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    La Chasse - Cruising
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    150 critiques spectateurs

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    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2016
    Friedkin a signé quelques bons films ("Killer Joe" et "French Connection" notamment) dont celui-ci avec cet univers sombre et lugubre à la psychologie bien travaillé. Al Pacino excelle encore dans un rôle d'infiltré dans un monde loin de ses standards et son personnage porte le film.
    DarioFulci
    DarioFulci

    83 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2010
    Une plongée dans un New-York tel que le cinéma américain osait le montrer au début des années 80: des ruelles sombres et sales, des quartiers défavorisés, des habitants laissés pour compte, des personnages sadiques... Tout ça dans l'objectif asséré de Friedkin qui n'y va pas de main morte. L'imagerie gay SM est très années 80, frôle le ridicule parfois, mais sert parfaitement le versant glauque du polar. Al Pacino est hallucinant dans son rôle de flic happé par son enquête où ses certitudes sombres dans le déséquilibre. Un film poisseux et troublant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Al Pacino à la recherche d'un tueur en série dans les milieux gay et fétichistes de New York, ça donne un film très sombre, très cru dans sa représentation d'une sexualité sans tabou, et qui joue à fond la carte Eros & Thanatos. Le scénario, parfois un peu bancal, oscille quand même assez intelligemment entre récit d'apprentissage et de désillusion, et la mise en scène communique parfaitement le vertige surréaliste de ces sous-sols à l'ambiance SM décomplexée. Le résultat résiste bien à l'épreuve du temps, notamment grâce à un héros qui conserve jusqu'au bout une part d'opacité assez troublante.
    Serpiko77
    Serpiko77

    46 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2013
    Film audacieux, dérangeant et très malsain comme seules les années 80 pouvaient nous offrir. Plus aucun studio, malheureusement, n'aurait l'audace de produire ce genre de film. L'intrigue est finalement très banal mais l'attrait se trouve ailleurs, Al Pacino est impeccable et le dénouement laisse à réfléchir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 décembre 2011
    Le début est prometteur, mais le film n'est pas si violent et choquant que ça. Al Pacino joue remarquablement mais le scénario est plat malgré le thème pourtant fort intéressant et peu traité pour l'époque. Al Pacino, spoiler: en tueur homosexuel; ça a du mal à passer.
    A voir au moins une fois par curiosité cinématographique.
    Jeremy339862369
    Jeremy339862369

    22 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2012
    Cruising, le film où le noir et le blanc se fondent dans un gris opaque et dérangeant. Grâce au prétexte d'une histoire de serial killer relativement classique et peu surprenante, Friedkin qui se penchera plusieurs fois sur la dualité chez l'Homme dresse le portrait d'une Amérique refoulée. Après l'Exorciste, une histoire de possession, de deux personnes dans un même corps et avant Bug, œuvre sur la paranoïa et la schizophrénie, le réalisateur américain s'attaque ici à l'identité sexuelle de l'américain moyen, de tout à chacun. Al Pacino, grand symbole de masculinité et de virilité (il interpréta Michael Corleone 6 ans plus tôt) est choisi pour incarner un policier plongé dans le milieu underground de la communauté homosexuelle new-yorkaise. Si certains à l'époque de la sortie du film ont reproché l'image négative des homosexuels renvoyé par le film, c'est par un manque d'analyse du film car ce que nous révèle le cinéaste c'est la présence chez les hétérosexuels de pulsions homosexuelles refoulées. Et cela à travers la plongée au sein du négatif des États-Unis du début des années 80. Dans une diégèse presque uniquement peuplée d'hommes, une importante tension érotico-violente se dégage avec tous ces rapports sexuels violents dans ce milieu sado-masochiste, masculin et musculeux. De plus, tous ces regards de défiance, de menace, de crainte, de prédation dans les réunions orgiaques, ce jeu perpétuel et chat à et la souris, notamment dans le parc (milieu le plus sauvage qu'on puisse trouver en ville), font remonter à la surface le questionnement du personnage admirablement interprété par Al Pacino, partagé entre répugnance et désir de céder à la tentation. Si l'unique vraie femme du film (les autres étant des simulacres visant à déstabiliser les personnages, comme le spectateur, dans leur rapport à la sexualité) n’apparaît que quelques minutes pour la représentation d'actes sexuels c'est pour signifier son rôle de bouée percée. Si Steve lui fait l'amour avec tant de fougue après sa plongée dans sa périlleuse mission est-ce parce qu'il veut se rassurer sur sa sexualité ou parce qu'il a besoin d'exprimer toutes les envies et pulsions qu'il a accumulées durant ces nuits d'enquête ? La seconde partie du film semble nous faire pencher pour la seconde hypothèse.
    L'enjeu principal du film est donc la mise en lumière d'une Amérique cachée aux yeux du monde et même à ceux de l'Amérique elle-même qui préfère jouer sur les faux-semblants comme le souligne très bien l'histoire sur le nom du commissaire. Passant d'Edelson à Edelstein à la fin du film, de l'américain moyen WASP à un juif forcé de cacher sa véritable identité pour s'intégrer. Si les policiers, homophobes à première vue, finissent par avoir des rapports homosexuels qu'ils orchestrent eux-mêmes, si la copine de Steve Burns enfile le « déguisement » homosexuo-sadomasochiste pour brouiller même l'image de la Femme, il faut plutôt se pencher sur la séquence de « l'orgie policière » pour voir le cinéaste faire sortir de sa boite le vrai thème de « La Chasse ». Alors que le jour, les policiers travaillent dans leurs bureaux, Steve descend dans d'immenses caves la nuit pour voir le négatif de l'Amérique qu'il connaissait jusqu'à présent. En effet, tous les hommes à demi nus sont déguisés en policier, ils dansent, s'embrassent et font l'amour dans une salle sans fenêtre (impossible d'être vu et découvert à moins d'être un « initié ») dans laquelle s'affiche un drapeau américain noir et blanc fait d'ampoules blanches. Ce n'est que lorsque Steve extériorisera ce qu'il semble finalement être sur la piste de danse, lui le policier moyen, que le drapeau recouvrira ses couleurs rouges et bleues. L'histoire de Steve Burns, comme parabole des États-Unis. Parabole qui voit la transformation du personnage s'achever partiellement après le meurtre du jeune homosexuel innocent suivi de la scène où Al Pacino se rase (faisant ainsi table rase du passé) concluant le film par un glaçant regard caméra. Dernière séquence intéressante dans la mesure où elle sème le doute sur ce qu'il est devenu, mais tout le travail opéré jusqu'à cette scène finale par le cinéaste tend à penser que le personnage n'a pas réussi à accepter son homosexualité comme le serial killer n'avait pas réussi avant lui. Leur rencontre créant un funeste passage de témoin, la lame de Steve plantée dans le corps de ce dernier, métaphore de la pénétration et d'une certaine maladie infectieuse, non pas celle de l'homosexualité, mais plutôt de la non-acceptation de cette dernière. Voilà pourquoi le film n'est pas homophobe, mais est bien au contraire, un pamphlet contre l'Amérique puritaine et intolérante qui crée des problèmes de frustration et de souffrance liées à l'identité, qu'elle soit sexuelle ou autre.
    aaber
    aaber

    15 abonnés 372 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2008
    Un très bon cru, ce Friedkin ! Et cru, le film l'est, du début à la fin ! Le cheminement intérieur de Pacino est remarquablement rendu, l'ambiance glauque à souhait également, le décor du film peut encore faire sensation aujoud'hui ! Dommage que Pacino ne veuille plus entendre parler de son interprétation et du film qu'il renie désormais ! Quand je l'ai vu dans les années 85 en VHS, je pense que je suis passé à coté du fist ! Là, 23 ans plus tard, voyant cette scène à l'Action Christine, cela m'en a dit long sur mon innoncence d'alors ! A 18ans, connaissais-tu cette pratique, Joyce ?
    Fabien S.
    Fabien S.

    456 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2019
    un excellent thriller policier sur les crimes homophobes. Al Pacino est brillant dans son rôle et un acteur talentueux.
    dahbou
    dahbou

    175 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juin 2010
    Friedkin était en pleine période "film maudit" puisqu'après Sorcerer et avant "Le sang du châtiment", il réalisa le très contesté "Cruising". L'intrigue passe clairement au second plan, Friedkin se concentre sur l'ambiance et il arrive à instaurer un vrai malaise. On est comme Al Pacino plongé dans une descente aux enfers dont ce dernier ne peut ressortir indemne. Tout est basé sur la violence et le glauque et il faut vraiment voir Pacino déambuler dans les méandres d'un club sado-maso sans jamais savoir sur quoi ou plutôt sur qui il va tomber.C'est bien là ou l'on voit le talent et la roublardise de Friedkin pour nous amener à nous questionner sur nos propres pulsions et qui en fait un film à part totalement subversif mais qu'il faut vraiment réhabiliter.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2010
    "The cruising" fait partie de ces films qui ne marquent pas forcément dès le premier coup d'œil mais qui interpellent et interrogent, à tel point qu'une deuxième lecture du film pourrait l'élever à un haut rang du film noir et du thriller psychologique. Le scénario en béton est extrêmement bien exploité et analysé par Friedkin assisté par Al Pacino dans l'un des rôles les plus difficiles de sa carrière. La partie policière du film n'est pas une œuvre culte du genre, mais la dimension psychologique du personnage principal très affecté par son enquête donne une interprétation multiple sur la complexité de l'individu qui devient encore plus mystérieux et angoissant que le tueur lui-même. Gros travail d'interprétation et d'écriture qui peut donner lieu à une très intéressante analyse filmique.
    annatar003
    annatar003

    61 abonnés 852 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2011
    Après les légendes de l'exorcisme, c'est au tour du milieu homosexuel sadomasochiste de passer entre les mains de William Friedkin.
    C'est avec tristesse mais sans surprise que l'on se rend compte de l'intérêt plutôt modeste suscité par ce petit thriller policier. Talentueux dans sa reconstitution et dans sa mise en scène, le réalisateur a malheureusement oublié de nourrir son script en rebondissements et en finesse.
    Par chance, c'est en la personne d'Al Pacino que l'on voyage dans ce milieu testostéroné où le cuir est sacré. Contrairement à bon nombre d'acteurs pour qui cela serait un défit de taille, on constate une fois de plus que l'acteur du "Parrain" parvient sans mal à porter un long-métrage de manière autonome et efficace. Jeu brillant et appliqué, on en vient vite à regretter la simplicité de l'histoire qui empêche d'apprécier pleinement ses rencontres du soir.
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2017
    Bon film de Friedkin qui ne fait pas toujours dans la dentelle mais crée un suspens haletant dans un univers politiquement peu correct. Pacino est à la hauteur du défi et joue avec beaucoup de sensibilité ce personnage de flic paumé, à la recherche de lui-même.
    Alex'cine
    Alex'cine

    25 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 avril 2013
    Je reste mitigé vis-à-vis de ce film... Je pense que le film a surtout pris un peu un coup de vieux. Je comprend aussi pourquoi il a pu mitiger et être assez décrié car même si il est précise que c'est une minorité qui est concerné, on a quand même l'impression que le lien est vite fait entre gay et SM. Mais même en faisant abstraction des amalgames et qu'Al Pacino joue très bien dans ce film, on s'ennuie un peu durant le film et il tourne vite en rond et l'enquête est mise de côté durant une bonne partie du film et concerne surtout l’immersion du personnage principal. Tout ça pour que le film finisse un peu en queue de poisson et nous laisse sur notre faim. Dommage car l'idée de base était pas mal...
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    23 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2009
    Un très bon Al Pacino dont le personnage a une évolution complexe tout au long du film. Les musiques sont excellentes et l'ambiance très bien travaillée. On regrette seulement certains flous à la fin du film...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2021
    L’un des grands thèmes dont est porteur le cinéma de William Friedkin est l’attraction du mal, sa dimension fascinatoire pour un personnage principal de prime abord extérieur à lui et qui va, au contact de celui-ci, entrer dans une série de transes au carrefour du rêve et de la réalité, telle une initiation ésotérique dont il ne sortira pas indemne. The Exorcist (1973) et The Guardian (1990) introduisaient le mal dans des familles définies par leur stabilité et leurs valeurs afin d’éprouver leurs membres et leurs proches, Jade (1995) composait un personnage de femme fatale pour laquelle les hommes se passionnent comme pour un fétiche, Sorcerer (1977) et Bug (2006) offraient un voyage au bout de la folie humaine. Cruising s’inscrit dans cette veine, dans la mesure où il confronte un policier soucieux de s’élever dans la hiérarchie à un milieu fermé et tabou, le milieu gay sadomasochiste ; l’infiltration mute en expérience sensitive, le déguisement finit par coller à la peau et permet à Steve Burns d’explorer et de pratiquer une part encore obscure de lui-même et de ses désirs. La clausule fait ainsi cohabiter deux acceptions du costume en cuir du policier gay : le simple déguisement et le fétiche sexuel, en témoigne le regard perdu dans le vide du personnage, ne sachant comment réagir. Son louvoiement progressif, que ternissent des actes plus contestables et incertains, lui confère une opacité véritable, une densité intérieure précieuse qui prend le pas sur l’enquête. En fin de compte, la traque du tueur tend à se diluer dans un accomplissement de soi au moyen de l’autre, jusqu’à emprunter les vêtements du bourreau et se substituer à lui. Comme dans Dressed to Kill de Brian de Palma également sorti en 1980, Cruising vaut moins pour le regard qu’il porte sur la communauté investie, guère sociologique, que pour la façon qu’il a de la convertir en un accélérateur de particules qui stimule en l’individu des parties de lui qu’il ne connaissait pas. Friedkin fait du milieu un terreau dans lequel germent des semences particulières qui, en d’autres circonstances, seraient restées enfouies et insoupçonnées. Il peut compter sur un Al Pacino formidable qui tient là l’un de ses meilleurs rôles.
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