Avis : Les Chats persans - Page 6

Assez bon film, bonne musique, original. Séquence de plan trop rapide et des fois il y a un long rythme, enfin, un film pour tous les amateurs de musique.

Ce que nous raconte « les chats persans » est plus intéressant que le film lui-même, mais on imagine sans mal les difficultés qu’a pu avoir l’équipe à tourner cette illustration de la résistance iranienne via la musique. Difficile donc d’être trop critique.

Une jeunesse vive, informée, créative, qui veut légitimement aller de l'avant, crie, chante son droit à la liberté dans un pays à la politique arriérée et répressive.
Ce film des musiques de Téhéran, ponctué de clips, est tour à tour ludique, plein d'humour et tragique. Fait d'audace, tourné à la sauvette, en cachette; les péripéties cocasses de ces jeunes musiciens, puis leur infortune nous divertit, nous informe puis nous glace d'amertume.
Prenez place dans un ciné, soutenez d'un ticket ce combat pour la liberté.

Film qui se perd un peu entre documentaire et fiction. Une très bonne B.O, mais malheureusement ça ne fait pas un film, le schéma est un peu trop répétitif pour être vraiment passionnant, on se perd dans la recherche de musiciens, ce qui est dommage, on ne sait pas trop où l'on va et combien de temps ça va durer. Mais on nous montre tout de même la vie à Téhéran, les bons, mais surtout les mauvais côté, on voit le quotidien de jeunes, qui se battent pour leurs musiques et avoir la possibilité de diffuser leurs idées. Il y a une bonnes réalisations, et un montage façon vidéo clip, qui je trouve est un peu trop répétitif.

Les gens de retour d’Iran disaient que la fuite en avant actuelle du régime s’expliquait en grande partie par le décrochage de la jeunesse. En montrant l’Iran sous l’angle des groupes underground qui cherchent à exister dans la clandestinité, Bahman Ghobadi en dit alors plus que des kilomètres de commentaires sur la guerre des consciences qui se joue au proche et moyen orient. C’est avec un regard quasi journalistique qu’est retracée l’histoire tragique d’un groupe rock de Téhéran qui veut se monter pour une tournée à l’étranger, et, suprême intelligence, sans se perdre dans une mise en scène de la dictature : nous sommes au cœur de la dictature. On se fascine à découvrir une jeunesse presque lambda, internationale, qui porte le foulard dans les soirées interdites et vit la censure comme une fatalité, et ses chansons secouent doublement à parler de désespérance, de vie qui se rêve. Le désir d’occident est si fort chez ces garçons et ces filles qu'on aurait bêtement envie de les mettre en garde – "Attention les amis, ne vous faites pas d’illusion, c’est d’abord chez vous qu’il faut inventer ! ". Vraiment un film bienvenu, plein de paradoxes comme l’est la réalité, qui laisse aussi sur la question de tout ce qui se crée aujourd’hui dans l’ombre des turbans.

Un combat ne permet pas de justifier un film (comme la polémique Slumdog Millionnaire) mais si le film est reussi le combat en ressort grandit. C'est ce que reussit Les chats persans. Film en Freestyle totale!! La forme se permet tout, ce qui donne un parfois un côté clip un peu dérangeant, mais est finalement rejouissant et donne l'energie au film: il montre la volonté d'expression et de création toujours limité politiquement. Hommage à la musique pop sous toutes ses formes (Rock, Rap, Folk...) le film peut se permettre tous les tics pops qu'il veut, c'est ce dont ce système a besoin: une liberté pop qu'on lui a toujours prohibé. C'est un peu comme un Good Morning England Iranien, même si le film n'a pas la puissance de ses personnages et de ses situations. Car la narration aussi se permet beaucoup de chose (comme l'intro très forte), ce qui eparpille un peu le film mais lui donne une ambiance, un air Frais qui fait plaisir/contraste avec le décor iranien. Ainsi, l'humour présent, grâce à des persos comme Nader (Terriblement bien joué/ une révélation) donne l'espace qu'il faut pour rêver de liberté et d'espoir face à la réalité. Réalité qui revient plusieurs fois brutalement avant de s'imposer Violemment et terriblement dans la séquence de fin: brisant rêve et espoir. Formellement libre, Narrativement libre: ce film est un brillant éloge à la liberté, à la volonté d'être libre et à la musique.

Super film. Tres bon de voir Teheran sous un autre angle qu un reportage touristique ou politique. Les images sont belles, le film respire l'authenticite, le desir de vivre sa jeunesse a tout prix quitte a finir en prison. Meme si la trame est faible (ce n'est que des rencontres successives de musiciens) et qu'on apprend rien de nouveau sur ce pays car on connait la situtation a travers l'actualite, on reste emu par cette galerie de personnages attachants. Un defaut pour moi: lors de chaque chanson, le realisateur nous montre des images tres rapide de scenes quotidiennes a Teheran prises sur le vif. C est une super idee sauf qu elles passent tellement vite qu'on ne peut meme pas les distinguer, les analyser.

C'est une vision méconnue de la vie iranienne et notamment celle de la jeunesse de Téhéran qui nous est offerte de découvrir. On s'en doutait un peu mais ce film nous permet de nous apercevoir à quel point les dirigeants de ce pays oppriment leur population en leur interdisant ce qui chez nous n'est que banal. On plonge donc dans le fol espoir et le rêve d'adolescents de monter un groupe afin de se donner en concert à l'étranger. L'histoire en elle-même ne casse pas la barraque mais les musiques sont plutôt sympas et on ne peut que louer le courage du réalisateur qui nous offre en plus un final bouleversant.

Au début du film on se pose des questions, on est un peu perdus. On a même l'impression que le réalisateur improvise une histoire. C'est d'ailleurs le cas, mais l'improvisation est brillamment réussie. Ce film est gracieux, touchant, sans fioritures. La musique est excellente, et berce parfaitement le film. On a véritablement le sentiment d'avoir découvert une culture, d'avoir voyagé en Iran et de s'être familiarisé avec l'ambiance de ses rues, de ses sous-sols....
Bref, ce film m'a laissé une très forte impression. Je le conseille surtout aux gens qui aiment la musique, ou assez sensibles en général.

A voir absolument, musiques supers, jeux d'acteurs authentiques, prenant. C'est un devoir que de l'aller voir! ;)

Un film sur la musique "underground" au Liban. J'ai adoré ! Ne vous fiez pas à l'affiche, ce n'est pas un film musical. C'est un bras d'honneur contre l'oppression et une incitation à la révolte et à la liberté. Une véritable "Résistance" musicale, une guerre d'expression. Marquant.

Grosse déception. Effectivement, j'ai été touché par le côté fait dans l'urgence, avec peu de moyen, beaucoup de sincérité, mais j'avoue m'être ennuyé à cause de la redondance des dialogues, et de la pauvreté des problématiques abordées, même si ces dernières illustrent très bien l'actualité, elles ne la dépassent pas... Pas ou peu de scénario, ni personnages, bref, aucune vraie dramaturgie, reste une superbe bande-son, des acteurs avec des tripes et ce sentiment d'urgence qui semble en avoir touché plus d'un, mais qui n'a pas suffit à me combler.

Souvent tourné sans autorisation, ce docu-fiction parvient à maintenir notre attention pendant 1h30.

Et après ? Il s'oublie rapidement, car il ne surprend guère : les problèmes financiers de visa, passeport sont connus du grand public de même que l'absence de liberté d'expression en Iran. Pour le reste, on assiste aux répétitions clandestines d'un groupe underground.

Sympa mais très anecdotique au final.

A travers le récit de deux compositeurs iraniens qui voudraient partir pour Londres, on découvre la corruption aberrante de la police, la banalité de la toxicomanie parmi la jeunesse de Téhéran, la vitalité artistique de cette jeunesse où un carrossier se cache dans une étable pour jouer du hard-rock ; bref on découvre un autre visage à cet Iran tant fantasmé (souvent pour le pire). Son auteur n’est certes pas un grand styliste (découpage MTV des séquences de musique live), la puissance du témoignage l’emporte. Là, à Téhéran, défiant la surveillance de l’armée et des forces de l’ordre, le rock, le rap, demeurent une forme insolente de résistance au pouvoir. On en retrouve l’essence de cette musique et un regard saisissant sur cette jeunesse iranienne.

film iranien tout à fait passionnant sur la musique underground à Téhéran les difficultés à survivre à former un groupe organiser un concert ou trouver des visas pour participer à un concert à Londres .Belle bande son et photos magnifiques . Edifiant sur la situation iranienne .