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Jérôme S
1 abonné
66 critiques
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5,0
Publiée le 22 octobre 2020
Un classique du cinéma avec deux grands nom du cinéma français. Comme une sorte de passation on a le plaisir a voir évoluer ces deux monstres sacrés dont un est à la presque a la fin de sa carrière et l'autre au début. De plus l'histoire tirée du roman et vraiment touchante à voir et à revoir avec grand plaisir.
"Un Singe en hiver" est un très beau film réalisé par Henri Verneuil (le premier qui je vois de sa filmo), une comédie dramatique pleine de charme avec de bons dialogues (Michel Audiard oblige) et surtout cette jolie amitié superbement interprétée par Belmondo et Gabin dont la complicité à l'écran est sans doute la plus grande réussite du film. A voir.
L'introduction est plutôt brutale en plein bombardement sur cette petite ville normande. Le film est centré sur les deux acteurs phares et sur les plaisirs de l'alcool. Sans alcool commence un long hiver...
Deux générations d acteurs de retrouvent dans ce film d anthologie : Gabin sur la fin et Belmondo sur le début . Tout ça mis en scène par Henri Verneuil qui débute et le maître Audiard qui sublime le scénario . Henri Verneuil deviendra un réalisateur référent de Belmondo qui lui offrira une partie de ses grands succès (Peur sur la ville, les Mprfalous , le casse ...) L histoire se passe après la seconde guerre mondiale en Normandie qui fut occupée par les allemands . Le rythme est bon et le jeu des deux acteurs est complémentaire . Ils ont l air de vraiment s apprécier et de se passer un témoin. Ça fait parfois hymne à l ivresse mais le message est plus subtil que ça . Un singe en hiver est bien un bijou du cinéma français de l après guerre , maîtrisé parfaitement par Henri Verneuil qui se sert à merveille des dialogues d Audiard
Il pourrait y avoir 10 étoiles, je les mettrais. C'est vraiment drôle, des dialogues savoureux, des comédiens hors pair. Et oui, ils tenaient leur rôle à l'époque ! De la justesse, de la poésie et beaucoup d'émotion pour l'un des plus grands films du cinéma Français.
Beau succès de l’année 1962, Un singe en hiver d’Henri Verneuil est un film toujours multirediffusé sur la télévision française. La raison de cette célébrité est essentiellement due à deux choses : d’un côté l’interprétation du duo vedette et de l’autre les dialogues de Michel Audiard. En effet, les deux stars du film (Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo) semblent prendre un plaisir fou à tourner des scènes d’ivresses mémorables et symboliser la rencontre entre l’ancienne génération (Gabin) et la nouvelle (Bébel). Pour ce qui est des dialogues, Michel Audiard fait une fois de plus preuve de tout son talent et signe certaines répliques qui ont marqué la mémoire hexagonale ("Si la connerie n’est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille"). C’est cette association qui a permis à cette histoire sympathique mais sans réelle force dramatique de marquer l’esprit des français.
Un singe en hiver, je n'avais jamais vu le film et je n'arrivais pas trouver la raison du titre. Maintenant je comprends. C'est un film de 1962, avec Jean Gabin dans une phase en pleine guerre mondiale dans un petite bourgade de Normandie. Le village de pêcheurs avec ses bunkers sur la plage. La seconde phase se déroule quinze ans après la guerre, le début des années soixante. Le port et sa criée. Apparait dans le décor, Jean Paul Belmondo et sa jeunesse. Il y a de très bons dialogues, des phrases types. La Normandie et son ambiance. A eux deux ils remettent toute la région en place.
Une rencontre Gabin-Belmondo, ça ne se refuse pas. Devant la caméra de Verneuil et avec les textes d'Audiard, c'est encore plus savoureux et rend l'errance de deux marginaux bien plus sympathique et tendre. Entre humour et mélancolie, un Singe en Hiver garde encore aujourd'hui une force poétique intacte, avec son ton désabusé et railleur.
"un singe en hiver" ou "Championnat normand de la tise en double".
Adaptation d'un roman de soiffard (Antoine Blondin) par des champions de la soulographie (Verneuil et Audiard) et interprété par un maître en levage de coude (Gabin) et un débutant dans la carrière de poivrot...
Si la vérité n'est pas au fond du verre, les deux interprètes principaux nous montrent une histoire de vin joyeux pour oublier que leur vie aurait pu être différente avec des si...
Le truc difficile à comprendre c'est que ces deux énergumènes deviennent de plus en plus poètes et spirituels à mesure que le spiritueux prend le pas sur le sang dans leurs veines... Mais n'est pas Blodin ou Audiard qui veut... Au bar en bas de chez moi c'est sûr je les ai jamais rencontrés...
Un beau classique. Une histoire simple avec des dialogues et passage comiques. C'est le premier film de la filmographie de Bebel qui n'était pas chaud de faire l'acteur et qui y parvient de façon magistrale très complice avec un acteur très connu dans ce temps. Un régal !
De mes souvenirs car j'étais petit le film est très bien Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo font un bon duo et j'adore la carrière des deux acteurs donc de mémoire je vous conseille ce film.
Vous mélangez une grande dose de vide, deux acteurs qui cabotinent, un soupçon d'alcool, et vous obtenez Un Singe en Hiver. On s'ennuie ferme devant la succession de scènes qui nous est proposée, toutes plus ennuyantes les unes que les autres, avec en toile de fond un propos assez douteux : l'apologie de l'alcoolisme. Une déception compte-tenu de la réputation du film.
La perfection au cinéma... Il est 4 heures du mat, je me retape Un singe en hiver. Henri Verneuil est fidèle au roman d'Antoine Blondin. Formidable mise en scène ex: devant les frigos quand il parle du Yang-Tsé-Kiang, la porte s'ouvre sur Suzanne Flon, a l'exact moment où il prononce le nom du fleuve. La caméra toujours généreuse, même sur les seconds rôles. "Que ce soi la révolution ou la paéla, dites-vous bien que rien de ce qui est espagnol n'est simple !"...He oui... on sait de qui c'est ! Comme un autre ici, je pense personnellement que ce sont les meilleurs textes d'Audiard. Gabin et Belmondo parfait, les autres acteurs parfaits aussi, la musique de Michel Magne parfaite aussi. Que dire de plus qu'y n'ait été dit par les autres !