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    Les Chiens de paille
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    220 critiques spectateurs

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    Henrico
    Henrico

    134 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juillet 2020
    Lorsque l’on considère ses nombreux défauts, ce film de Sam Peckinpah, ne mérite pas du tout son statut de film culte. En effet, Peckinpah non seulement schématise à l’excès le côté attardé des campagnards Anglais, mais il multiplie également les ambiguïtés de ses personnages. A tel point que ceux-ci semblent au final peu crédibles. La naïveté de David, que Peckinpah voulait mettre en évidence, est si peu vraisemblable, qu’on la perçoit plus comme de la bêtise. Les sentiments de Kate sont exprimés avec une telle confusion qu’ils ne semblent guère plus crédibles, et la première phase du viol laisse plutôt perplexe. Mais l’ambiguïté la plus importante vient de la nature des sentiments de David pour sa femme. Ce manque de clarté dans la psychologie des personnages ne vient pas de la qualité des comédiens, qui rivalisent d’excellence, surpassant même la performance de Dustin Hoffman, d’ailleurs. Ce flou dans le profilage vient tout simplement d’une compréhension, et d’une interprétation par Peckinpah assez superficielle du roman « The Siege of Trencher's farm ». Au vue de l’excellence de la prestation des acteurs britanniques dans ce film, il est étonnant qu’ils n’aient pas eu une carrière plus prestigieuse. Il est conseillé de voir le remake qu’en a fait Rod Lurie, en 2011, et dont nous avons fait une critique.
    Alain D.
    Alain D.

    493 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2023
    Un Thriller violent, parfaitement mis en scène par Sam Peckinpah. Après une lente mise en action, l'intrigue nous délivre un suspense et un climat malsain très bien entretenus, pour finir en une apothéose d'action.
    Le thème : David Sumner astro-mathématicien, joué par le merveilleux Dustin Hoffman, arrive des USA pour une année de méditation dans les Cornouailles Britanniques. Lui et sa ravissante femme Amy interprétée par l'attrayante Susan George, sont plutôt mal accueillis par les Anglais.
    carbone144
    carbone144

    70 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2013
    C'est un film mayonnaise ! ça monte, ça monte, c'est parfois étouffant, puis ça finit par exploser dans un dernier tiers de film absolument fantastique ! Certains se diront que ça a inspiré Maman j'ai raté l'avion, dans un style ici beaucoup plus dur et sérieux. Ce type de film est toujours un peu risqué à voir car justement cet aspect crescendo peut en ennuyer plus d'un qui pourrait lâcher prise en cours de film. Heureusement, contrairement à taxi driver, le dénouement ne se fait pas sur une scène de deux minutes mais sur une partie bien plus conséquente du film, d'autant plus que la progression psychologique y est plus prenante. La "Longueur" est évitée de justesse, comme si c'était dosé à la minute près. On ne ressort finalement pas indemne d'un tel film si l'on a pris soin d'y goûter attentivement. C'est finalement un style récurrent chez Peckinpah, qui livre un véritable feu d'artifice sur ses fins de films. Étonnamment, ce n'est pas une trame qui se veut lente puis d'un coup explose, mais qui réussit à faire progresser de manière constante la tension jusqu'à un seuil que l'on n'attend pas nécessairement. Tout cela avec une interprétation absolument dingue de Dustin Hoffman capable vraiment de jouer tout type de rôle. A connaître impérativement !
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    63 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2014
    Sam Peckinpah, connu pour ses films violents et brutaux, est ici fidèle à ce qu'il avait commencé avec "La Horde Sauvage" : on y retrouve le côté obscur de chaque homme, la part animale qui sommeille en chacun de nous, prête à se révéler dès que l'occasion se présente. Le crescendo de la montée de violence est le plus grand atout du film : tout commence par des petites boutades et des provocations, puis on en vient progressivement au vandalisme, pour finir par une boucherie. Dustin Hoffman trouve dans ce film un bon rôle, et même s'il est un peu trop mou et naïf à certains moments, son jeu à la fin est remarquable. Susan George se débrouille mais reste un peu trop en retrait, et son personnage mérite des baffes, notamment lorsque spoiler: elle se fait violer et qu'elle ne le dit même pas à son mari, elle reste passive même face à ses agresseurs quand elle les revoit
    . Ce n'est pas le meilleur Peckinpah, mais ça se regarde bien.
    cylon86
    cylon86

    2 256 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2011
    Un Peckinpah qui fait froid dans le dos par la montée progressive de la violence et le comportement animal que peuvent avoir les êtres humains. La tension monte petit à petit jusqu'au superbe et sanglant affrontement final comme seul le cinéaste sait les faire. Dustin Hoffman est parfait mais l'ensemble comporte un peu de longueurs et parfois Peckinpah insiste un peu trop sur la lourdeur de la mise en scène.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    120 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 août 2011
    Excellent film du grand Peckinpah, Chiens de Paille est une oeuvre marquante, viscérale et psychologiquement intense!

    On commence tout doucement, le temps de connaître le cadre, les personnages, les enjeux et progressivement la tension grandit, la nature humaine reprend le dessus sur tout ce qui est raisonnable pour ensuite mieux exploser dans un déchainement de violence comme seul Peckinpah a le secret. Décidément ce mec savait filmer la violence psychologique et physique sans faire du tape à l'oeil bling bling mais plutôt en la rendant froide et terrifiante. Filmer tout ça de manière à la rendre beau aurait tué l'ambiance et ça Peckinpah l'a saisi en donnant à son oeuvre une atmosphère brumeuse et inquiétante à la limite du glauque. Sa mise en scène est étudiée et très intelligente, la dernière demi-heure est vraiment suffoquante, il est admirable de voir comment le cinéaste a su créer cette tension qui montre crescendo avant d'exploser, un peu à la manière du personnage principal qui de proie passera à prédateur pour survivre à ses assaillants remplis de haine et comparables à de véritables animaux.

    Dustin Hoffman est excellent dans un rôle pas franchement évident de mathématicien introverti qui atteindra son point de rupture sous une pression féroce. Le film en lui-même n'est pas banal d'ailleurs, les façons de survivre et de se défendre ne sont pas académiques et le propos du film empêche tout cliché, ici l'homme est remis à sa place, l'instinct prend le dessus sur la raison ou les sentiments, la haine et la violence se nourissent de cette peur viscérale qui paralyse ce personnage. Bon dieu que ce film est intelligent! Les actes choquent mais Peckinpah ne fait du voyeurisme malsain, le malaise du spectateur nait de l'acte.
    La musique est plutôt bonne aussi, discrète, elle n'appuie pas lourdement l'action et contribue malgré tout à l'ambiance inquiétante du film avec une subtilité très appréciable. En fin de compte j'ai adoré ce film qui m'a vraiment marqué par son intelligence, son propos, le traitement de son propos et bien sûr par cette ambiance magnifiquement maîtrisée par un grand cinéaste.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    89 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2017
    Ooh, ils ont mis Dustin Hoffman dans l'ouest britannique, ce que ça va être gentil. Ou pas. Mais différent de tout, par contre, le film l'est sans souci. Mais d'abord, il va falloir s'ennuyer ferme, car on n'est qu'en 1971 et le plantage de décor prend une heure (ce n'est pas une expression). Puis on est plongé dans les relents du whisky chez ces locaux qui ne sont civilisés qu'au jour de leur propre justice, et ainsi est-on embarqué dans un tourbillon de plus en plus orageux d'ébriété sauvage, un cyclone dépourvu de raison dans l'oeil duquel ne règne nulle justesse. La finalité de ces gens va être le déchaînement de leur violence, sans probablement qu'ils sachent pourquoi eux-mêmes. Pour le spectateur, c'est un puissant sentiment d'injustice qui s'installe, remplacé ensuite par celui de l'irréel lorsque l'improbabilité cinématographique se produit au plus sombre de l'intrigue. Une improbabilité qui nous fait redescendre de ces sommets de frustration et qui ne sera pas sans rappeler aux lecteurs de Stephen King son modus operandi. Puis le générique arrive et on est laissé dans l'embarras : une justice oui, mais de quel ordre ? De l'amour oui, mais en quelles proportions ? Car le couple principal faisait ternir tous ces espoirs de perennité au premier coup d'oeil tant ils étaient dépareillés, mais si cela avait été voulu pour nous induire en erreur avec le stéréotype du couple cinématographique ? Un film violent et sans prétention, mais philosophiquement profond et qui vous fera passer des bons et des mauvais moments si vous n'y prêtez pas attention, les uns mêlés aux autres.

    c3porikrin.wordpress.com
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2008
    Réalisé en 1971 par le grand Sam Peckinpah, "Chiens de Paille" fait partie de ces oeuvres choc qui ne peuvent laisser indifférent le spectateur, au contraire, elles lui remuent encore bien les tripes longtemps après sa vision. Il s'agit là d'une oeuvre sèche et éprouvante ou le cinéaste y orchestre un immense crescendo de violence qui s'attisera jusqu'à la fameuse scène finale. La première partie du film est absolument exceptionnelle ; Peckinpah fait monter la tension par étapes, avec une maîtrise tout en retenue et surtout cette lenteur si envoûtante qui ne fera que renforcer le suspense parfois difficilement soutenable. Dès le début de l'oeuvre on ressent (douloureusement !) le malaise du personnage principal, sa crainte des autres et de la violence. Dustin Hoffman est tout simplement dément dans la peau de cet homme torturé. En revanche j'ai été tout de même un peu déçu par le final : il aurait pu être explosif, mais fût juste correct. En effet il est dommage d'avoir délaissé ce montage fluide de départ car le trac retombe et on a droit à des scènes d'action sans grande originalité accompagnés une série de coupes rapides regrettable. Mais ce n'est rien comparé au reste car "Chiens de Paille" est une expérience fascinante.
    platinoch
    platinoch

    36 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 décembre 2010
    Je suis tombé sur ce film par hasard...la vache!!! j'ai pri une de ces claques!!!
    Une ambiance à la fois lente et pesante, un climat des plus orageux tout le long du film dont on attend l'explosion...
    Tous les thèmes du genre sont ici abordés tels l'enfermement (rappelant Rio Bravo ou Assault) ainsi que la révélation d'un homme face la menace (rappelant le vieux fusil)...Une superbe évocation de la violence aussi bien physique que morale et psychologique, une magnifique reflexion sur les origines de la violence, le tout porté par l'excellent Dustin Hoffman...j'espère que tous ces superlatifs auront donné à certains curieux l'envie de le voir!!!
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    185 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2011
    Vraiment l'un des meilleurs films de Sam Peckinpah, et également l'un des rôles dans lesquels Dustin Hoffman est le plus impressionnant ! Un film intensément sombre et a l'ambiance malsaine, qui présente certaines scènes particulierement violentes et qui mettent mal a l'aise... Un film de référence, dans laquelle la violence est exploitée de manière tres tres intéressante, et c'est magistralement mis en scene !
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 décembre 2013
    L’un des trois films emblématiques de l’ultra violence du cinéma américain des années 70. Une œuvre culte du cinéma. Et réalisé par Sam Peckinpah qui plus est. Vous voilà prévenus, apprêtez à affronter un film âpre. « Les chiens de paille » c’est l’histoire d’un jeune professeur de mathématiques américains qui vient s’installer dans les Cornouailles afin d’accomplir un travail qu’on lui a demandé. Mais il va se heurter à l’étrangeté et à la violence des autochtones. Avec ce thriller rural, l’ami Sam ne caresse pas le spectateur dans le sens du poil et appuie là ou ça fait mal. Il met le doigt sur la part de violence et de cruauté résidant en chacun de nous. Le film démarre calmement mais Peckinpah parvient sans difficulté à instaurer une atmosphère oppressante et délétère, la tension monte crescendo pour aboutir à un final d’une rare violence et filmé d’une manière féroce. On comprend très bien que le film ait fait l’objet de controverses lors de sa sortie. Mais « Les chiens de paille », c’est aussi un acteur: Dustin Hoffman, l’évolution de son personnage (qu’il incarne de manière fort convaincante) est impressionnante. Il est toujours intéressant d'observer les agissements d'une personne pacifique lorsque celle ci est repoussée dans ses derniers retranchements par l'agresseur. Voila un film qui marque son public et qui cloue le spectateur le plus coriace dans le fauteuil. Un classique, un incontournable, une baffe dans la gueule.
    Extremagic
    Extremagic

    54 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mai 2016
    Bon Peckinpah je n'ai pas vu beaucoup de films de lui et sûrement avais-je commencé avec son meilleur Patt Garrett et Billy le Kid, à l'époque où encore ado mon père me montrait de bons westerns parce que j'étais fan de Leone. Et puis quand j'ai vu La Horde sauvage j'ai tout de suite déchanté. Bah là franchement c'est pas vraiment mieux. Peckinpah et Godard le dit très bien c'est pas grand chose c'est un type qui mise tout sur la violence, c'est le Tarantino du Nouvel Hollywood. C'est pas très bien filmé, c'est monté n'importe comment, ses scénarios sont pas franchement intéressants et ne sont qu'un prétexte à des fusillades bien trashouilles (même si depuis on a fait pire). C'est dommage parce qu'ne plus on sent qu'il soulève des questions, que ça pourrait être intéressant, qu'il pourrait y avoir une vraie tension qui se met en place. Mais en fait non, ça ne va pas jusqu'au bout alors que ça pourrait être vraiment viscéral, c'est juste artificiel. Je te place un ralenti par-ci, un autre par-là, je fais du spectacle, je fais du vulgaire et me voilà subversif. La vie ça marche pas comme ça, le cinéma encore moins. On m'avait dit gamin que c'était sûrement le meilleur Peckinpah et puis il y a la fameuse scène où le pied du mec explose en gros-plan. Ouais c'est vrai. Mais il a l'effet escompté et tout ça avec une approche bien grasse des images. C'est un peu le mec qui recycle Arthur Penn et Sergio Leone sans comprendre, sans le génie et qui croit que parce qu'il décuple la violence graphique de leurs films, ça en fait des films ultra-violents et subversifs. Mais pour que la fin de Bonnie and Clyde soit horrible, il fallait qu'elle soit belle, il fallait une rythmique dans son montage cut, pas juste rendre son public épileptique. C'est un type qui se prend pour plus qu'il n'est. Dont Tarantino est le digne héritier comme si en 90 on avait redécouvert ce que c'était que l'hémoglobine, la gratuité du sang, la pornographie des gicles d'impacts de balles décuplés à l'extrême. Je verrais d'autres films de Peckinpah pour me faire une idée, faudrait p'têt que je me revois Patt Garret et Bily le Kid, en tout cas j'espère que ce n'est pas son seul bon film.
    Rik13
    Rik13

    21 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2012
    Dans ce film qui déclencha la polémique à sa sortie en 1971, Sam Peckinpah oppose un placide mathématicien américain, émigré avec sa compagne en Angleterre dans la région des Cornouailles, à une population rurale hostile. La confrontation entre les protagonistes de ce récit va peu à peu s’envenimer pour aboutir dans la dernière partie à un déchainement incroyable de violence. Le mathématicien introverti va se muer en être brutal et déterminé devant l’agression de quelques autochtones. Avec ‘Les chiens de paille », Sam Peckinpah souligne la sauvagerie de la nature humaine, montrant que celle-ci peut se manifester chez des êtres en apparence inoffensifs lorsque les conditions s’y prêtent. Le personnage de Dustin Hoffman, avenant et timide, va ainsi se transformer en être capable de la plus grande violence. Bonne interprétation de Dustin Hoffman et de Susan George. Même si l’image a vieilli, ce film choc de Sam Peckinpah n’a rien perdu de sa force.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Les chiens de paille, film culte de Sam Peckinpah, n'est pas franchement le genre de film que j'affectionne (j'avais arrêté Orange mécanique au bout de 20 minutes, avant de me forcer à le finir). Mais je me suis dit qu'après tout, si c'était bien fait, ça pouvait être le genre de film qui marque, qui fait réfléchir. Bon, les points positifs sont l'interprétation sans faille de Dustin Hoffman, décidément un immense acteur, la mise en scène très correcte ainsi que la dernière demi-heure qui est un sommet de tension. Le problème du film est qu'il met beaucoup de temps à démarrer. Soit, me direz-vous, mais si c'est pour poser les bases du film, quel est le problème ? Le problème c'est que les personnages ne m'inspirent aucune empathie : le héros est froid, accroché à ses principes et prend toujours les décisions qui le conduiront à faire de mauvaises choses. Sa femme quand à elle est stupide et provocante ( spoiler: bon, c'est vrai que c'est horrible qu'elle se fasse violer, mais se balader devant n'importe qui sans sous-vêtements et même à poil ça n'aide pas
    , les villageois sont presque tous des ploucs consanguins (dont un à un rire irritant au possible) sans aucune nuance, l'attardé fait penser à Lenny dans Des souris et des hommes (le côté attachant en moins)... Alors on me dira sûrement que c'est voulu, que c'est pour montrer que l'Homme est mauvais de nature... Soit, mais personnellement je ne prend pas de plaisir à suivre une histoire où les personnages ne m'inspirent rien, voire même m'irritent au plus haut point...
    Les chiens de paille est donc un film qui a des qualités, mais auquel je n'ai pas adhéré.
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2007
    Un pure chef-d'oeuvre... Certains diront que le film a un peu vieilli... C'est sans doute vrai, mais il garde cependant toute sa force. Quel mot employer pour qualifier ce film ? Inquiétant ? Terrifiant ? Mystérieux ? Impudique ? Diabolique ? Rien de tout cela et en même temps un peu tout cela... Sam Peckinpah entraîne les spectateurs dans les bas-fonds de l'âme humaine. Et là où Kubrick prend le parti pris de la violence gratuite dans Orange Mécanique ( sorti la même année), Peckinpah prend le contre-pied du réalisateur de 2001 en cherchant l'explication de cette violence dans les conditions de vie de l'être humain, dans ses frustrations comme dans son désoeuvrement, comme si cette soif de nuire à autrui n'était pas seulement inhérente à la part animale de l'homme (le point de vue de Kubrick), mais qu'elle se nourrissait aussi de sa confrontation à l'autre. Le viol de Chiens de Paille ne ressemble en rien à celui d'Orange Mécanique, il vient là pour dominer l'autre, pour le soumettre à la loi de son désir. La pulsion vient ici de la frustration. Rien n'est gratuit dans l'oeuvre de Peckinpah, tout vient en réponse aux actes de l'autre. Ce qui en fait une oeuvre plus réussie qu' Orange Mécanique.
    Certes Peckinpah n'a pas le génie de la mise en scène de Kubrick et là où ce dernier construit pas à pas chaque plan, le réalisateur de Chiens de paille préfère s'abandonner à sa fulgurance, tel un poète de la pelliculle, un Rimbaud du cinéma. Là réside toute la force de Peckinpah.
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