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AMCHI
5 037 abonnés
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4,0
Publiée le 10 mai 2013
La Ballade sauvage est une grande beauté visuelle (je pense notamment à la séquence se déroulant dans la forêt) accompagné d'une belle musique envoûtante ; le ton de la réalisation est calme mais sied à merveille à l'histoire. Les acteurs sont superbes et le film comporte même une excellente scène de course-poursuite en voiture. C'est vraiment un très beau film à voir et c'est le seul de Malick qui m'ait plu.
Le style de Malick, si atypique, est présent et reconnaissable dès son premier film. "Badlands" nous entraine dans un genre de road-movie, complétement inspiré de l'histoire de Charles Starkweather et Carol Ann Fugate ce couple d'adolescent qui a tué 11 personnes aux U.S. en 1957. Romancé, Malick s'attarde sur la psychologie du jeune raté, totalement en marge, car si l'on sent dualité du bien et du mal s'affrontant dans la genèse du film, il sombre vite dans la violence totale. Une gueule d'ange interprété par ce géant qu'est Martin Sheen, qui est vraiment surprenant, il est suivi par Sissy Spacek dans le rôle de Fugate, la petite amie, une enfant, qui suit cet homme plus par dépit que passion, qui n'a pas l'air de disposer de tout son esprit non plus. Malick nous fait profiter de magnifiques paysages, ponctués par une bande original sublime, ou par une narration ponctuelle et grandiose.
Un road movie au travers des contrées somptueuses d'Amérique, où l'amour de Terrence Malick pour la poésie et la beauté des images, se fera moins ressentir que dans ses oeuvres suivantes.
L'intéressante histoire d'un tueur en série et de sa copine en cavale. Brillante performance des acteurs, bande-son réussie et réalisation quasi parfaite (comme toujours avec Malick).
Road-movie contemplatif narrant le voyage de deux amants, l'un tueur névrosé à la gâchette sensible et l'autre petite adolescente lunaire. 2 irresponsables perdus dans les paysages grandioses d'une Amérique qui explose de poésie à l'écran.
Terrence Malick est un poète, avec La balade sauvage, il le prouve ! Martin Sheen est impressionant de justesse, les répliques sont cultes et le scénario interessant. En plus Le film possède l'une des plus belles intro du cinéma.
Dotée d'une réputation exceptionnelle, la première réalisation de Terrence Malick m'a laissé un peu dubitatif. D'un côté, c'était quand même un grand plaisir de le découvrir sur grand écran, cette lumière naturelle somptueuse, ce talent qu'a le cinéaste pour filmer des décors merveilleusement exploités, cette voix-off presque irréelle... Il y a quelque chose de vraiment puissant dans cette cavalcade meurtrière aux accès de violence parfois stupéfiants, le duo Martin Sheen - Sissy Spacek formant un couple complexe et séduisant, reflet probable d'une certaine jeunesse américaine en totale perte de repères et sans la moindre notion de bien et de mal... Et comme l'œuvre a également la bonne idée de ne pas se perdre en explication pour uniquement nous confier quelques pistes sur la psychologie de chacun, ce qui ne les rend que plus intrigants, les motifs de satisfaction sont nombreux. De l'autre, sans réellement m'ennuyer, je ne peux pas non plus dire que ces 90 minutes, aussi lumineuses soient-elles à bien des égards (quelle musique magnifique!!), n'ont pas provoqué en moi la passion et le vertige espérés par cette « odyssée sauvage ». Beaucoup de contemplation, de pauses narratives, certes cohérentes avec l'univers du réalisateur et en jetant visuellement, mais un peu au détriment de notre intérêt pour une œuvre que l'on a plus plaisir à regarder qu'à « vivre ». Mais bon, c'est le cinéma de Terrence Malick depuis toujours : des films qui se ressentent, à défaut de plaire. L'expérience restant suffisamment enrichissante pour que l'on se laisse tenter par cette balade manifestement pas comme les autres.
J'avais vu "La ballade sauvage" lors de sa sortie, premier film de Mallick qui n'était donc pas encore l'objet de cette vénération que lui portent certains aujourd'hui, qu'ils soient critiques ou simples spectateurs. J'avais plutôt aimé. En le revoyant, je me suis aperçu qu'il y avait déjà toutes les afféteries qui sont la marque de fabrique de Mallick et qui plombent allègrement ses films : la divinité de la nature, le rapport au cosmos, le côté métaphysique. Après un début qui ne présente pas ces défauts et qui, par conséquent, s'avère passionnant, l'intérêt s'émousse vite, d'autant plus que le comportement des 2 protagonistes est à la fois incompréhensible et détestable.
Comme souvent avec le cinéma de T. Malick, on ne regarde ses films pour les analyser comme les autres, on les regarde pour être surpris, émerveillés, emportés dans un univers connu et finir par être dépaysé et voir le tout sous un angle inédit. Malick n'est pas vraiment un cinéaste, c'est un artiste. Sa Balade sauvage rappelle un peu le "Bonnie & Clyde" de A. Penn et prend comme schéma un des thèmes les plus faits dans le cinéma américain de l'époque (la fuite d'un couple non-conventionnel qui s'aime d'un amour très fort). Ni "Tueurs-nés" ni "Bonnie & Clyde", ce film porte la marque de son auteur : plans à fracturer l’œil, héros dépassé par les événements, histoire d'amour contrariée, évocation de l'homme au milieu de la nature, ribambelle de thèmes purement américains bref, on comprend pourquoi le monde du cinéma s'est emballé suite à ce 1er film qui ne ressemble à aucun autre, ci ce n'est à un film de T. Malick. Il révèle en outre 2 acteurs qui auront des carrières cultes et recycle un acteur trop rare en la personne du hautement charismatique W. Oates. Flambées de violence graphique, photo sublime, acteur dans le rôle de leur vie, absence de jugement et questionnement métaphysique, le tout avec une petite pointe d'humour, un classique indispensable pour cinéphile. D'autres critiques sur
Un des premiers films de Terrence Malick et c'est déjà très bon. Ce que j'ai beaucoup apprécié dans la ballade sauvage c'est le point du vue qu'il a sur ses personnages. À aucun moment ils ne sont jugés, malgré leurs actes il continue de les filmer comme des êtres humains et non comme des monstres. On trouve déjà le côté naturaliste de Malick et sa fascination pour la nature. J'ai beaucoup aimé aussi la musique du film. En revanche je lui ferais le même reproche que dans la plupart des ses films à savoir une voix off qui alourdit le film et va justement à l'encontre de son côté contemplatif. Son couple d'acteur irradie l'écran avec un Martin Sheen exploitant parfaitement son personnage si particulier. À découvrir ou re découvrir.
Ce Drame écrit, mis en scène et produit par Terrence Malick nous propose un film d'une froide violence. Son scénario, basé sur de véritables faits, nous conte les frasques de deux jeunes dans le Dakota des années 50. L'intrigue est peu palpitante, mais on éprouve beaucoup de difficultés à s'émouvoir pour cette histoire. Heureusement la réalisation est sauvée par une magnifique photographie, l'émouvante et jeune Sissy Spaceck et aussi par une grande prestation de Martin Sheen dans son rôle de beau gosse à la gâchette facile.
Premier film de la filmographie quasi parfaite de Terrence Malick et déjà une rigueur sans pareil dans la photographie et la mise en scène. Le scénario rappelle bien sûr "Bonnie and Clyde" voire "Tueurs nés" plus récemment, mais ce film reste et restera unique par l'effroyable contraste entre la violence sans retenue de Martin Sheen et l'incroyable beauté des plans du maître.
Il est très intéressant de voir ce premier film de Terence Mallick, seulement maintenant, après avoir vu les 4 autres. On est frappés de voir que tout le cinéma de Mallick y est déjà présent, amorcé, que la mise en scène est déjà totalement maîtrisée. J'ai toujours pensé que la consistance d'une oeuvre tient à la consistance de l'obsession de l'artiste ; ces films en sont un exemple de plus et pas des moindres. Le scenario tient en deux ligne d'un fait divers sanglant qui aurait pu aussi bien être mis en scène par Tarantino par exemple. Mais Mallick déjà, questionne les notions de destin, d'humanité, de choix. Mallick déjà montre la dualité entre l'innocence et la nature belle et violente, Mallick déjà montre que chez tout être très sombre il y a de la douceur et de la lumière et que, chez tout être lumineux il y a de la noirceur. On a beaucoup parlé de la Fureur de vivre à propos de Badlands. Personnellement j'ai été frappée pendant tout le film, par sa parenté avec l'Epouvantail de Schatzberg. Les personnages de Martin Sheen et d'Al Pacino sont proches à beaucoup d'égards. Les deux acteurs, au début de leur carrière respective, incarnent à la perfection leur personnage. Et tous les deux sont magnifiquement mis en valeur par leur partenaire, Sissi Spacek ici, Gene Hackman pour l'Epouvantail.
Martin Sheen en boyfriend un brin sociopathe, Sissy Spacek en sublime rousse - 36 ans avant The Tree of Life et son autre "redhead", Jessica Chastain -, Warren Oates en habitué des films 70's et une sublime photographie pour un film qui porte bien son nom. Probablement le Terrence Malick le plus abordable. Bref, à recommander si depuis l'excellent The Tree Of Life vous hésitez à voir ses anciens films.