Un film qui va à cent à l'heure! Tony Scott à mis tout en oeuvre pour nous faire passer un bon moment. Mais le film livre un vrai message: êtes-vous pour la surveillance permanante ou la liberté individuelle?
Un très bon film d'espionnage . On nous montre encore la détermination et la cruauté des services secrets américains lorsqu'il s'agit de retrouver un individu susceptible de leur causer du tort .
Merci TMC 2 très bon acteur au service de la vérité le film a vielli, mais le sujet est encore vrai en 2016 Gene Hackman est bien meilleur que le jeune Will smith.
Scénario classique mais accrocheur, réalisation exemplaire signée Tony Scott, des acteurs exceptionnels (mention spécial pour Will Smith). Une grande réussite !
Un film qui frole la perfection: un jeu d'acteurs fantastique(will smith , gene hackman); un scénario bien ficelé; un film réaliste et captant du début à la fin. UN film qu'on se lasse jamais de voir. Apres cela que dire de plus...
Très bon thriller, qui a plutôt bien vieilli, malgré l'avancée technologique des moyens d'espionnage et de nos caméras de cinéma. De l'action et du suspens, se regarde très facilement.
Depuis quinze ans qu'il a débuté sa carrière de réalisateur en 1983 dans le sillage de celle de son frère Ridley, Tony Scott a démontré sa capacité à s'adapter à tous les genres avec toutefois une très nette inclinaison pour le film d'action à grand spectacle qui est celui où il obtient ses meilleurs scores au box-office. Ainsi "Top Gun" en 1986 et "Jours de tonnerre" en 1990 ont permis à Tom Cruise de se révéler puis d'asseoir son statut de star. Quant à "USS Alabama" en 1995, solide suspense militaire sur fond de guerre froide, il donne l'occasion à Scott de travailler pour la première fois avec Gene Hackman qu'il retrouve donc après l'échec de "The fan" pour ce thriller haletant posant mine de rien derrière son aspect divertissant une alerte sur le poids des nouvelles technologies qui constituent à terme une menace pour les libertés individuelles . On sait que Gene Hackman avait participé 23 ans auparavant au film de Francis Ford Coppola, "Conversations secrètes" qui posait déjà le problème alors que la technologie dans le domaine était encore approximative. Le scénario est d'ailleurs écrit par David Marconi qui a déjà travaillé avec Francis Ford Coppola pour "Outsiders" (1983) et "Rusty James" (1983), ce qui renforce encore la connexion avec le réalisateur du "Parrain". A contrario, pour ce qui est du traitement visuel de l'action, la propension à l'efficacité immédiate de Scott l'éloigne forcément du lyrisme flamboyant qui caractérise une partie de l'œuvre de Coppola. Le montage très serré permettant de relier en permanence l'action avec la traque technologique donne parfois le tournis, petit excès de virtuosité que Tony Scott poussera à son paroxysme sept ans plus tard avec le quasi stroboscopique "Domino" (2005). Willie Smith, devenu la "vedette noire" en remplacement d'Eddy Murphy depuis "Independence Day" (Roland Emmerich en 1996) et surtout "Men in Black" (Barry Sonnenfeld en 1997), est Robert Clayton Dean avocat spécialisé dans les accidents du travail qui par un coup du sort prend la place d'un autre, témoin de l'assassinat d'un sénateur récalcitrant à voter une loi sur les télécommunications donnant potentiellement plus de pouvoir à la NSA (Agence de renseignement des services secrets américains) . Dès lors la chasse à l'homme s'organise, donnant l'occasion à Tony Scott de déployer tout son savoir-faire qui est grand pour œuvrer avec sa caméra en milieu urbain. Gene Hackman arrive au milieu du film en ancien agent de la NSA devenu hacker pour soutenir le fuyard qui ne comprend toujours rien à ce qui lui arrive. La psychologie des personnages n'est pas décryptée plus que nécessaire, Scott étant surtout intéressé par l'action qui se déroule et l'exposition des formidables moyens technologiques à la disposition des gouvernants dont la plupart des citoyens ignorent la puissance. C'est sûr, après "Ennemi d'Etat" personne ne pourra dire qu'il n'est pas informé ! Le film parfaitement calibré avec en cadeau la très jolie Lisa Bonet remplit parfaitement son office et sa carrière au box-office ne constitue donc pas une surprise. C'est sûr, avec la mort de Tony Scott en 2012, Hollywood a perdu un de ses meilleurs artisans.