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    Un Singe en hiver
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    217 critiques spectateurs

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    Lowrisam
    Lowrisam

    20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2022
    Genre: pas de deux au picon bière
    Malgré un manque de tension dramatique dû aux faiblesses du scénario, on est emporté par l’imaginaire de Blondin mis en musique par Audiard et sublimé par un Gabin gigantesque et un Belmondo virevoltant.
    Critique Facile
    Critique Facile

    84 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 août 2022
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/05/11/un-singe-en-hiver-critique/

    Les dialogues sauce Audiard sont évidemment inoubliables, et avec une saveur qui semble avoir été inventée pour être goutée et relatée avec passion par Jean Gabin. Son corps et sa voix les immortalisent, les fait résonner, les magnifient et les rendent intemporels. Et finalement, c’est un peu tout ça Un singe en Hiver, le meilleur du meilleur dans la mise en scène, de la prose, des vers, des textes d’Audiard que l’on peut panthéoniser et dont chaque réplique pourrait devenir un titre de film. Des plans caméras fous de multiplicité qui esthétisent les scènes et les acteurs. Une petite musique souvent drolatique et discrète qui accompagne subtilement. Gabin et Bebel, avec un jeu d’une justesse de vie jamais égalé. En clair, dans Un singe en Hiver, chaque scène pue le cinéma. Verneuil, Audiard, Gabin, Belmondo, on est dans l’art, le vrai, le pur. C’est une renaissance permanente d’une poésie cinéphile intarissable, insatiable et finalement éternelle.

    Un singe en hiver dans la vérité de son tableau patriarcal d’une époque, pratique un cabotinage total, et si Belmondo appelle ironiquement Gabin «  Papa  », ce n’est pas pour rien… Un film qui a 60 ans aujourd’hui et qui se regarde, s’écoute, se sent, avec beaucoup de rires et de tendresse. « Et le vieil homme entra dans un long hiver…  ».
    FrenchTarantino
    FrenchTarantino

    1 abonné 86 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2022
    "Un singe en hiver", c'est ce que le cinéma français a de plus beau à nous offrir.
    C'est l'histoire de la rencontre de deux personnages différents, de deux hommes d'époques différentes, de deux monstres sacrés du cinéma. Malgré cela, ces deux hommes aspirent tout deux à la liberté, au voyage, souhaitant s'affranchir de l'entrave des gens autour d'eux et de leur propre conscience.
    Henri Verneuil signe un film authentique, émouvant et profondément humain, aux dialogues splendides signés Audiard.
    rocky6
    rocky6

    28 abonnés 1 635 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2021
    Je découvre enfin ce classique et je ne suis pas déçu. C'est une vraie pépite. Cette rencontre au sommet entre deux légendes du cinéma vaut son pesant d'or. Les dialogues d'Audiard dans la bouche de ces 2 acteurs sont un pur régal. C'est un film qu'on a plaisir à voir ou revoir.
    mickael l.
    mickael l.

    34 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2021
    Un singe en hiver est déjà l'unique rencontre de deux géants hélas. Hélas car leurs entente étaient si merveilleuse. Un film exceptionnel, une histoire fabuleuse. Et toute les répliques on s'en souviendra toujours , merci Audiard. Gabin Belmondo étaient prévu pour jouer l'un pour l'autre. On rit beaucoup et on mélange le mélo. Quel film . Du pur génie.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    117 abonnés 2 299 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    "Un singe en hiver" grand classique du cinéma français réalisé par Henri Verneuil, sorti en 1962.
    Une magnifique comédie dramatique adaptée du roman d'Antoine Blondin. Dialogué par Michel Audiard avec une musique : de Michel Magne.
    Superbe duo entre Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo. Avec aussi Suzanne Flon, Paul Frankeur, Noël Roquevert,
    Un film truculent, touchant et poétique, magnifiquement réalisé. Des scènes et des répliques cultes.
    Un chef-d'oeuvre du cinéma français.
    degas119
    degas119

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2021
    Ce film parle d'homme, de vie et de vieillesse ; des rêves déchues que l'homme tente de préserver toutes sa vie dans la fièvre de l'alcool et les yeux d'un ami. Gabin et Belmondo sublime les mots d'audiart au coeur d'un petit village normand.
    Serpiko77
    Serpiko77

    50 abonnés 1 619 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 septembre 2021
    Vous réunissez un cador à la mise en scène, une adaptation d'un bouquin de Blondin, deux acteurs au top de leur forme parmi les meilleurs du cinéma Français, cerise sur le gâteau le dialogiste Michel Audiard est aussi de la parti et il signe peut-être dans ce film sa meilleure partition. L'échec était impossible et le film ne déçoit pas.
    Ce n'est qu'une succession de tirades mémorables effectuées par deux monstres de spontanéité. Les sujets abordés sont nombreux et plus profonds qu'il n'y parait, l'amitié, la mélancolie, la responsabilité, l'ivresse...
    Fabios Om
    Fabios Om

    37 abonnés 1 265 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 septembre 2021
    Un Singe En hiver ou comment faire croire qu'etre ivre que picoler et faire de la pseudo philosophie est cool alors que non mais évidemment c'est un film il faut donc prendre cela au second degrés.
    On se doutait bien que la rencontre, dans le même film, de Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo ne pouvait être qu'extraordinaire. Mais le résultat dépasse toutes nos espérances. L’humanité est mesquine et la vie un pesant fardeau pour les sages et les seigneurs telle est la sinistre “morale” de cette œuvre à la fois piètre et révoltante dans son esprit.Ils sont rythmés par les dialogues de Michel Audiard, toujours aussi ciselés et taillés sur mesure, nous amenant une belle collection de répliques . Un vrai régal pour nos esgourdes. histoire de la bonne vie d'amitié . écriture un peu faiblarde du scénario même à cette époque. On s'ennuie vite de voire ses 2 amie boire encore est encore .

    résumé :En juin 1944, Albert Quentin (Jean Gabin), ancien fusilier marin en Chine, tient, avec sa femme Suzanne (Suzanne Flon) rencontrée à La Bourboule, l'hôtel Stella dans le village de Tigreville, sur la côte normande aux environs de Deauville.Quinze ans plus tard, débarque un soir Gabriel Fouquet (Jean-Paul Belmondo), homme jeune et remuant, publicitaire de son état. Fouquet boit pour effacer l'échec de sa vie sentimentale avec Claire qui vit à Madrid, « voyager » en Espagne grâce à l'alcool, et rêver de tauromachie.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mai 2021
    Un Singe en Hiver est célèbre pour avoir réuni la France de la première moitié du siècle symbolisée par son plus grand acteur Jean Gabin et le plus grand acteur de la seconde moitié du siècle Jean Paul Belmondo. Non seulement il les a réunis mais il a créé de la magie à l'écran. Le film respecte les trois unités grecques de création l'unité d'action c'est l'histoire d'un homme qui vient récupérer sa fille et qui rencontre par hasard un vieil homme qui ressemble beaucoup à l'homme qu'il pourrait devenir. L'unité de lieu tout se déroule dans la ville côtière de Tigreville en Normandie et l'unité de temps tout se déroule sur 3 ou 4 jours. C'est un film français où il ne se passe rien mais où l'on raconte beaucoup de choses. Chaque mot a son poids chaque phrase en dévoile davantage sur l'histoire ou le passé des deux personnages centraux joués par Gabin et Belmondo. Il y a peu de films qui peuvent à la fois vous faire rire vous toucher et vous inspirer comme le fait le film d'Henry Verneuil. C'est une histoire d'hommes bons qui ont parfois besoin de vivre un peu et de se divertir de profiter de la vie et de rêver un peu. Il est peu probable que nous ayons encore un jour un film comme celui-ci c'est un bijou à conserver précieusement jusqu'à la fin des temps...
    Starwealther
    Starwealther

    50 abonnés 1 174 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 mai 2021
    Malgré des dialogues de Michel Audiard et la présence de Gabin et Belmondo, "Un singe en hiver" ne décolle jamais, on s'ennuie affreusement. De plus, cette apologie de l'alcoolisme n'est pas franchement intéressante. Entendre chanter des gens bourrés en permanence n'est pas ce qu'il y a de plus passionnant. D'autres scènes toutes aussi pénibles telles que Belmondo en toréador en plein milieu de la route ou le feu d'artifices arrivant de nulle part ameutant tout le quartier renforcent la nullité de l'ensemble. Des idées d'ivrognes qui ne sont pas plus inventives que ce que l’alcoolo du bistro du coin pourrait imaginer. Un film que j'ai enduré et qui m'a été bien difficile de finir.
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 245 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2021
    Un certain humour, une certaine poésie, une certaine philosophie (discutable), les bons dialogues d’Audiard et d’excellents acteurs (numéro de Gabin impressionnant)… tous les ingrédients d’un film épatant.
    Cineseba
    Cineseba

    37 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2021
    Le film « Un singe en hiver » est une belle et drôle rencontre entre les deux hommes de deux générations différentes, un hôtelier ancien alcoolique et un jeune rongé par sa culpabilité, qui boit de plus en plus pour oublier l’échec de sa vie amoureuse avec Claire qui vit à Madrid. Ce film est aussi un étonnant flot de répliques savoureuses, de belles métaphores en rapport avec l’alcool ! Les dialogues sont signés par Michel Audiard, ils sont à la fois poétiques, cyniques et humoristiques ! Ah la fameuse réplique qui m’a fait rire : « Si la connerie n’est pas remboursée par la Sécurité Sociale, vous finirez sur la paille » ! Il faut dire qu’il y a pas mal de répliques tout de même complexes. C’est ça qui fait le charme du film, aussi ! On peut revoir le film « Un singe en hiver » plusieurs fois pour mieux comprendre et analyser l’humour de Michel Audiard et ce qui a été dit.

    Dans le film « Un singe en hiver », l’hôtelier d’une petite station balnéaire a juré à sa femme de ne plus toucher un verre d’alcool si son état échappe au bombardement, en 1944. Le rajeunissement de Jean Gabin a été bien pensé et bien fait dans les scènes du 2e Guerre Mondiale ! Des scènes de destructions liées au bombardement, sont belles et réalistes ! Bien tournées ! Plus tard, dans les années 60, l’hôtelier sevré va rencontrer un jeune homme Albert Fouquet, joué par le surprenant Jean Paul Belmondo, un singe égaré et fuyant la réalité ! Il va éprouver de l’empathie envers un jeune homme qui boit de plus en plus pour rêver des moments du passé ! Colonialiste, il va regretter son fabuleux voyage en Chine ! Eh bien, voilà, la tentation naît lors de la naissance de l’amitié entre ces deux hommes, nostalgiques du passé ! Quel duo mémorable des grands monstres du cinéma, de deux générations ! Ils sont tous les deux attachants et drôles !

    Il faut dire qu’il n’est pas évident de faire un film comique avec le thème tragique : l’alcoolisme. On rit souvent de l’ivresse, des hommes ivres et de leurs paroles à boire ... on sourit de leurs comportements et de leurs gestes déplacés. L’alcool au bar était bien ancré dans la culture française, les clients aimaient bien se trouver au bar, raconter des histoires, rigoler. Ce n’est pas le vin qui me manque mais l’ivresse ! » La fameuse séquence de la danse avec des claquettes, de Jean Paul Belmondo sous le regard médusé des clients normands, m’a fait rire ! Voilà, l’humour, « C’est ça, le soleil ! ». Il y a aussi une folle scène où Jean Paul Belmondo fait de la tauromachie en plein milieu du carrefour devant les voitures au jour de la Toussaint ! Quel humour noir !

    Dans notre époque actuelle où la réglementation de l’alcool est forte et où l’alcoolisme est mieux sensibilisé dans les médias, on ne peut pas s’empêcher à éprouver de la compassion envers les deux alcooliques même si on sait que c’est de l’humour. C’est vrai qu’on peut rire de certains sujets graves. Enfin, j’ai beaucoup aimé ce film, je compte le revoir pour mieux comprendre le sens des répliques ... »
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 février 2021
    « Un singe en Hiver » de Henri Verneuil est sorti en 1962 et il n’a pas pris une seule ride ce qui pour moi est le gage d’un film de qualité ! Inutile de rappeler le sujet de ce film tiré du roman homonyme de d’Antoine Blondin. Le jeu de Jean Gabin est un peu trop théâtral, déclamatif comme souvent dans ses « vieux rôles » même si à l’époque il n’avait que 58 ans. Par contre Jean-Paul Belmondo avec ses 29 ans crève l’écran dans ce rôle de matador/danseur espagnol au cœur tendre revenant à Tigreville pour reprendre sa petite Marie, 10 ans, dans la pension Dillon. Le rôle de Noël Roquevert en « Landru » et patron du « Chic Parisien » où un gilet attendait justement depuis 30 ans d’être acheté pour la petite Marie, est superbe. Quant à la présence de Suzanne Flon, identifiable dès ses premières paroles, est d’une grande finesse lorsqu’elle parle de la Bourboule où elle à connu son mari et quand elle dit à Belmondo « Il ne faut pas parler du Yang-Tsé-Kiang (à son mari, Jean Gabin alias Albert Quentin, patron de l'hôtel « Stella » à qui « manque non pas l’alcool mais l’ivresse »). C’est mauvais pour lui. J’ai peur que vous ne lui redonniez le goût des voyages ! » Il y a dans ce film une profusion de paroles en or liées à la patte de Michel Audiard … A noter enfin dans la bande musicale l’incontournable « Nuits de Chine » et un thème musical repris dans « L’île nue » de Kaneto Shindô (1960) mais dont je ne connais pas l’origine.
    Après l’histoire des petits singes errant en hiver dans les villes de Chine racontée à la petite Marie, l’épilogue - « et le vieil homme entra dans un long hiver » - prend d’autant plus de valeur qu’on est soi-même âgé !
    Charlotte28
    Charlotte28

    95 abonnés 1 768 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2020
    Où certains discernent une ode à l'alcoolisation légère et un hymne à l'amitié virile, j'avoue distinguer deux personnages fort pathétiques, minés par leurs échecs, leurs douleurs et leur passé, s'abandonnant à la boisson pour oublier et s'évader quitte à révéler leur égocentrisme et à déranger autrui voire à faire souffrir chacun sans vergogne celle qui les aime. Malgré un certain apaisement apparent à la fin, les derniers mots semblent vouloir nous indiquer que l'illusion et l'aveuglement sont préférables à la réalité. Et c'est là que se pose le vaste débat non seulement de l'amoralisme mais surtout de l'immoralité en art... Par ailleurs ce qui vaut dans ce dramatique vaudeville c'est évidemment son équipe, derrière la caméra, avec la gouaille d'Audiard et devant, avec le tandem virevoltant Gabin/Belmondo et ses seconds rôles, savoureux par leur aspect déconcertant. Une vision ambivalente des effets de l'enivrement physique.
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