Avis : L'Italien - Page 7

D'ordinaire, je n'apprécie pas vraiment Kad Merad (le seul film dans lequel je l'ai trouvé bon remonte à un bail... Il s'agissait des "Choristes"...). Je pensais qu'avec "L'Italien" et son pitch un tant soit peu "original", il en serait autrement. Et, dans un sens, c'est le cas. En effet, Kad parvient à nous démontrer qu'il peut interpréter des personnages un peu profonds que ceux de ses précédents effets dans le genre. Mais, malheureusement, il en est toujours à cabotiner et cela se ressent parfois au cours du film. En outre, malgré une intrigue pas vraiment convenue, "L'Italien" souffre quelquefois de clichés assez malheureux: un dénouement mièvre à souhait, des protagonistes stéréotypés (le patron au grand coeur, le collègue sournois,...). Néanmoins, quelques bonnes scènes parsèment le récit, notamment celles durant lesquelles le personnage de Kad n'ose pas avouer à sa fiancée qu'il doit respecter le jeûne du sexe...

Un film que j'ai des difficultés à qualifier de comédie. Parce que j'ai ri seulement à la fin, quand l'histoire s'intensifie et que la vérité est tombée. La phrase que je trouve la plus belle (et pourtant je suis athée) est : La religion, ce n'est pas que chiant, ça pardonne aussi. Mais à part ça, la première heure est très longue, lente, parfois ennuyeuse. Dommage!!

Un peu maladroit, un peu trop nourri en lieux communs, l'italien surfe assez agréablement sur la comédie, sans transcender sa critique sociale

Petite comédie sur l'intégration, ses enjeux, ses difficultés. C'est fait de façon légère mais grave et le message passe tout seul. Pour une fois dans le cinéma d' Olivier Barroux, les ambitions se concrétisent simplement. Peu de lourdeur, du bon sens, c'est appréciable.
C'est quand même préférable, et de loin, aux comédies type "Camping 2"...

Olivier Baroux est critiqué, il ne serait pas un bon réalisateur et ses films seraient des navets aussi immondes que hnteux. Quant à Kad Merad, qu'il prenne une année sabbatique car on en peut plus de ne voir que lui. Et bien, ces remarques sont fausses. Safari était une très bonne comédie qui se regardait avec énormément de plaisir, il en est de même pour cet Italien infiniment plus subtil qu'il ne pourrait le paraître, le film faisant souvent la part belle à l'émotion dans sa dernière partie sans jamais être larmoyant. Quant à Kad Merad, soit disant présent dans tous les films français sortis ces dernières années (il ne me semble pourtant pas l'avoir vu dans L'arnacoeur, Gardiens de l'ordre, Gainsbourg, Blanc comme neige, Tête de Turc, Les Invités de mon père... je continue ?) il livre une de ses plus belles prestations, rappelant qu'il n'avait pas volé son César du meilleur second rôle pour Je vais bien ne t'en fais pas. Jouant sur un registre à la Bourvil, il sait se faire drôle et émouvant quand il faut sans jamais sombrer dans l'excès ou la caricature. Les seconds rôles ne sont pas en reste : c'est toujours un plaisir de voir Roland Giraud à l'écran, Philippe Lefebvre est toujours autant à l'aise dans les rôles d'arriviste prêt à tout, Valérie Benguigui (déjà vu dans Safari et plus récemment dans Les Invités de mon père) trouve ici un rôle la mettant particulièrement en valeur et l'on espère la voir prochainement dans des premiers rôles. N'oublions pas non plsu le trop rare Karim Belkhadra (vu notamment chez Kassovitz dans La Haine ou Les Rivières Pourpres) excellent en imam. Film drôle servant un propos loin de toute caricature, le film peut permettre un débat de société mais se veut avant tout drôle, ce qu'il est, le scénario permettant des quiproquos particulièrement hilarants faisant mouche plusieurs fois. L'Italien est une très bonne comédie et Olivier Baroux n'est certes pas un grand réalisateur mais un très bon faiseur, le cinéma est aussi un divertissement et Olivier Baroux est un amuseur hors pair, et j'attends avec impatience son film suivant.

Loin de la comédie potache auquelle on s'attendait en voyant le retour du duo comique Kad & Olivier (Réalisateur), L'Italien est une fable sur le racisme, la tolérance et les clichés subit par certains peuples. Si O.Baroux arrive à y donner de l'intérêt, le sujet est traité avec trop de légèreté pour faire totalement mouche.

Un film très inégal et finalement ennuyeux ...difficicle de croire à cette histoire .

une très bonne comédie française où j'ai bien rigolé.kad merad est sublime dans ce rôle de faux immigrés pour pouvoir travailler sans préjugés et racismes. sujet bien travaillé et assorti à la réalité de la vie dans le monde du travail de cette société françaiise encore trop mal vu aujoudhui pour pas mal de races étrangères malheurement.à voir pour passer un agrable moment de détente.

Un film sincère, avec un Kad Mérad tantôt drôle, tantôt émouvant. Le pari d'Olivier Baroux en revanche, n'est pas totalement gagné : il tente d'effacer les préjugés sur l'Islam, mais on sent un peu trop que le sujet est délicat, ce qui fait que le film a parfois un peu de mal à se lâcher. Mais ne crachons pas dans la soupe : le propos est pertinent et sonne juste. Il fallait oser traiter un tel sujet, Baroux l'a fait. Avec une générosité et une sincérité qu'on ne peut pas nier.

Je commençais à être dubitatif quant aux qualités de réalisateur d'Olivier Baroux après ses deux premiers essais derrière une caméra. "Ce soir je dors chez toi" et "Safari" n'ayant en effet provoqué qu'ennui certain et baîllements malgré quelques bonnes intentions. Avec "L'italien", celui qui est aussi un acteur comique éminemment sympathique commence à passer à la vitesse supérieure et offre enfin une production d'honorable facture. Il faut dire qu'il a centré cette fois-ci son histoire sur son éternel acolyte Kad. Car même si ce dernier avait participé aux deux films susnommés, il n'en était pas le premier ressort. Du coup, grâce à l'abattage habituel du délirant acteur et un point de départ assez malin, celui qui se faisait auparavant appeler simplement Olivier (et qui avoue n'avoir pas envie de se retrouver devant la caméra quand c'est lui le metteur en scène) prend une autre dimension. Sa troisième réalisation n'est cependant pas exempte de quelques aspérités. Un traitement limite caricatural et naïf du sujet ainsi qu'une deuxième partie moins convaincante car trop moralisante empêchent cette comédie d'être totalement aboutie. Mais ça commence à ressembler à du travail bien fait et j'ai maintenant bon espoir que cet artiste malicieux et fidèle (on retrouve ainsi plusieurs acteurs de son quelque peu cahotique "Safari") devienne un réalisateur avec qui il faudra compter.

De bonnes idées dans cette comédie un peu en marge de la soupe servie habituellement dans le genre. Kad Merad tient son rôle sans étincelle particulière. Un bon point pour oser aborder le ramadan, l'Islam et d'autres religions avec humour, légèreté et sans caricature. A noter le plaisir de revoir Roland Giraud dans un personnage survolté.

Il n'y a pas si longtemps, on ne connaissait pas le nom de famille d'Olivier Baroux, on savait juste que c'était Olivier de Kad et Olivier. A cette époque bénie, il jouait au Kamoulox et donnait des leçons de karaté où il achevait ses adversaires à coup de "venkipu". C'était bête mais c'était très drôle. Et puis un jour, une tuile lui est tombée sur le coin de la gueule : son copain Kad est devenu une star du cinéma et il s'est retrouvé sans personne pour jouer au Kamoulox avec lui. Alors il s'est dit : "Y'a pas de raison, moi aussi je vais faire du cinéma. Je vais me faire réalisateur et comme ça, je pourrais à nouveau travailler avec mon pote Kad". Et c'est là que les choses ont commencé à se gâter. Il y a eu d'abord "Ce soir je dors chez toi", comédie très faible qui offrait encore deux-trois traits d'humour efficaces, puis "Safari", dont la nullité était si rébarbative qu'on ne pensait pas qu'il était possible de faire pire... avant de tomber sur sa dernière réalisation (par dernière, j'entends malheureusement la plus récente). Arrêtons un instant cette courte biographie d'Olivier Baroux pour parler de "L'Italien" en commençant par nous demander si on peut vraiment appeler comédie un film durant lequel on n'a pas une seule fois ne serait-ce que la tentation de sourire. Ce qui est fort, c'est que la faiblesse des gags, bien qu'abyssale, n'est compensée ni par un scénario complètement improbable, ni par des dialogues tout à fait consternants, ni par un discours pseudo politique sur l'égalité des chances vraiment grotesque, ni par une mise en scène esthétiquement laide et techniquement indigente. En un mot, "L'Italien" est un film nul et ce que j'aimerais, c'est que les gens arrêtent d'aller voir les films d'Olivier Baroux pour qu'il recommence à jouer au Kamoulox. J'aimais bien le Kamoulox.

Une comédie sociale sur l'intégration en France en cette période sombre de xénophobie ambiante, pourquoi pas! C'est joué par un excellent Kad Merad toujours aussi bon dans son registre comique. Je me suis bien marré étant donné qu'avec mon nom (mon vrai) j'en ai pu voir aussi des réactions de saisissement observé jusqu'à présent, lorsque l'on découvre ma bouille et qu'on s'apercoit qu'on a pas à faire à un bon 'tit francais. C'est çà qui m'a fait marré dans son personnage d'italien tellement crédible en apparence. C'est du véridique sauf qu'ici, Dino s'appelle en faite Mourad et que je suis entièrement d'accord avec le faite qu'en cette époque de mondialisation (qui s'est pas encore réveillé pour voir autant de couple mixe, voir d'enfants métis en occident?) ...il existe encore des européens de souches qui ne veulent pas ouvrir les yeux sur les - français - de première ou de seconde génération, né en France mais de traditions et de cultures religieuses différentes. Et c'est là que le bas blesse en ce qui concerne le scénario de "l'italien". Personnellement j'aurais préféré que ce film reste une comédie. Quitte, à tourner en dérision certaines situations peu cocasse, pour faire partager quelques vérités aux plus ignares sur ces nouveaux mode de comportements. Une communication bourrée de sous entendus relatifs à une forme déguisée de racisme ambiant : je connais. Et c'est là, où Mourad est au fond du trou, et devrait logiquement s'en sortir pour mieux rebondir via une pirouette scénaristique ...que je me déconnecte du film :°( le réalisateur Olivier Baroux, n'a pas trouvé d'autres moyens que de nous faire partager la déprime de "Mourad" quitte à plomber le film de longueur non nécessaire par de long plan fixe, agrémentés de morale. C'était plat en dernière partie! C'est dommage car il y avait un enorme potentiel à faire passer un message général aux spectacteurs du film. Esperons qu'il fasse son petit bout de chemin quand même, juste pour la morale :°)

Une bonne comédie, on ne s'ennuie pas, certains gags sont assez bons. Après sur le contenu plus global du film, on n'en retient pas grand chose c'est sûr mais au moins on a passé un bon moment.

Un film bourré de clichés, dans lequel Kad Merad et tous les autres acteurs s'en donnent à coeur joie.
On y découvre les thèmes du racisme, de la difficulté d'insertion... Bref des thèmes déjà traités à moult reprises dans le 7eme art.
Une comédie "à la française" dans laquelle le duo Kad et Olivier, devant et derrière la caméra, ne fait pas des étincelles...