Avis : Doghouse - Page 3

Une sorte de Shaun of the dead barré et complètement improbable pour l'histoire et de Braindead pour le coté "pas de moyens".
Les vrais fans de Shaun of the dead pourront y voir un intérêt ... pour les autres, passez votre chemin.

Apparu dans l’hexagone pendant l’été 2010, soit un an après sa sortie dans son pays d'origine, ce DTV horrifique est du même acabit que Lesbian Vampire Killers (2009), mais moins drôle que Shaun of the dead (2005).
Doghouse (2009) narre l’histoire d’une bande d’amis partie en week-end entre mecs et qui se retrouvent dans un trou perdu où tous les habitants du patelin ont été décimés, sauf les femmes (ces dernières sont devenues des zombies féministes cannibales !).
Sexiste et macho à 100%, la comédie horrifique de Jake West ne s’en cache pas. Très gore, voir trash par moment, si l’hémoglobine coule à flot, le rire quant à lui se fait attendre. Tourné en studio (les reconstitutions manquent cruellement de réalisme), si les makeups-effects sont réussis, on pourra toujours critiquer les stéréotypes qui collent aux personnages, tant du côté des garçons que des filles. On pourra toujours saluer le scénario original et les acteurs qui dans l’ensemble, comblent le manque d’humour.

Un bon film dans le genre horreur-comique, que je vous conseille si vous appréciez ce mélange ! Des délires à la pelle, il gagnerait à être plus connu ! Par contre, dommage pour le titre, un peu hors-sujet je trouve...

C'est drôle, gore, original, quelques fois sexy, du british de genre quoi! Même si le déjà vu peut être présent (avec des idées piquées au grand Shaun of the Dead), on se surprend à sourire et même rire plus souvent qu'on l'aurait cru. Une belle petite surprise.

Malgré une trame originale et sympathique, le film souffre d'une réalisation assez pauvre. Cependant, les acteurs (Danny Dyer) assure le principal et c'est le principal ...

Dans la lignée de Shaund of the Dead ou encore Braindead, les rosbeefs ont pondu leur film de zombies. Y a de la marge pour atteindre le chef d'oeuvre mais on assiste à une belle poilade (même si parfois c'est lourdingue et presques ridicule) et à quelques scènes gores mythiques. Mortadelle on vous dit...

Pour définir Doghouse, on pourrait dire qu'il s'agit d'une comédie de zombies masculine. Sur un scénario simple et efficace juste ce qu'il faut, Jake West (inconnu au bataillon) met à rude épreuve sept amis que l'on découvre chacun à leur façon en conflit avec la gente féminine. Après une petite introduction so British, où l'on se réjouit d'apercevoir Danny Dier et Stephen Graham, on rentre très rapidement dans le vif du sujet. Si le comique se vautre parfois lamentablement et frise le ridicule, on rigole de temps en temps de l'absurdité de certaines scènes et le gore, bien présent à son charme pour les amateurs. On ne peut s'empêcher de noter des incohérences qui ne sont que le résultat d'un délire totalement assumé. Car Doghouse joue à fond la carte de la misogynie absurde et à force de ne pas faire dans la dentelle, tout ne devient qu'une immense farce sanguinolente. N'y cherchez pas de stress et de moments de tension, il s'agit là d'une comédie, dégoutante certes, bancale peut être mais au final, on se dit qu'il y avait quand même un petit quelque chose à la limite de nous faire passer un bon moment...entre hommes!

Voici encore une exemple qui nous montre pourquoi les anglais "does it better" (le font mieux). Un simple film de zombie délirant où une bande de mâle partent s'éclater (c'est le cas de le dire) à la campagne et tombe face à un village où toute la gente féminine se retrouve affamée ... de chair humaine. Suivant la mouvance des Shaun of the Dead du trio infernal Wright/Pegg/Frost, on assiste à une accumulation de scènes toutes plus délirantes les unes par rapport aux autres, délaissant par ailleurs une certaine cohérence scénaristique. Du gore, du fun... Rock N Roll !

"Doghouse" est une mauvaise série-B sans inventivités. L'histoire classique d'un groupe d'individus se retrouvant dans un trou pommé où une experience a transformé la population (ici, les femmes, allez savoir pourquoi...) en horde de mangeurs d'hommes ensanglantés. Bref, le scénario classique. Ici, le résultat n'est pas très glorieux et comme souvent dans les films d'infection, il n'y a pas d'explications précises quant au pourquoi de ce film. Je dis aussi "série-B" car la mise en scène laisse à désirer, elle fait très amateur tentant au professionel. Les effets spéciaux sont banals, en tout cas pour ce genre de film. Enfin, pour finir sur une touche positive, il y a eu deux-trois gags sympathiques qui m'ont fait rire... Malheureusement, une fois fini, déjà oublié.

Complétement fauché mais franchement drôle, Doghouse est l'exemple parfait du petit film qui va au bout de son délire et s'assumant complétement. Revisitant la guerre des sexes sur fond de film de zombies, le film reste la preuve que les anglais ont de l'humour à revendre et surtout osent tout avec un mauvais goûts sympathique. Par moment on se demande ce que l'équipe du film a absorbée comme substance quand on voit certains gags ou séquences tombés complétement à plat mais ce serait chipoter devant la bonne humeur du truc.

Encore un film britanique mêlant horreur et comédie dans la droite ligne de "Shaun of the dead". Pas franchement drôle, celui-ci amuse plus par ces zombies grotesques et son aspect gore poussé à l'excès tournant le genre en dérision. Energique, mais les dialogues sont peu inspirés et le scénario est un peu trop pauvre.

L'humour Anglais est décidément pas mon style. L'humour est vraiment enfantin et pas très adapté au style. Je suis loin d'être conquis dommage.

UN FILM DELIRE A VOIR ENTRE POTE MAI JE PREFER SHAUN OF THE DEAD DANS SE GENRE AVOIR POUR DELIRE

A prendre comme un Shaun of the dead, et non pas comme un film d'horreur ou de zombie. Le principe de base est très idiot : un virus transforme les femmes et uniquement les femmes en tueuses sanguinaires. Les personnages sont haut en couleur, que ce soit la bande de pote ou les différentes zombies ! Dommage que le film soit un peu longuais et que finalement il se révèle un peu creux. Tout ça gâché par une fin aussi décalée que décevante. Mais on en attendait pas moins en voyant la bande annonce ! A regarder avec ses potes

Une potacherie british d'un goût fort douteux, au style plus qu'amateur et pas franchement drôle. Le Shaun of the dead du (très, très) pauvre.