Quand le scénario est bon et que les acteurs le sont aussi, la réalisation peut se passer d'esbrouffe. Car nous avons là un fabuleux film de procès, évidemment il est d'abord destiné au public américain et en France les arcanes de la justice américaine peuvent nous sembler quelque peu tordues, mais qu'importe, le film nous scotche, c'est deux heures sans aucun temps morts, nous offrant des rebondissements totalement surprenants. L'interprétation est magistrale et si la révélation du film est bien Edward Norton, les prestations de Richard Gere et de Laura Linney sont tout à fait remarquables. Un petit bijou à (re) découvrir
Après le meurtre sordide d’une figure religieuse, un jeune homme perturbé est arrêté, et semble être le bouc émissaire idéal. Une grande figure du barreau, en quête de publicité, va le défendre pro bono. « Primal Fear » est un produit typiquement 90’s, cochant pas mal de cases du polar standard de l’époque. Meurtre sanglant ? Check. Scènes de prétoires ? Check. Victime en apparence noble et en réalité trouble ? Check. Twist relativement surprenant pour l’époque ? Check. Juge afro-américaine intègre et procureur véreux ? Check. Il n’en reste pas moins un film de prétoires efficace, à la mise en scène sage (certains diront téléfilmesque !) et néanmoins tout à fait fonctionnelle. On y retrouve un sobre Richard Gere, qui incarne cet avocat flamboyant, fier, et arrogant. Face à lui, un jeune et très talentueux Edward Norton, démarrant alors à Hollywood, qui livre une prestation touchante et convaincante pour ce personnage ambigu. Outre le fait que cette partition annonce la future carrière à succès de l’acteur, son personnage est réellement au centre du récit, ébranlant les convictions douteuse de son avocat. Bon divertissement !
"Primal Fear" est un polar judiciaire tout ce qu'il y a de plus classique tant dans sa forme que dans son fond. L'intrigue n'en reste pas moins sympathique à suivre et assez bien rythmé pour ne pas nous endormir. Un peu plus de tensions et de suspens et de profondeur psychologique n'auraient pas été de trop. Mention spéciale pour Edward Norton dans son premier rôle au cinéma et déjà un acteur brillant. Simple et efficace, tel est "Primal Fear".
Un excellent thriller juridique qui tient en haleine. Le scénario est bien ficelé avec une fin inattendue. Richard Gere joue très bien le rôle de cette avocat soucieux de sa publicité qui doit défendre un enfant de cœur accusé du meurtre de l'archevêque face à Laura Linney qui livre une bonne prestation dans le rôle de son ancienne maitresse qui est devenue procureur. Edward Norton (Golden Globe du Meilleur Acteur dans un second rôle) est surprenant dans le rôle du présumé coupable. Le reste du casting est excellent : Alfre Woodard, John Mahoney, Frances McDormand, Andre Braugher, Maura Tierney et Terry O'Quinn.
Très américain (ils adorent les joutes de prétoire), mais ici le scénario original emporte l’adhésion. Cette histoire de manipulation poussée au maximum, avec un final auquel on ne s’attend pas, est franchement réussie, avec un Richard Gere toujours bon, mais surtout un Edward Norton époustouflant (il a été nominé aux Oscars pour ce rôle). J’ai adoré les histoires de magouilles de puissants visant à égarer le spectateur. Un très bon moment de cinéma
Un film qui manipule le spectateur en le conduisant d'abord de façon bien balisée, bien que bavarde vers une première chute qui bien entendu est juste un trampoline pour booster la chute ultime qui nous cloue comme elle stupéfie l'excellent avocat interprété par Richard Geere. Au total, l'intérêt reste celui de nous présenter le fonctionnent de la justice américaine, si éloigné de nos conceptions, où les procureurs, comme les avocats sont des fonctions assurées par des boites ou personnes privées qui se permettent d'enquêter en dehors des circuits de la police et négocient avec le juge
Très bon film ! La performance d'Edward Norton est impressionnante ! Un dénouement quasi-culte... Un film parfait. Le jeu de Richard Gere est également très bon.. Un film a voir de toute urgence !
Seulement passable, la faute à un manque total de crédibilité. Et oui, entre la juge alcoolique, un procureur sorti tout droit de classe mannequin et dont le passe-temps favori est de faire mu-muse avec le gentleman Richard Gere, tout sonne faux. Mais ça part d'une bonne intention.
Gregory Hoblit, déjà bien connu dans l’univers des séries télévisées, se lance pour la première fois dans l’univers du cinéma en réalisant son tout premier long-métrage : Peur Primale (1996), un thriller juridique qui oppose un avocat face à un jeune bègue schizophrène. L’avocat en question est campé par Richard Gere et il ne s’attend pas une seconde à ce qu’il va vivre. Alors qu’il pensait prendre la défense d’un jeune homme comme un autre, certes, introverti, en réalité, celui-ci s’avère être bien étrange. En effet, il possède deux identités, celui d’un bègue et celui d’un rageux piquant ses colères quand bon lui semble. La partie est loin d’être gagnée pour l’avocat. C’était sans compter l’excellent twist final auquel on ne s’attend pas ! Une première réalisation épatante, captivante et portée par des acteurs sensationnels, dont Norton (qui fut nominé à l’Oscar du Meilleur Second Rôle).
Un film énorme. Un des premier rôle d'Edward Norton, qui est magistral, Richard Gere est parfait dans ce rôle d'avocat. Le spectateur est tenu en haleine devant ce film du début a la fin. Un suspense génial, une fin juste genial. A voir sans attendre.