Avis : The Impossible - Page 3

On pourrait facilement y voir une immonde récupération d'une catastrophe terrible et être excédé par l'avalanche de bons sentiments. Mais, bon sang, quelle efficacité ! Juan Antonio Bayona a une approche du genre opposée à celle de Roland Emmerich. Certes son deuxième long-métrage est spectaculaire mais c'est en privilégiant l'humain qu'il nous tient scotché sur notre siège.

Une Réussite Totale. Aprés un premier coup d'essai réussi avec l'Orphelinat, le réalisateur Juan Antonio Bayona nous livre un véritable électrochoc cinématographique avec ce Drame Catastrophe qui s'inspire avec une véritable authenticité du Tsunami survenue en Thaïlande le 26 Décembre 2004 qui bouleversa la terre entière. Pour Commencer la Réalisation est impérial en disposant de Sublimes Plans Séquences tout a fait sidérants visuellement en nous immergeant littéralement lors notamment du tragique événement et qui est accompagné d'une BO mélodieuse qui renforce totalement ce jour funeste et ceux qui suivent en collant parfaitement au long métrage. Ensuite le Scénario est Passionnant de bout en bout en parvenant a suivre Une Famille soudée tentant contre vents et marée de se retrouver suite a cet terrible Tsunami provoquant d'incroyables dégâts dont le Rythme est maintenue avec brio pendant 1h47 de film sans laisser le moindre répit,Ajouter a cela une Séquence de Destruction étonnamment Puissante et Spectaculaire qui n'a rien a envier aux scènes de Films Catastrophes que l'ont a habitude de voir au cinéma en passant par quelques Séquences particulièrement Insoutenables mais aussi d'une grande intensité émotionnelle qui parvient a nous prendre totalement jusqu'aux tripes dont l'Emotion reste omniprésent sans jamais trop verser dans le larmoyant tout en réunissant a nous faire couler beaucoup de larmes lors des passages forts du film. Enfin les Personnages sont crédibles et attachants dont on peut saluer la performance irréprochable couple formé par la ravissante Naomi Watts et l'excellent Ewan Mcgrégor qui livrent a eux deux une performance d'acteurs hors normes dans leurs carrière d'acteurs respectives, a leurs cotés les trois jeunes acteurs qui jouent les fils de couple de survivants s'en sort brillamment avec une mention spéciale pour le jeune Tom Holland qui parvient a tirer son épingle du jeu dans la peau du Fils aîné de la famille. En Conclusion,The Impossible est une grand expérience de cinéma dont on ressort lessivé et secoué par ce grand Film qui allié merveilleusement Film Catastrophe et Drame tout en confirmant le génie de Juan Antonio Bayona qui est indéniablement l'un des metteurs en scène les plus prometteurs de ce nouvelle décennie et qui parvient a livrer ici une oeuvre a la fois Spectaculaire,Bouleversant,Puissant et Saisissant qui rentre sans hésitation au panthéon des Films Majeurs des années 2010 et qui malgré la dureté de son sujet est a découvrir d'urgence.

Il y a des destinées incroyables, même dans les pires événements que Dame Nature nous réserve. C’est le cas d’une famille espagnole, aux premières loges du tsunami le plus meurtrier de l’Histoire. On parle en tout et pour tout d’un effroyable bilan humain de 220 000 à 250 000 morts selon les sources. A l’occasion de son second long métrage, Juan Antonio Bayona s’est inspiré de l’incroyable histoire de cette famille pour nous raconter de l’intérieur l’ampleur du désastre. Et même si le sentimentalisme semble appuyé, rien n’est surfait tout simplement parce qu’il a su garder une caméra contemplative. Un peu comme s’il s’était décidé à suivre sans interférer les personnages dès leur arrivée sur leur lieu de vacances dans un petit coin de paradis, de la même manière que les journalistes suivent les animaux évoluant exclusivement dans leur milieu naturel pour réaliser un reportage animalier avec son lot de drames et de moments de bonheur qui parsèment la vie sauvage. Cela passe par quelques inévitables longueurs, pour une fois plutôt bienvenues. "The impossible" est aussi un bel hommage au fameux sixième sens qu’est l’envie de vivre, au courage d’une mère qui, en dépit de ses nombreuses blessures, se soucie du sort de son enfant, et de ceux qui ont besoin d’aide. Le spectateur s’en doute, la scène la plus compliquée a été la reconstitution du raz-de-marée. Alors que six équipes spécialisées dans les effets spéciaux y travaillaient dessus, un an a été nécessaire pour créer la séquence la plus impressionnante du film, une séquence de seulement… une dizaine de minutes. Une séquence sur laquelle aucune image numérique n’a été utilisée. Le réalisme des effets spéciaux progresse à grand pas, mais l’eau pose toujours problème quant au réalisme. Mais alors comment ont-ils fait ? Apparemment, ils ont leur petit secret de fabrication et j’ai envie de dire tant mieux. Parce que le résultat est là. Et le spectateur se retrouve lui aussi submergé dans ces eaux furieuses emportant tout sur leur passage : une plongée aveugle où plus aucun repère n’existe. Le maître mot de ce film est le réalisme : les arbres qui se couchent les uns après les autres sous la puissance de la déferlante, les corps sans vie disséminés ici et là, les cris désespérés qui ont peine à meubler le lourd silence du calme suivant le cataclysme, la solidarité de la population locale, le chaos désordonné des services hospitaliers, l’indéfectible besoin de retrouver les siens, mais aussi le comportement de certaines personnes qui ne pensent qu’à elles alors qu’elles sont dans la même galère. Le réalisme passe aussi par un jeu superbe de sobriété de l’ensemble des acteurs, en particulier Naomi Watts (nominée aux Golden Globes et Oscars 2013 en tant que meilleure actrice) et Tom Holland. Une performance d’autant plus louable que ce sont ces deux-là que nous avons le plus souvent à l’écran. Enfin je crois. Les autres acteurs ne déméritent pas pour autant, allant jusqu’au très joli caméo de Géraldine Chaplin, ou encore l’intervention salvatrice de ce personnage au teint hâlé et à la silhouette filiforme venu d’on ne sait où campé par un homme a priori resté lui-même. Le réalisme est également rendu grâce aux plans serrés sur les visages abîmés par cette tragédie, des visages torturés par le désespoir et la douleur à la fois physique et psychologique, sans pour autant éclipser totalement l’espoir. Le réalisme est dû aussi à ces plans presque accidentels sur les blessures, sur les cadavres humains et animaliers trouvés lors de l'errance des personnages au beau milieu de ce paysage de désolation. Des images fortes, des images qui peuvent heurter la sensibilité du jeune spectateur, que la télévision veut préserver ici par cette interdiction faite aux moins de 12 ans alors que là-bas, les enfants n’ont pas été épargnés par l’horreur de la situation. En salles, il y avait seulement un avertissement pour les jeunes téléspectateurs âgés de moins de 10 ans... Il est vrai que la situation est montrée crûment, complétée par des longs alignements de corps sans vie. Pour parfaire ce réalisme, outre le fait qu’il faut féliciter le jeu d’acteur, les effets spéciaux et la caméra contemplative de Bayona, je crois qu’il faut en faire de même pour les maquilleurs. Car là aussi réside un travail établi à une grande échelle. Et comme "The impossible" est inspiré d’une histoire vraie, il parait difficile de prendre à contre-pied le spectateur, de le surprendre, et de le détourner sur un chemin autre que celui attendu. Car l’histoire de cette famille est retracée selon le témoignage de María Belón, présente sur le tournage en venant apporter des précisions utiles malgré le traumatisme de ce tragique événement, en dépit des nombreuses opérations chirurgicales qu’elle a dû subir, et des remous provoqués par le réveil des souvenirs pour reconstituer son histoire: la sienne et celle de sa famille. Un courage digne d’une mère courage telle qu’elle nous est montrée à l’écran. Nous pouvons saluer cela. Malheureusement, tout n’est pas parfait. La faute à une musique parfois un tout petit peu trop présente. Certes elle est discrète et nullement tapageuse. Mais certaines scènes auraient mérité de rester dans leur jus, sans support musical. Rien de bien grave, c’est juste que ça appuie par moments un peu trop le sentimentalisme. Quoiqu’il en soit, Bayona réussit un véritable tour de force en amenant le spectateur à espérer pour cette famille, à craindre le pire pour cette mère courage, et nous faire toucher du doigt l’ampleur du drame comme aucun média n’a réussi à le faire à cette époque. Une immersion totale, dans tous les sens du terme.

C'est par hasard que je découvre ce film sur France 2 et honnêtement, je ne pensai pas me prendre une telle claque émotionnelle ! Ce film réalisé par Juan Antonio Bayona, sorti en 2012 et qui retrace l'histoire d'une famille confrontée au tsunami qui a frappé la Thaïlande en 2004 est tout simplement excellent. Pour un film catastrophe, je m'attendais à de la grosse production américaine (même si concrètement le film est espagnol) style "2012" ou "San Andreas" mais pas du tout, on est loin de tout ça car il y a une touche de réalisme et d'émotion qui change tout. Le film ne s'attarde à aucun moment, les personnages sont présentés très efficacement dans l'avion et quelques scènes après dans l'hôtel au moment de Noël puis on s'attaque au vif du sujet avec cette superbe et à la fois horrible scène très maitrisée où le tsunami frappe la Thaïlande. Le côté catastrophe naturelle est donc uniquement représenté dans cette scène et après, le film ne se concentre plus que sur cette fameuse famille et l'horreur que subissent les habitants de ce pays. Le réalisme est donc fou, il y a beaucoup de scènes crues qui ne ménagent pas le spectateur en lui montrant des images chocs qui ne le laisseront sûrement pas de marbre. Les téléfilms catastrophes de M6 peuvent donc aller se cacher car ce n'est rien à côté de ce film. Il est aussi très fort en émotion et d'ailleurs, je verse une larme que très rarement dans un film car il ne m'atteint généralement pas à ce point là et celui-ci fait pourtant partie de ceux devant lesquels j'ai été très ému et tout simplement retourné. Le rythme est très bon car même si nous n'avons pas réellement d'action à l'état pur, on ne s'ennuie pas, bien au contraire, on est captivé par le sort de cette famille et le film passe en un clin d’œil. Les effets spéciaux sont quant à eux très bien faits et surtout réalistes, ce qui est parfait pour aller avec le ton du film. La fin est très bonne et encore une fois riche en émotions et j'ai adoré la métaphore, spoiler: celle où Maria sort de l'eau au ralentit après tous les débris qu'elle a reçu dans l'espèce de rêve qu'elle fait, ce qui symbolise bien-sûr la sortie positive de son opération
. Parmi les acteurs, nous avons les très talentueux Ewan McGregor et Naomi Watts qui nous prouvent une fois de plus qu'ils sont de très bons acteurs et puis nous avons également Tom Holland dont le film le fera d'ailleurs connaître au grand public ainsi que Samuel Joslin et Oaklee Pendergast qui jouent également très bien. "The Impossible" est donc un grand choc émotionnel doublé d'une violence psychologique assez forte.

"The Impossible" revient sur le tsunami dans l'Ocean Indien de 2004, qui fit à l'époque quelques 250 000 victimes. Les événements sont ici vécus du point de vue d'une famille occidentale, qui coule des vacances tranquilles sur la côte thaïlandaise avant de vivre le cauchemar absolu. J. A. Bayona n'a pas pour ambition de dépeindre le drame à hauteur d'un pays ou d'une région, mais simplement à hauteur d'homme, et il y parvient. On s'attache facilement à cette famille qui va en baver à travers un pays en ruine, et qui à l'écran est interprétée par des acteurs en forme (Ewan McGregor, Naomi Watts, ou encore un tout jeune Tom Holland). Certains reprocheront au film son aspect tire-larme, toutefois il est difficile de bien traiter le sujet sans faire appel l'émotionnel (ici assez efficace !), tandis que l'on est tout de même très loin d'un film catastrophe pompier à l'américaine. On soulignera également la jolie photographie, le montage sonore percutant, et quelques effets de mise en scène très réussis, avec notamment l'arrivée particulièrement secouante de la vague.

Terriblement émouvant et réaliste, autant dire que ce film m'a pris au coeur. J'ai rarement étais aussi secoué sentimentalement au cinéma. Tout y est impeccablement tourné et réalisé, on s'y croit vraiment et on ne décroche pas une seule seconde. Difficile de ne pas ressentir de l'attachement pour ses personnages surtout quand on sais que cela s'inspire de faits réel. C'est ce qui rend l'histoire encore plus touchante et on n'en ressort changé. L'histoire est si belle et en meme si terrible ! Les acteurs s'en sortent très bien et les enfants sont parfaits dans leur role. Naomi Watts et Ewan Mcgregor sont irréprochables. Les décors apocalyptiques impressionnants et des situations innatendues et surprenantes tout le long. De l'émotion, de l'horreur, de la tendresse, des effets incroyables. Un film de toute beauté.

Un gros coup de cœur pour ce film ! 'The Impossible' est un long-métrage très prenant, voire même éprouvant ! Les deux heures sont passés à une vitesse affolante, on s'attache aux personnes et on a un peu l'impression de vivre ce drame avec eux... le casting est impeccable (surtout Naomi Watts qui est bouleversante dans ce rôle), la réalisation nous fait vibrer ainsi que les effets-spéciaux et la musique... Ce film catastrophe et surtout dramatique m'a ému, ça fait une semaine que je suis allé le voir au cinéma et j'y pense régulièrement (preuve qu'il m'a marqué). 5/5

The Impossible est un très beau film. D'un réalisateur inconnu est né un film émouvant, relatant l'histoire vraie d'une famille séparé durant le grand Tsunami de 2004, celui qui a ravagé les cotes Asiatique.
Certaines images très dure nous font comprendre une fois pour toute l'ampleur de cette catastrophe : Un Tsunami, ce n'est pas juste de l'eau...
Le seul point faible du film est que sans cesse nous voyons le destin d'acteurs Occidentaux, et presque pas un seul moment la trame ne se concentre sur les autochtones.
Au final, The Impossible reste un film magnifique.

9/11 une famille Thaï visite le world trade center. Dans le film tout le monde est Thaï. Il y a des ricains qui courent en arrière plan et 2 ou 3 qui ont une ligne. La famille est séparée à travers les étages mais ils réussissent à se retrouver et survivent tous. La souffrance des ricains est mise de côté, on s'en fout.
Voilà maintenant projeter ça sur le tsunami de 2004 avec 100x plus victimes et vous avez cette daube. C'est juste dingue de se rendre compte à quel point on tourne même une catastrophe réelle qui a touché autre chose que des occidentaux, autour d'une famille de blancs qui au final aura juste perdu ses bagages. C'est d'un irrespect incroyable.

(...) Après le raté Au-Delà de Clint Eastwood, The Impossible est donc la nouvelle faute de goût made in Hollywood. Sous prétexte qu’il est nécessaire de filmer une catastrophe de cette envergure, Juan Antonio Bayona et sa troupe ont omis de lui insuffler un traitement digne de ce nom. Sans humanité, frontal et voyeuriste, The Impossible n’est autre que la version de luxe à 100 millions de dollars d’un tabloïd sensationnaliste.

Impressionnant et lacrymale,c'est ce que je me suis dit a la sortie de la séance.Franchement si personne ne pleure c'est qu'il doit être le plus insensible de tout les humains(ou alors faire une tête de constiper),non mais faut avouer que le film est bouleversant.Bon d'accord quel que ficelle ici ou la avec des gros violons qui n'était pas obliger(notamment a la fin spoiler: quand Lucas retrouve c'est deux petit frères)

,mais alors tout le reste,du grand art.A commencer par cette réalisation,Bayona a vraiment miser sur le réalisme,ici on n'est pas devant un film catastrophe comme 2012 ou compagnie,c'est une vrais tragédie,est il le montre.Beaucoup de scènes m'ont vraiment surpris,que ça soit la vague(tout les objet des voitures,des tronc d'arbres,ect),ou bien après.Les victimes,les blesser,le film baigne beaucoup dans une ambiance poisseuse et de fin du monde.La reconstitution de certain décor a du être un sacré boulot,mais a l'écran c'est juste incroyable,mais ce qui ma le plus surpris c'est le soins apporter au son.Des le début du film S ça a jouer avec mes nerf,c'était vraiment incroyable tout c'est bruit comme si on était plonger avec eux.

Les acteur quand a eux,sont tous bouleversant,évidement Watts et McGregor n’ont plus rien a nous prouver,mais j'avoue que Naomi Watts a vraiment était incroyable du début jusqu’à la fin.Mais la révélation du film pour moi,a était celui qui joue le fils ainée Lucas,interpréter par le débutant Tom Holland,vraiment impressionnant,d'une telle maturité et de fragilité durant tout le film,épatant le gamin.

Le film est aussi accompagner d'une BO éblouissante qui nous accompagne durant tout le film,sans compter les passages sans musique(très efficace c'est long silences)bref pour moi je crois que c'est un gros coup de cœur.

Sa première partie est convaincante avec notamment une reconstitution bluffante de la catastrophe, malheureusement la suite perd de son intensité et en fait un peu trop dans le mélo. J'ai eu l'impression qu'il voulait nous émouvoir à tout prix. On soulignera cependant la belle prestation de Naomi Watts et du jeune garçon. (Pas mal)

Je ne critique pas souvent les films que je vois. Pour ce film-là, je vais faire une exception.
Pour la première fois, je n'ai jamais autant ressenti d'émotions à travers un film. The Impossible est tellement poignant, terriblement réaliste et humainement magnifique. On passe d'un film catastrophe à un film d'horreur pour finir sur un film dramatique.

Basé sur l'histoire vraie d'une famille espagnole, Bayona réussit son second film, toujours sur cette relation mère-fils ( qui avait été exploitée dans son premier film, L'orphelinat ) dans laquelle il veut montrer que l'instinct maternel ( et en général parental ) prend le dessus sur tout. La mère qui fait tout pour sauver son fils et vice-versa. Dans ce film plein d'espoir, le réalisateur a parfaitement su retranscrire toute l'horreur qu'il y eu autour de cette tragédie à travers les yeux de cette famille séparée par cette catastrophe et dont le seul but est de se retrouver. Le jeu des acteurs est parfaitement réaliste avec une mention spéciale à Tom Holland qui joue Lucas, le fils aîné, à travers lequel Bayona nous fait vivre l'horreur, la peur mais surtout l'espoir et la solidarité. Naomi Watts est sublime dans son rôle de maman ainsi qu'un Ewan McGregor extrêmement convaincant.


Avec des scènes extrêmement soignées, pensées, The Impossible réussit là où aucun autre film catastrophe n'a encore réussi, à savoir, montrer l'instinct primaire de l'homme, la solidarité, l'entraide et surtout l'espoir. Cet espoir qui est indispensable face à une tragédie où presque 250 000 personnes ont trouvé la mort.

« The Impossible » aurait eu plus de force sans une musique acidulée qui a pour fonction première de nous tirer les larmes des yeux. C’est fait. Que peut-on dire face à une histoire vraie ? Si tel est vraiment le cas, je ne peux que m’incliner devant cette aventure impossible de cette famille. Le point fort du film c’est son point de vue : c’est-à-dire, le point de vue de la mère et de son fils que le réalisateur décide de suivre durant une grande partie du film. Cela ne me gêne pas de ne pas voir la mer se retirer pour se gonfler et préparer sa course qui va engloutir les terres. Le spectateur est placé du point de vue de la mère. Après tout, tous les touristes et autres habitants n’ont pas vu arriver le tsunami. Ils l’ont, pour leur grande majorité, subi de plein fouet. En étant à la place de la mère, des touristes, l’impact est tout aussi fort car il est soudain et violent. Et le choc est double : le choc de la vague, inattendue, violente et sa course tourbillonnante et dévastatrice. Et ça, ça a été bien reconstitué. On n’imagine pas ce qu’a été le calvaire de ses milliers de personnes emportées par une langue de mer gloutonne. Le choc de la vague et les multiples chocs des éléments rencontrés qu’ils soient eux aussi emportés comme les voitures, les objets divers, les éléments de la nature comme les arbres, les caillasses et les éléments immobiles comme les maisons, les arbres (encore eux !) qui résistent au débit infernal des eaux, les poteaux etc... Oui, c’est un véritable miracle que d’en ressortir vivant. C’est un film catastrophe honorable avec un parti pris défendable, celui de ne pas illustrer l’origine du tsunami. Les effets se sont reportés sur l’envahissement des eaux sur les terres et ses conqéquences ; les effets spéciaux sont, pour ma part, réussis et impressionnants. Quant à l’interprétation, à voir évidemment en VO.

Quand on connait ce pays, quand on connait ces plages, quand on connait ce peuple de Thailande, on ne peut qu'etre emporte par l'emotion et s'identifier au destin de cette famille au coeur du tsunami de 2004. Au dela de l'aspect geographique et du cote film catastrophe naturelle se rajoute une emotion sur le theme de la famille et de la crainte et l'horreur de perdre ses proches. La realisation est grandiose, sans temps mort, sans effets trop faciles et avec une image tres reussie et tres belle malgre l'horreur du drame. Et puis il y a la prestation fantastique de Naomi Watts qui trouve la un de ses meilleurs roles. Un grand film, une grande claque emotionnelle.