un sacré twist qui m'avait beaucoup surprit lorsque j'avais été voir le film de Kenneth Branagh. Malgré tout, si nous aimons les enquêtes policières, nous pouvons revoir cette première version avec plaisir car l'enquête, même si nous en connaissons l'issue, est toujours aussi passionnante et prenante ! Cependant, le problème de ce genre de film, c'est le rythme qui est toujours un peu lent puisque nous n'avons pas vraiment d'action. Même si le film arrive effectivement quelques fois à nous perdre, le réalisateur, habitué aux huis-clos (et notamment dès son premier film avec "Douze Hommes en colère") arrive à donner de l'entrain à cette enquête grâce à une mise en scène, certes assez simple mais efficace. Nous avons toujours également dans ce genre de "vieux films" une ambiance que j'apprécie personnellement beaucoup, j'aime particulièrement ici par exemple les vieux décors parfaitement bien restitués. Nous avons également un casting prestigieux avec des acteurs tels que Sean Connery, Lauren Bacal, Anthony Perkins, Ingrid Bergman, Jean-Pierre Cassel etc. qui sont très bons. En ce qui concerne le rôle principal, c'est Albert Finney qui campe pour la première et dernière fois le rôle du célèbre détective et, même s'il est bon, j'ai un peu de mal avec son jeu, quelques fois trop théâtral. "Le Crime de l'Orient-Express" est donc un bon film, tout simplement !

Une adaptation assez fidèle d'un des plus grands chefs d'oeuvre d'Agatha Christie à la mise en scène certes un peu académique mais efficace mais qui brille surtout par son casting magnifique avec un Albert Finney particulièrement drôle en Hercule Poirot, le flegmatique Sean Connery, une Vanessa Redgrave excellente, notre Jean-Pierre Cassel national, l'amusant Martin Balsam, l'exubérante Lauren Baccal, la fragile Jacqueline Bisset, le terrible Richard Widwark, le flippé Anthony Perkins mais aussi John Gielgud, Ingrid Bergman, Michael York... Un film indispensable pour les fans du détective belge.

C'est amusant de comparer la version de 1975 à son remake de 2017. Car il s'agit bien d'un remake, avec même un certain nombre de copiés-collés. Sydney Lumet ne disposait pas des effets spéciaux numériques, de sorte que son film semble un peu plus étriqué. En revanche, sa galerie de grands acteurs, même si elle est sous-utilisée, lui donne un attrait supplémentaire. La composition de Poirot par Albert Finney n'est guère plus convaincante que celle de Kenneth Branagh. Toutefois , Lumet nous épargne l'insupportable discours moraliste que nous sert Branagh - lequel est peut-être tiré du roman d'Agatha Christie (je ne m'en souviens plus.) En dépit de cette sobriété bienvenue, c'est tout de même l'apologie de la self justice qui demeure : inutile d'accorder procès et avocats aux canailles. Mais le principal défaut du film de Lumet, comme de son remake, est son caractère statique : une succession d'interrogatoires un peu ennuyeux, malgré tout le talent des acteurs. On attend avec intérêt une version plus déjantée qui détournerait cette histoire un peu poussiéreuse tout en conservant le charme du train mythique.

Le livre est un classique et les histoires de l'auteure sont bien appropriées au passage à l'écran. Parmi les nombreuses adaptations saluons celle du grand Lumet qui accomplit au mieux sa tâche sans pour autant transcender l'oeuvre originale grâce au gros renfort d'acteurs, une musique appropriée et un rythme sans temps mort malgré la longueur du film.

Sans doute l’un des castings les plus luxueux de l’histoire du cinéma, pour une adaptation bien sage de ce classique du roman policier. L’histoire est toujours plaisante, mais quand on en connaît l’issue, Lumet n’offre pas grand-chose à se mettre sous la dent. On sourit seulement de voir Anthony Perkins dire qu’il rêve encore souvent de sa mère ou Martin Balsam faire à nouveau face à un jury de 12 personnes en colère. Pour le reste, c’est académique, gentiment désuet (en plein Nouvel hollywood), mais certains numéros d’acteurs sont plutôt réjouissants.

Sidney Lumet est connu pour avoir réalisé des grands classiques tels que "12 Hommes en colère" ou "Un après-midi de chien", mais il a aussi mis en scène des adaptations de romans, comme "Le Crime de l'Orient-Express". Et qui dit cinéaste connu dit parfois distribution connue : c'est le cas ici avec Albert Finney, Lauren Bacall, Jacqueline Bisset, Jean-Pierre Cassel, Sean Connery, Anthony Perkins, Ingrid Bergman et consort. Malgré tout ce beau monde devant et derrière la caméra, le résultat n'est pas brillant. Sympathique, et efficace car le huit-clos et l'atmosphère de tension sont bien retranscris, mais pas brillant. Les personnages sont bien interprétés par des comédien(ne)s en forme et le détective Hercule Poirot mène son enquête avec un sens de la déduction toujours aussi exemplaire, transformant comme à son habitude la révélation de la vérité en un spectacle des plus distrayants. La réalisation de Lumet est conventionnelle, mais le tout se regarde bien, alors pourquoi pas. A voir au moins une fois.

Un film charmant et maîtrisé, mais un brin engoncé dans son scénario. Lumet s'attaque à la grande Agatha Christie, et pas à n'importe lequel de ses romans ; sans doute même un des plus fourmillants et un des plus complexes. Le nombre de personnages impliqués et la nature même de l'intrigue oblige donc le cinéaste à coller exactement au livre, pour aider à la compréhension. La narration s'en retrouve donc un brin affectée, tournant en rond et ne prenant pas vraiment d'ampleur. Quelques idées de mise en scène sont absolument délicieuses, mais le tout reste très classique et linéaire, sans fantaisie. La seule fantaisie qu'on trouvera sera dans le casting, absolument irréel. Trop de talent dans ce film pour s'y étendre, même si on soulignera les prestations incroyables de Lauren Bacall, démoniaque et qui s'amuse follement et surtout d'Anthony Perkins, névrosé éternel et toujours touchant.

Le crime de l'Orient Express est un bon polar, adapté du roman éponyme d'Agatha Christie. Malgré un début un peu longuet (jusqu'à la découverte du corps), la suite est tout à fait pertinente et on ne voit plus le temps passer. La mise en scène est habile, sachant brouiller les pistes et appuyer sur les effets nécessaires à une bonne compréhension de l'intrigue. Les acteurs sont tous excellents (Ingrid Bergman reçut un oscar), leur talent amplifié par des plans séquences maîtrisés. Palpitant et intéressant, ce film de Sydney Lumet reste une référence.

Visiblement peu inspiré Lumet est loin d'utiliser tout le potentiel d'un casting énorme et nous sort un film souvent poussif en dehors du dénouement.

Adapté du grand classique d’Agatha Christie, Le crime de l’Orient-Express raconte l’enquête menée à bord d’un train allant d’Istanbul à l’Europe de l’Ouest, dans lequel le cadavre du mystérieux Ratchett est retrouvé tandis que de fortes chutes de neige obligent le véhicule à s’arrêter. En plus du détective Hercule Poirot, interprété par Albert Finney (Scrooge, Big fish, Les noces funèbres, Skyfall), on trouve des archétypes comme celui de la comtesse, de la femme de chambre ou encore du colonel, avec un casting comprenant Sean Connery (les James Bond des années 60, Le nom de la rose, Highlander, les Incorruptibles) et Anthony Perkins (Psychose, Le Procès). Très protocolaire, la trame scénaristique est clairement décomposée : la première demi-heure expose la situation initiale jusqu’à l’arrivée du meurtre, l’heure qui suit voit les suspects se faire interroger un à un par Hercule Poirot et la dernière demi-heure est consacrée à la révélation de la vérité devant tout le monde. Des flash-backs en noir et blanc montrant les événements de l’affaire Armstrong (dont le kidnappeur et meurtrier n’était autre que Ratchett) surviennent de temps à autres, ainsi que des rappels de dialogue lors des révélations.

Volontairement confus pour mieux servir la déduction finale, le scénario perd le spectateur dans d’innombrables détails concernant les alibis et le passé de chaque passager, notamment à travers le débit de paroles et le ton très aristocratique que prend Poirot dans un style très britannique. Des indices restent perceptibles et on peut deviner le fin mot de l’histoire, qui reste assez innovant pour son époque. La reconstitution du train est de qualité et les plans tiennent vraiment en haleine dans un véritable huis clos. La répétitivité des interrogatoires peu rebuter mais le scénario vaut le coup pour sa morale qui remet en cause le système judiciaire, dont la forte imperfection pousse les victimes collatérales d’hier à devenir meurtrières à leur tour, faute de preuves ou d’une action publique suffisamment solide. spoiler: L’empoisonnement est subtilement administré et la symbolique des douze coups de couteau trouve une
mise en scène glauque, avec des couleurs froides et une musique angoissante, sans oublier des indices intéressants comme les douze jurés du système judiciaire anglais. La fin est d’autant plus intéressante que Poirot spoiler: leur laisse le choix, se considérant uniquement compétent pour avoir résolu l’affaire, et non pour arrêter les coupables lui-même, étant donné leurs douleurs passées et le soulagement de leur acte.
Une bonne adaptation !

L'adaptation de Lumet fait sans conteste partie des deux ou trois meilleurs films tirés de l'oeuvre d'Agatha Christie. Lumet tisse subtilement sa toile, pour transformer ce film policier en étude de moeurs. Très bon.

Lumet réunit une pléiade d'acteurs de premier plan pour réaliser cette adaptation d'un roman d'Agathe Christie en 1974.

Il ne faut pas se tromper : Lumet poursuit au travers de ce film grand public son questionnement autour de la Loi et de la justice de la justice.

Ici et une nouvelle fois dans l'oeuvre du cinéaste, la justice morale sera rendue sans respecter la Loi.

Le principal attrait du film porte sur son interprétation et sur son casting exceptionnel. Réunion.reussie à l'écran de notamment Laureen Bacall ( ici en.pleine beauté de la maturité) et Vanessa Redgrave ( resplendissante) aux côtés de Sean Connery ( à l'affiche dans cinq films du cinéaste), John Gielgud, Windmark, Perkins et du fidèle Martin Balsam.

Finney est H.Poirot et occupe le premier rôle dans cet opus lumetien distrayant, sans rupture de rythme au service d'une histoire de vengeance qui renvoie à son premier film " 12 hommes en colère ".

Ca pourrait d'ailleurs aussi être le titre du " crime de l'Orient express" qui réserve une surprise finale tirée par les cheveux, mais jubilatoire.