Avis : Les petits mouchoirs - Page 2

Surprise ! Non seulement Guillaume Canet se montre à la hauteur de son ambition, mais il lui imprime une identité, une émotion et même un humour qu’on ne soupçonnait pas chez le styliste un peu distant de Mon Idole et de Ne le dis à personne. Loin de céder à la tentation de l’éparpillement, le scénario plonge dans les abysses d’un sujet fort, l’amitié, dont il explore les ambiguïtés avec une précision de télépathe, une lucidité cruelle et une intuition de médium générationnel. Et le tout épaulé par des acteurs fusionnel

En s'appuyant sur des interprétations exceptionnelles, Guillaume Canet parvient à nous faire vivre les tranches de vie qu'il dépeint. Il sait jouer efficacement sur deux tableaux : la comédie et le mélodrame.

Je ne peux pas croire qu'avec un budget aussi faramineux, un casting que tout réalisateur envierait, et un décor de tournage paradisiaque, on puisse faire un film aussi lamentable, avec des personnages complètement creux, et une histoire faite de bric et de broc. Où est passé le scénario ? Les comédiens l'ont-ils construit eux-mêmes ? Comme si ça ne suffisait pas, on nous impose 2h34 de projection (!) et ça semble interminable, mortel faute de récit bien construit. En outre, on se demande pourquoi tous les gugusses de celui-ci sont copains, tant ils semblent étrangers les uns des autres : mieux, un des leurs a été gravement hospitalisé, ce qui ne les a pas empêchés de partir en vacances en oubliant de prendre de ses nouvelles.
Enfin, pourquoi ajouter à l'ennui de ce film des chansons nulles et aussi rasantes que le film lui-même ?
Je n'ai passé qu'un seul bon moment : dans son rôle de propriétaire de bungalow à la plage, une fouine hante les nuits de Bernard Cluzet : il abat les murs en planches pour la déloger, en vain (on voit la haute teneur en réalisme du film : démolissez-vous vote voiture lorsqu'elle fait un bruit ?) Or la fouine apprivoisée apparaît une nuit sur l'épaule d'un des copains. Il hurle... et se réveille pour voir un autre copain qui le réveille, mais sans fouine: c'était un mauvais rêve... Je pense que le véritable objectif de ce film a été d'offrir des vacances aux comédiens, aux frais de la production.
A part cela, si jusqu'ici j'ai apprécié Guillaume Canet comme acteur, je pense qu'il a encore beaucoup à apprendre comme réalisateur... malgré l'incroyable et surprenant succès en salles de cette fausse aventure.
willycopresto

Je m'étonne de l'énorme engouement autour de ce film... Certes les acteurs sont très bons dans l'ensemble (bien que je me surprenne à trouver Marion Cotillard fatiguante), les gags plutôt très comiques pour certains, et la trame de fond sympa. Mais malgré la qualité du film, son côté tragique dont on m'avait vanté les mérites m'a plus que laissée sur ma faim. En gros je ne vois pas en quoi il se distingue vraiment des autres films sur le même thème, et je trouve la chute très facile et tire-larmes (notons d'ailleurs que je suis une grande sensible et que je n'ai pourtant pas décroché une larme pour Les petits mouchoirs, qui sont restés bien sagement au fond de ma poche). Il y a dans Les petits mouchoirs une espèce de prise d'otage affective que je n'aime pas du tout, du genre : il se passe quelque chose de triste, si tu n'es pas ému c'est que tu n'es pas normal et que tu n'as aucun sens de l'amitié. Mais ça ne marche pas comme ça ! Le retournement tragique est beaucoup trop prévisible et convenu... Bref un film agréable à regarder, où l'on s'attache à la bande de copain qui ont chacun leurs points distinctifs, mais ça s'arrête là et le côté comédie dramatique me semble baclé de par sa prévisiblité. Une chose néanmoins que je me dois de saluer : le joli clin d'oeil à L'épouvantail avec Pacino et Hackman qui pour le coup est un des plus beaux films sur l'amitié qu'il m'ait été donné de voir !

On est en pleine comédie dramatique, dont l’objectif est de mobiliser en faisant à la fois rire et pleurer, équilibre ô combien difficile à trouver, surtout quand on part au feu chaussé d’aussi gros sabots. Malgré tout, la partie « comédie » est assez réussie, surtout grâce à une modestie des personnages et un casting d’enfer. Chacun trimballe un stéréotype pas très fin, mais efficace : le psychorigide, l’ado attardé, la hippie humanitaire, le coureur de jupons. Et cela fonctionne bien, il faut dire que c’est pratique quand ses potes s’appellent François Cluzet, Gilles Lelouche et Marion Cottilard. Bon camardes, ils passent les plats avec tout leur talent et leur métier et, grâce à des dialogues percutants et un certain talent pour créer des petites scènes décalées, l’ensemble est plutôt plaisant. On rit beaucoup et on rit souvent, ce qui n’est déjà pas mal. Cerise sur le gâteau, Benoit Magimel parvient à être juste et touchant dans un rôle assez « sérieux » et donne au film une agréable touche grave et décalée .

Malheureusement, Canet se sait pas s’arrêter à sa comédie sympathique et légère et s’oblige à être sérieux, à travers le fantôme de l’accidenté qui poursuit chacun des personnages, et des problèmes existentiels que chacun semble se poser, entre les névroses, les hésitations, les échecs amoureux ou l’incapacité de grandir. Le film s’avère alors incroyablement statique, incapable de traiter correctement à la fois la comédie et les drames. A force de tirer jusqu’à la dernière goutte chaque situation, Canet scénariste oublie de bouger, d’évoluer, d’emmener son film quelque part. Les personnages sont tels qu’ils sont et ne bougent pas d’un iota, et cela pendant les très longues 2 heures 34 du film..

Critique complète : http://dh84.over-blog.com/article-les-petits-mouchoirs-59397123.html

« Les petits mouchoirs » de Guillaume Canet fut un évènement phénoménal dès sa sortie en salle avec plus de 3.6 millions d’entrées. Cet engouement est seulement du à une affiche plus qu’alléchante mettant en scène de nombreux acteurs connus tels que Marion Cotillard ou François Cluzet. Cependant le contenu reste d’une simplicité maladive. En réalisant cette comédie douce amère et tragique, Canet avait l’intension de persister dans la continuité de son premier grand succès : « Ne le dis à personne ». Seulement, son travail ressemble plus à un petit film de vacances façon « les bronzés ». En effet le scénario n’a rien d’original ni de spectaculaire. L’histoire parle d’une bande de potes partant en vacances tandis qu’un de ses membres (Jean Dujardin) se trouve à l’hôpital suite à un grave accident. La durée plus qu’aberrante (2h30 qui se font ressentir) n’est en aucun cas compensée par le jeu d’ordinaire épatant des acteurs. L’atmosphère amusante et à la fois triste que l’on retrouve bien mieux interprétée dans « quatre mariages et un enterrement » (de Mike Newell) ne fait que susciter l’ennuie des spectateurs. Tout les sentiments révélés sont très mal exprimés et se résument simplement à deux critères : simplicité et égoïsme. Rien à voir avec des chefs-d’œuvre basés sur les relations humaines comme « Rain Man » de Berry Levinson. De plus, les montages sont de très mauvaises qualités. Le film est truffé de musiques extradiégétiques ne correspondant pas aux sentiments recherchés. Quand aux paysages, ils sont d’une banalité accablante et se répètent tout au long du film. Ainsi le spectateur ne voit pas l’histoire avancer et regarde sa délivrance s’envoler au loin.Il est vrai que la scène finale de l’enterrement est émouvante, mais se n’est qu’une touche infime tentant de minimiser la fadeur de cette maigre réalisation !

Une très belle surprise cette comédie!!! C'est frais, c'est fluide, c'est humain, c'est une petite merveille tout simplement. Les acteurs sont tous excellent et les répliques "font mouches" a tous les coups. Tantôt on rit, tantôt on pleure... Mais a la fin on a le sentiment de ressortir grandi de ce film sur l'amitié qui ne laissera personne insensible.
A ne surtout pas manquer!!!

Pitoyable ! Franchement, je comprend pas les gents qui aiment même un peut ce film...

Vu au cinéma à sa sortie (puis revu récemment par acquit de conscience), mon petit mouchoir m'avait servi, à l'époque, à sécher mes larmes, non pas pour le final grotesque, attendu et dégoulinant de bons sentiments, mais pour les quelques euros dépensés afin d' assister à 2h30 de mièvrerie entourée de papier doré. Car le casting était plutôt pas mal et donnait envie de s'y intéresser. Après, moi, personnellement, je n'ai rien du tout contre Guillaume Canet et ses amis, ce sont des acteurs tout à fait corrects au demeurant, mais j'ai du mal à payer pour voir une bande de cons (les personnages, pas les acteurs), nombrilistes et prétentieux, prendre conscience que "ah, tiens, finalement c'est pas bien de lâcher un pote qui va très mal pour se payer des vacances parce qu' après tout nous aussi on en a des problèmes et qu'on doit les évacuer". Un film pédant et moralisateur au possible, trop facile, au final lacrymal exacerbé, où seule la semi folie du personnage de François Cluzet permet d'accrocher une étoile.

Quand j'ai vu ce film à sa sortie, je l'ai trouvé plutôt sympathique (la bande de potes qui part en vacances, chacun avec ses problèmes certes, mais c'est la vie ...) Cette fois, j'ai été frappé par le côté superficiel, inintéressant, voire exécrable des différents personnages (hormis celui incarné par Benoît Magimel). Des enfants gâtés, dont Joël Dupuech, l'ostréiculteur, serait la bonne conscience. Est-ce comme cela chez les bobos ? La scène finale est longue et inutile.

Consternant, était le premier mot qui me venais à l'esprit, durant la projection du film. Comment Guillaume Canet peut il penser que tout le monde est envie de partir en vacance avec lui et sa bande de potes plutôt beaufs et vulgaires? C'est plutôt une certaine vision de l'enfer qu'il nous fait partagée. Et comme le film n'a aucune vrai idée de cinéma, il condamne son spectateur à l'ennui et comme il n'est pas modeste son film dure plus de 2h30, tant il semble avoir des choses passionnantes à nous dire sur l'amour, la mort( et oui il faut bien faire croire que l'on est sérieux, alors des sujets graves s'imposent) . En fait de point de vue, le film nous assène des situations de boulevard ultra-convenues, mélangé à des scène lacrymales très irritantes (un enterrement qui dure, avec des larmes filmées en gros plan). Certains y trouveront de l'émotion, mais il n'y a que clichés , démagogie et humour gaulois.

Quand leur ami est hospitalisé après un grave accident, un groupe d'amis part en vacances. 2h30 de film où on les voit s'amuser, se trahir, se décevoir, s'engueuler... En pensant très peu à lui et en se rendant peut-être compte, petit à petit, qu'il était le centre du groupe. Je n'ai pas du tout aimé. Il y a peut-être un message sur l'importance des amis avant de penser à soi. Mais pendant 2h30, j'étais plutôt énervé contre les acteurs et le film. La fin a achevé ma pensée : Totalement inutile, plat, nul.

Une comédie dramatique qui constitue le troisième film de Guillaume Canet. Un film quelque peu arrogant et moralisateur, au scénario longuet et peu intéressant, qui, sur toute sa durée, ne fait que retracer l'histoire banale d'une amitié, entrecoupée de discussions et de disputes stériles. Les protagonistes sont caricaturaux au possible et sont pour la plupart insupportables ; les grandes figures du casting (François Cluzet, Benoît Magimel, Gilles Lellouche...) nous déçoivent alors. Les moments dramatiques sont tellement mal amenés qu'ils n'émeuvent pas. Reste le cadre agréable des vacances et du Bassin d’Arcachon ! Pour le reste, il ne s'agit que d'une coquille vide qui inspire l'ennui !

Excellent film français ! Le meilleur film français de l'année 2010 en tout cas.
Il a même reussi a m'arracher quelques larmes (et pour dire depuis Million Dollar Baby , je n'en avais pas lâche une seule ^^'). Que de rebondissement , de délire , de joie , de colère , de secret , de révélation et cetera . Un film poignant à voir en urgence !

de bons acteurs ne suffisent pas à relever ce vaudeville salace et lourd... on dirait du klapisch en moins bien ?